Je viens d 'écouter votre billet de ce jour et je tiens à vous remercier immédiatement et sans réserve.
Enseignante de lettres en lycée, j 'ai de plus en plus maille à partir avec des parents qui non contents de se mêler des contenus des programmes, se permettent également de censurer les oeuvres étudiées en classe ou conseillées à la lecture. C 'est ainsi que mes collègues et moi avons dû faire face à des géniteurs "bien pensants" qui s 'insurgeaient contre nos choix allant jusqu'à refuser que leurs enfants lisent et étudient : 'Bel Ami " de Maupassant, "Lignes de faille" de Nancy Huston ou encore "Chanson douce " de Leïla Slimani.
Heureusement, au contraire de l 'exemple que vous rapportez, dans notre établissement, nous avons été soutenus par l 'administration.
Cela dit, notre inquiétude grandit face à cette montée de l 'obscurantisme.
La famille des Atrides, Louise Labé, La Fontaine, Baudelaire, Zola... ont du souci à se faire...
Avec votre billet ce matin, vous avez su montrer la sottise de ceux qui, sous couvert de "protéger " ne font qu 'appauvrir et vous vous êtes fait le porte-parole de la résistance à la "frilosité intellectuelle ", le mot est faible, de notre époque.
Encore merci monsieur Morel et belle journée à vous !