Sandrine Treiner, directrice de France Cuture, est au micro d’Emmanuelle Daviet pour présenter le dispositif mis en place sur l’antenne pendant la campagne présidentielle.
Emmanuelle Daviet : On va donc répondre aux questions des auditeurs qui souhaiteraient cette semaine connaître le dispositif mis en place par France Culture à l’occasion de la campagne présidentielle. Alors, on commence avec la matinale. Quels sont les rendez-vous spécifiques que proposent votre antenne ?
Sandrine Treiner : Alors d’abord, la matinale va faire ce qui est dans son genre de faire, c’est à dire suivre la campagne des idées telle qu’elle s’exprime dans cette campagne politique, et notamment préparer quatre émissions spéciales avec des candidats qui seront en dialogue avec des penseurs, des chercheurs, des intellectuels. D’autre part, il y aura donc évidemment le billet politique de Frédéric Says, que l’on ne présente plus, à 8h15. Et puis chaque mercredi désormais, et ça a commencé depuis début janvier, la rédaction nous propose à 7h25 un reportage ce sont vraiment des reportages que je trouve très exceptionnels. Il y en a eu un qui m’a tout à fait frappé de Rosalie Lafarge à l’usine Whirlpool d’Amiens. Ils vont véritablement un peu partout sur sur le territoire français et la rédaction nous prépare aussi quatre journées spéciales où ils seront présents autour d’un thème, sur toute l’antenne, dans tous les journaux. La première journée consacrée à l’hôpital sera le 19 janvier, donc très vite. Et puis Quentin Lafay dans sa chronique « Et maintenant », suivra aussi la campagne de près.
Emmanuelle Daviet : On poursuit avec les magazines. Ils offrent le temps long de l’approfondissement des questions et puis permettent le débat d’idées. Lesquels sont précisément dédiés à la campagne présidentielle ?
Sandrine Treiner : Alors, on fait beaucoup des nouvelles émissions que nous avons mises à l’antenne récemment. Citons évidemment l’émission politique de Gregory Philipps le samedi à 12h45. Citons aussi Nora Hamadi, qui le fait par le biais des sujets qui émanent à 12h. Bien sûr, « l’Esprit public » réinventé par Patrick Cohen le dimanche à 11 heures. Peut-être pointer, parce que c’est très spécifique à notre antenne, le travail de l’émission « Soft Power » de Frédéric Martel, le dimanche soir, qui se rendra dans douze villes de France pour regarder les bilans et perspectives des politiques culturelles et interroger les candidats sur leurs programmes politiques. Et puis, les « enjeux » de Baptiste Muckensturm reviennent chaque matin sur les enjeux territoriaux, évidemment liés à cette année très particulière.
Emmanuelle Daviet : Les auditeurs plébiscitent vos podcasts. Vous êtes la deuxième radio la plus podcastée avec près de 37 millions d’écoutes à la demande par mois. C’est un très grand succès de la chaîne et nous avons eu l’occasion d’en parler dans le dernier rendez vous de la médiatrice. Pour cette campagne présidentielle, il y a-t-il des podcasts que vous proposez spécifiquement ?
Sandrine Treiner : Ecoutez, oui. Il y a une grande collection qui poursuit les mécaniques du complotisme et du journalisme qui ont eu effectivement beaucoup de retentissement sont les mécaniques de la politique. C’est Gregory Philipps qui orchestre ce travail collectif et en fait, ce que nous avons fait, c’est que nous avons pris six exemples de crises dans les vingt dernières années, crise économique, crise sanitaire et évidemment, crise des migrants. Et nous sommes allés voir les hommes politiques qui étaient en exercice à ce moment-là pour leur demander de nous raconter comment la crise vient impacter la gouvernance et comment eux-mêmes avaient pensé la décision politique, l’action politique dans l’imprévu des crises telles qu’elles se sont présentées en France.
Emmanuelle Daviet : On peu aussi parler du podcast qui décline les mots qui émaillent toute cette période électorale.
Sandrine Treiner : Voilà tout à fait et qui est porté par « le temps du débat ». Par ailleurs, chaque vendredi à l’antenne et puis un podcast de Gérard Courtois, ils ont pensé la politique de Machiavel à Hannah Arendt aussi. Six éclairages de penseurs sur l’exercice du politique depuis Machiavel. Puis il y aura aussi des séries d’articles sur l’élection et également une collection de vidéos.
Emmanuelle Daviet : Merci à vous pour cet éclairage. On pense que les auditeurs seront nombreux à réagir pour nous dire ce qu’ils en pensent. Et puis, bien sûr, nous pourrons lire tout cela sur le site de la médiation.
Sandrine Treiner : Il nous reste une seconde pour ajouter que « La grande table des idées » portée par Olivia Gesbert va aussi s’emparer de cette campagne des idées à travers la politique dans les semaines qui viennent.
Olivia Gesbert : Avec la campagne des idées, avec aussi les remontées de terrain qu’ont pu récolter, collecter des associations, des fondations des Think tank avec qui on va collaborer, j’espère, avec nos partenaires pour voir tout ce qui se joue, tout ce qui se dit. Et comment mener ensemble la réflexion autour de cette campagne des idées.