Comment va l’Afghanistan ? Des auditeurs réagissent après la journée spéciale ce 15 août sur France Inter et la diffusion d’ « Inside Kaboul « , récit documentaire de Caroline Gillet, qui suit depuis l’arrivée des talibans le parcours et le quotidien de Marwa et Raha (les prénoms ont été changés).
Magnifique travail ! Un immense merci à Caroline Gillet. Une mention spéciale à la bande-son et le choix des illustrations sonores. De la grande radio !
Caroline Gillet a tenu à répondre aux auditeurs :
« Je transmets les messages à l’équipe de fabrication du podcast (à la réalisation : Anna Buy, au montage : Cyrielle Thelot et Daphné Leblond) ainsi qu’à Marwa et Raha. Merci pour votre écoute et ce retour. On est très émus avec l’équipe de voir quels liens peuvent se tisser entre ces deux jeunes femmes et les auditeurs, à des milliers de kilomètres. »
Ce podcast est vraiment émouvant ! Marwa est tirée d’affaire (après beaucoup d’épreuves) même si elle souffre d’avoir laissé son Papa sur place. Mais on est de tout cœur avec Raha et sa famille. Est-ce qu’on peut faire quelque chose pour l’aider à sortir de ce pays qui est devenu un éteignoir de toute joie de vivre et une prison pour les femmes ? Sa situation a-t-elle progressé depuis le podcast ?
J’attendais une émission comme celle-ci. Merci pour la force, la complexité sensible, l’espoir contre tout ; Zombie land. Merci Raha, Merci Marwa, Merci Caroline. Que le meilleur reste à venir envers et contre tout.
Je suis en train d’écouter votre reportage sur l’Afghanistan et suis particulièrement touchée par le témoignage de cette étudiante parlant si bien le français. Comment une citoyenne lambda telle que moi peut-elle venir en aide à toutes ces femmes aujourd’hui privées de tous leurs droits ?
J’ai été très touché par le podcast Inside Kaboul, par la situation de ces deux jeunes femmes et de leur famille. J’aurais aimé contacter Caroline Gillet afin de lui demander s’il était possible d’aider, notamment Raha qui est restée coincée à Kaboul. Une aide financière, ou logistique. Ma compagne est moi pouvons héberger quelqu’un pendant quelques temps, offrir un soutien logistique ou financier. Et puis féliciter elle et toute l’équipe pour la réalisation de cette superbe émission, si nécessaire. Merci de faire passer le message.
C’était une très bonne idée de nous rappeler le destin tragique des femmes afghanes, même si on se sent terriblement impuissant par rapport à ce qui se passe là-bas. Personnellement, je trouvais que les années précédentes, ce créneau était un peu trop centré sur les festivals de l’été. Merci donc !
Merci pour cette rediffusion que j’avais manquée en février, merci aux reporters et au courage des femmes (et hommes) interviewées.
Je me demande comment leur sécurité n’est pas en danger vus les détails donnés (noms/ emplois/ lieux…)
Ancien Ambassadeur de l’Union européenne, connaissant l’Afghanistan depuis 1986 (d’abord comme travailleur humanitaire et ensuite comme diplomate européen), je vis actuellement à Kaboul aidant modestement une population afghane doublement éprouvée par le changement de régime et par les sanctions économiques imposées au pays. De fait, comme le mettent en avant 70 économistes de renom dans une lettre commune récemment envoyée au Président Biden, la principale cause de la crise humanitaire massive subie par les Afghanes et les Afghans sont les sanctions internationales, tout particulièrement le gel des avoirs de la Banque Centrale d’Afghanistan l’amputant de sa capacité à mettre en place des politiques macro-économiques pour, entre autres, stabiliser la monnaie locale et les prix. La question est la suivante : une telle politique de sanctions est-elle vraiment le meilleur moyen d’aider les Afghanes et les Afghans, sachant que les Taliban, eux, ne sont pas affectés? Pour information, je suis à Kaboul en couple, mon épouse travaille pour une ONG médicale.