Cette semaine encore, des auditeurs s’étonnent du ton enthousiaste de certains bulletins météo et souhaiteraient davantage de retenue et de cohérence au regard du contexte climatique
Depuis plusieurs mois, des auditeurs nombreux vous font part de leur agacement au sujet de la tendance des flashs météo où tout est fait pour valoriser le « grand beau » temps et déplorer l’arrivée des nuages. Ce dimanche 18 septembre, à la fin du journal de 19h, la nouvelle officiante de la rubrique, exultait à l’idée que l’anticyclone présent chez nous maintiendrait la dépression sur les îles britanniques. Et pourtant cette sécheresse historique persiste et la pluie continue à manquer dramatiquement chez nous.
En ces temps de sécheresse, j’ai été choquée par le bulletin météo de ce dimanche matin, 18 septembre, où « l’anticyclone nous protège du mauvais temps… ». Les Parisiens se rendent-ils compte que la terre a soif et que le « mauvais temps » c’est justement l’absence de pluie ? Merci
« Du grand grand beau temps »…tous les matins, encore ce mardi 20, ce sont les mêmes mots à l’antenne de France Bleu Occitanie (Toulouse). Comment les comportements peuvent-ils changer si on laisse croire que les dérèglements climatiques finalement c’est très sympa puisqu’on a du « beau » temps ? A Toulouse nous souffrons de sécheresse et plusieurs fois de la canicule durant l’été. Je sais que Radio France est engagée sur ces questions-là…
Fidèle auditeur de France Inter, je suis stupéfait de la ligne éditoriale des bulletins météo de la chaîne, qui, sous couvert de bonne humeur font la promotion de la chaleur et du soleil, et se réjouissent toute l’année du maintien ou retour du soleil. Habitant dans le Sud du pays, nous sommes nombreux à souffrir de l’évolution du climat, et conscients qu’il faut agir. Je vous en supplie, demandez à vos présentateurs d’en faire autant …ou remplacez-les.
Cher France Inter, Le traitement des bulletins météo me semble en ce moment en dehors des réalités. Nous sommes encore dans une période où nous (je) espérons la pluie et le temps sec reste présenté comme une bonne nouvelle. Par pitié, attendons que les nappes phréatiques et les fleuves soient rechargés pour nous réjouir du temps sec. J’habite à Nantes. Nous sommes en crise sécheresse depuis un mois. Nous venons de frôler des coupures d’eau dans une agglomération de plus de 600 000 habitants. Donc, pitié encore, quand il pleuvra, annoncez cela comme une bonne nouvelle. Que la pluie soit avec nous. Auditeurement
Concernant les pratiques des journalistes, il serait grand temps de changer les messages décalés des météorologues, sur l’arrivée du soleil, la crème solaire et autres messages niais
Ceci n’aide pas à la prise de conscience du public
Pourrait-on modifier le vocabulaire de la météo et arrêter de qualifier un temps ensoleillé comme « beau temps », et un temps pluvieux comme « mauvais temps ». Cet été, on avait envie d’inverser ces qualificatifs !
Je voudrais évoquer la manière dont est présentée la météo dans les médias. La météo est toujours vue en fonction des activités humaines et pas des besoins des milieux naturels. Soleil et chaleur ne sont pas forcément synonymes de beau temps, et la pluie n’est pas forcément une mauvaise nouvelle…
Merci pour vos émissions !