Votre reportage sur la restitution des œuvres d’art volées par les nazis m’a écorché les oreilles : quasi systématiquement le verbe “spolier” a été utilisé de façon impropre ! C’est le propriétaire de l’œuvre qui est spolié, et non pas l’œuvre. On attend sur les ondes de France Inter plus de rigueur…
Ce matin dans le journal on nous a parlé de « la patronne des députés écolos ».
Quelle est la définition du mot « patron » ?
« Personne qui commande à des employés, des domestiques”.
L’usage du mot patron est ridicule, grotesque, il faudrait parler de « présidente de groupe ». Et que dire de l’usage du terme « écolos » : niais, infantilisant, folklorique, caricatural.
On aimerait un peu plus de rigueur dans l’usage du langage sur une radio dite de service public.
Je suis incommodée par l’emploi de votre écriture inclusive. Il n’est pas normal qu’une radio publique, qui plus est France Culture impose cela aux lecteurs de vos articles sur internet. Vous devriez au contraire défendre une rédaction parfaite de la langue française. L’écriture inclusive relève d’une opinion
« politique » dont vous portez la propagande et qui va à l’encontre de votre mission de service publique qui s’adresse à tous les auditeurs. Vous n’avez pas pour mission d’évangéliser les foules au wokisme. Merci de le rappelez à vos rédacteurs.
Je vous écoute tous les jours des Etats-Unis et vraiment je trouve qu’il y a beaucoup trop de mots « américains » dans tous vos programmes. C’est dommage car je pense que la langue française est assez riche, même si toutes nos technologies avancent à vitesse grand V, et que certains mots n’existaient pas. Je pense que c’est une solution de facilité, ou simplement pour que votre audience puisse s’identifier.
A propos des cinquante ans de Libération, vous avez dit : « cinquante Zannées… ».
C’est tout à fait incroyable. Même si je suis sûrement le seul à m’en émouvoir, je crois pouvoir conseiller les auteurs nombreux de pataquès journalistiques : ne lisez pas vos chroniques mal rédigées, apprenez-les ! Comme De Gaulle en son temps, ne vous accordez aucune faille possible.
En outre, si les chroniques étaient rédigées avec rigueur, ces dits-pataquès ne se produiraient pas : par exemple, dans votre article, vous eussiez pu lire « cinquante années » et non pas « 50 années », cette seconde solution, celle de la facilité, ne correspond pas à la rigueur de l’écriture, où les nombres se doivent d’être écrits en toute lettre !
J’ai été très étonnée et déçue de la faute de français répétée plusieurs fois au cours d’un journal cette semaine.
Le verbe « spolier » signifie « Dépouiller (qqn) par violence, fraude ou abus de pouvoir ». Il est donc possible de spolier des juifs, mais une œuvre ne peut pas être spoliée (elle est volée).
Il est inacceptable que ce type de faute soit faite lors d’une émission écoutée par de nombreux auditeurs. La mission de service public de France Inter comprend l’obligation de soutenir l’emploi de la langue française (à la fois par l’emploi de mots français plutôt qu’anglais et par leur bonne utilisation).
Je vous remercie de rappeler aux journalistes le sens du mot « spolier » et d’insister pour cette faute ne se réitère pas.
Pouvez-vous arrêter, de jargonner en globish sans arrêt ? Le « care friendly » entendu à l’instant est insupportable et tellement ridicule. Ce qui est un comble quand on s’appelle FRANCE Inter et que tout est exprimable de façon compréhensible en français. « L’attention portée aux autres » par exemple. Bon d’accord c’est moins snob.
N’y a-t-il un mot français pour “care” ou sommes-nous obligés de parler franglais !?!?!?
Même question pour la plupart des thèmes de vos émissions qui font une large place aux vocables anglo-saxons… Pourquoi pas des vocables tibétains ou maoris ?
Merci à Laurent Doulsan, qui nous parle français : « le feu a été maîtrisé mais pas entièrement éteint ». Cela nous change de ce que j’ai entendu par ailleurs aujourd’hui sur France Info, dans un mélange d’anglicisme et de charabia « un feu sous contrôle mais pas fixé ».
Déception samedi en écoutant l’un des présentateurs dont j’apprécie beaucoup le professionnalisme et qui s’exprime le plus souvent dans un français impeccable avec le souci des liaisons et un vocabulaire riche, nous parler de “cold case” !!??! Sérieux ?! Pourquoi ne pas employer l’expression française “affaire classée” ? Je suis certain que beaucoup ne comprennent pas ce qu’est un “cold case”. Vraiment dommage.
Entendu sur Franceinfo dans la bouche de votre journaliste à Banyuls : « la suie sur la combinaison des pompiers laisse présager la nuit qu’ils ont passée ». Pour rappel :
– présage : signe grâce auquel on croit pouvoir connaître, annoncer l’avenir
– présager : annoncer ou d’indiquer ce qui va se produire dans un futur ou dans un avenir plus ou moins proche. Par extension, conjecturer sur ce qui est plus ou moins susceptible de se produire dans le futur. Dire qu’on peut présager un fait passé est donc une absurdité.
J’écoute votre émission, très intéressante, comme d’habitude. Par contre je suis exaspéré d’entendre autant de mots anglais.
Je ne comprends pas la moitié des choses.
Je me coupe de plus en plus de France Inter pour cette raison.
S’il vous plaît arrêtez ce salmigondis. Parlez français !!!!
Encore entendu à l’instant dans le journal de 16 heures, « la déclaration d’impôts … » ! Pitié, il s’agit de la déclaration de revenus. Sincères et fiscales salutations.
Nous ne pensons pas qu’il soit judicieux pour un journaliste responsable d’annoncer, je cite : « une explosion des cas de méningites chez les enfants » un lundi matin…
Cela n’est pas de l’information.
On parle d’augmentation des cas mais pas d’ « explosion ». Ce terme contribue à créer du stress inutile.
Voilà ce que l’on souhaitait exprimer.
L’expression « marquer le pas » largement utilisée pour qualifier les manifestations du jeudi 13 avril est mal utilisée : elle signifie, au sens premier : marcher « sur place », ne pas bouger.
Secondairement, elle a été employée pour ne pas parler de la nette baisse, – 20% du nombre de manifestants.
C’est un cumul d’une erreur et de la diffusion d’une information fausse.
Entendu ce samedi matin votre chroniqueuse demander à son invité de lui « pitcher » le début de son spectacle. Sans commentaire.
La langue française n’est-elle pas assez riche pour que vous utilisiez constamment des anglicismes ? Creusez-vous les méninges, je suis sûre que vous allez trouver !
Savez-vous pourquoi tous les journalistes de vos rédactions prononcent la NUP le groupe de la NUPES ? On peut discuter de la pertinence de ce nom mais comme il s’agit d’un acronyme, ne pas prononcer le E et le S final, revient à ne pas tenir compte des mots Écologie et Social.
Fidèle auditeur de votre émission j’ai pu constater régulièrement l’emploi du mot « schizophrène » par plusieurs de vos invités et ceci en dehors de toutes considérations médicales. Depuis longtemps les associations de défense des patients militent pour lutter contre la stigmatisation des malades. L’emploi de ce terme ne contribue pas à cette démarche.