J'ai l'impression que la mode s'est répandue chez les journalistes, sur la plupart des chaînes, de ne pas tenir compte des points et des virgules qui rythment une phrase lue et de respirer quand ça leur plaît. Il était déjà assez "chic" de prendre une respiration entre un prénom et un nom de famille, ou entre un adjectif et un substantif, mais certain-e-s en arrivent même à ne pas marquer de pause entre deux sujets, transformant leur lecture en course d'obstacles et perturbant la compréhension par l'auditrice ou l'auditeur, qui doit rétablir dans sa tête la structure de la phrase, donc de l'information.
Un exemple : j'ai entendu une journaliste dire sans respirer "Elle était enceinte côté sport". A l'auditeur de comprendre que "elle était enceinte" était la fin d'une phrase, et "Côté sport" non seulement le début d'une autre phrase, mais l'introduction d'une autre rubrique du journal.