Dans un podcast plébiscité par les auditeurs, Clémentine Vergnaud, journaliste à franceinfo, avait témoigné de sa vie face à la maladie. Atteinte d’un cancer des voies biliaires, Clémentine Vergnaud est morte le 23 décembre dernier, après un an et demi de lutte acharnée. Elle avait 31 ans. Les auditeurs lui rendent hommage :
Très émue d’avoir écouté d’une traite la 2ème partie du podcast, quelle dignité et authenticité dans les paroles de Clémentine, un cadeau pour les auditeurs, pour ses proches. Une réalisation tout en pudeur et en délicatesse comme elle, ce témoignage m’a bouleversée. Je suis psychiatre à l’hôpital, loin du cancer, mais je garde aussi gravées ses paroles sur le lien soignant patient si essentiel et passé encore trop souvent au second plan. Elle a laissé une trace indélébile pour tous ceux qui l’auront écouté et l’écouteront.
J’ai été bouleversée par le podcast de Clémentine Vergnaud, découvert six mois après sa sortie sur France Info, à savoir au moment de l’annonce de son décès. Quelle profonde humanité s’en dégage. Quel regard lucide et au large spectre elle a porté sur sa traversée de la maladie, en détaillant tous les aspects de son quotidien de malade, de jeune femme. Ni malade du cancer ni accompagnante, mais mère d’une jeune femme touchée par la maladie psychique, je me suis retrouvée dans certaines réflexions qu’elle a livrées : la vie bascule, et cela change notre regard et certaines relations, certaines interactions. On ne sait pas si « ça va aller » comme aiment à s’en rassurer ceux qui ne savent comment réagir, mais être présent et à l’écoute est le plus précieux don qu’on peut faire à ceux qui traversent des épreuves de santé, quelles qu’elles soient. J’ai aussi constaté combien être attentif à la vie en soi et autour de soi + mettre l’amour au centre sont deux priorités absolues. S’entourer à un moment d’autres malades qui passent ou sont passés par là (les « petites mamies » du club de sport adapté de l’épisode 5 !), quel soutien réciproque utile et formidable : ma fille le vit aussi. Merci à Samuel Aslanoff pour cette brillante idée de ce podcast. Merci à Clémentine d’avoir laissé plus qu’une trace : une étoile lumineuse qui brille, guide et guidera les malades comme les accompagnants, et même les médecins, le monde médical. Pour une meilleure compréhension du vécu des patients, une meilleure écoute en remettant l’humain au centre des soins (comme elle l’évoque dans l’épisode sur l’annonce). Je vais découvrir la suite du podcast. Un immense merci à Franceinfo. Une pensée chaleureuse à son mari et sa famille.
Je suis infirmière. Je travaille en oncologie depuis 20 ans dans différents services. Le cancer c’est mon quotidien dans ma vie professionnelle et dans ma vie personnelle avec deux cancers. Un à 30 ans et un à 40 ans. Le deuxième reviendra. Quand ? Je ne sais pas. La vie continue. Le témoignage de Clémentine est bouleversant. Quelle lucidité, quelle intelligence face à la maladie et à la mort… Elle expose à travers ce podcast un cheminement si pertinent. C’est surtout sur le plan professionnel que ce podcast me touche. Chaque jour, je vois des malades à qui on fait une annonce de cancer. L’annonce d’un diagnostic grave, la mort, cela fait partie de mon quotidien. Le témoigne de Clémentine nous oblige à ne pas oublier que derrière chaque cancer il y a un être humain. On le sait. On essaie de faire preuve de bienveillance dans notre pratique. Son témoignage nous rappelle directement et indirectement les écueils dans lesquels il ne faut pas tomber. Je partage ce podcast avec mes collègues soignants. Un grand merci.
Je viens d’écouter le podcast du journal de Clémentine (ma vie face au cancer) et je vous remercie.
Mon épouse est décédée d’un cancer il y a moins de 6 mois après plus de 3 années de traitement.
Je regrette de ne pas avoir écouté cela durant sa maladie …. Cela m’aurait aidé.
En tout cas merci et bravo pour ces émissions et le format de 10 minutes est bien pour pouvoir avoir des coupures.
De la part d’un vieil (J’ai 63 ans et j’ai dû vous écouter de mes 17 à 60 ans )…. Auditeur de France Inter. Je ne suis pas du genre à dialoguer et donner mon point de vue mais là cela m’a ému et j’ai souhaité vous dire bravo.
Merci à Clémentine Vergnaud et les personnes qui l’ont aidé à réaliser ce podcast. Bouleversée, émue, reconnaissante. Il y aura un avant et un après l’écoute de ce podcast. Au bénéfice j’en suis sûre de ce que je vis avec ma maman actuellement. Mille mercis, et de tout mon cœur à la famille de Clémentine.
L’écoute du podcast de Clémentine Vergnaud a été pour moi un véritable électrochoc, quelle force, quelle densité, quelle intelligence dans cet enregistrement. Merci Clémentine, sans oublier son mari tellement sincère et émouvant à la matinale de France Inter. Merci Radio France pour ce document de très haut niveau et utile à tous, malades, proches, aidants et soignants
J’ai été profondément touchée par le podcast de Clémentine que j’ai découvert le jour de sa mort. Je suis infirmière cadre de santé et je forme les infirmiers et les futurs infirmiers notamment sur les questions de la maladie grave et de la fin de vie. Clémentine espérait que son podcast serait utile à au moins une personne, sachez que son témoignage sera proposé comme point d’ancrage d’une réflexion aux soignants en formation mais aussi aux bénévoles qui interviennent à l’AP-HP. Une auditrice, infirmière cadre de santé, responsable pédagogique au centre de la formation continue de l’APH-HP.
Je souhaitais simplement vous transmettre tous mes remerciements après l’écoute intégrale aujourd’hui du podcast consacré à Clémentine sur le cancer. Votre justesse, votre sensibilité, vos choix éditoriaux en font un moment d’écoute à la fois intime et salutaire, pour moi qui ne suis pas malade mais qui, bien sûr, comme tout le monde, ai connu des gens atteints par cette horrible maladie. Merci
Je viens d’écouter tous les podcasts de Clémentine Lecalot-Vergnaud. Ils m’ont bouleversée. Aussi, je tiens à la remercier profondément, avec l’assurance que ces mots lui parviendront. Merci du fond du coeur pour ce partage magnifique, tellement rempli de sincérité, d’humilité, de courage, de mots justes, d’amour, de vie en fait… Toutes mes pensées vers ses proches et un grand remerciement à votre chaine et à l’équipe qui a réalisé ce podcast.
Fidèle auditrice de Radio France, j’ai écouté le podcast « Ma vie face au cancer » diffusé via FranceInfo. Ce podcast que j’ai trouvé de qualité exceptionnelle m’a bouleversé.
Merci pour votre travail.
Je suis une auditrice très régulière de votre radio et j’apprécie beaucoup vos émissions et la manière dont vous traiter les informations. Je vous écris au sujet du podcast “le journal de Clémentine”. Je tiens à vous présenter mes sincères condoléances pour cette collègue que vous avez perdu et qui a été si courageuse de partager dans ce podcast tous son parcours dans la maladie. C’est si précieux. J’ai perdu mon père et une amie de cancer en peu de temps et c’est très réconfortant et très émouvant évidemment d’écouter ce podcast parce qu’elle met des mots sur des vécus que moi en tant que personne non malade je ne peux pas avoir. Des mots justes, percutants.
J’ai été bouleversée par le podcast de Clémentine.
Son témoignage de femme amoureuse qui souffre m’a rappelé celui de Frida Kalho qui se peignait avec son corset ou avec Diego dans sa tête. Clémentine était une artiste des mots, qui a su transmettre la tragédie qui l’a transpercée. Je la remercie.
Cela fait plusieurs fois que j’essaye de vous écrire un message correct. Je fais, je refais, je refais. Je crois que la simplicité est la meilleure des choses. J’ai été très touché et bouleversé par votre émission spéciale en mémoire de votre collègue décédée. Vous êtes tous là chaque jour à nos côtés. Vous faites partie de nos foyers et de notre quotidien aussi il me paraît normal en ce triste jour de vous présenter mes sincères condoléances en mémoire de votre jeune collègue. Et surtout de grandes pensées pour ses proches. Je ne suis qu’un simple auditeur mais je tenais à vous adresser toutes et tous une pensée affectueuse.
Je viens de voir l’annonce de la disparition de Clémentine sur le bandeau de France Info. J’avais écouté son podcast, il y a quelques mois, avec beaucoup d’émotions : émotions dues à mon statut « d’ancienne malade” du cancer du sein, mais surtout émotions dues à mon statut de mère. Ma fille a 37 ans. Clémentine aurait pu être ma fille. En cherchant son nom sur internet, j’ai découvert que vous l’aviez invitée dans votre matinale et j’ai mis un visage sur ce nom. Le visage du courage, de la peur de mourir, du désir de laisser une trace. J’ai ressenti votre émotion lors de cette interview, cette envie de pleurer que nous éprouvons tous face à la mort qui guette un enfant ou un jeune adulte, ce sentiment de révolte face à l’injustice de cette maladie qui s’abat brutalement sur des personnes qui ont toujours « tout fait pour ne pas être malade ». Ce soir, je pense à ses parents, à leur douleur indescriptible, à leur chagrin sans fin, à leurs Noëls qui n’auront plus jamais le goût du bonheur en famille. Le mot « condoléances » paraît tellement dérisoire, même si on y rajoute l’adjectif « sincères » …je parlerai plutôt de « solidarité », de « compassion ». Clémentine laissera pour toujours une trace dans ma mémoire et dans celle de nombreux auditeurs, touchés par son témoignage, par sa fraîcheur et sa maturité, par sa sincérité et sa précision…c’est le meilleur hommage que nous pouvons lui rendre.
J’ai appris l’existence de Clémentine Vergnaud le jour de son décès, en écoutant Franceinfo. C’est ainsi que j’ai découvert son podcast. Ce simple message pour vous dire que j’ai pris une claque d’émotion, de vérité et de partage. Si Clémentine se posait la question de laisser une trace, elle aura réussi en ce qui me concerne, à travers son témoignage courageux et lumineux.
A l’attention de la famille de Clémentine Vergnaud.
Bonjour, J’ai écouté les 10 podcasts de Clémentine. J’ai découvert une femme courageuse et généreuse. Avoir raconté son parcours de malade avec autant de justesse et vérité (ayant eu moi-même un cancer à l’âge de 32 ans), j’ai revécu les étapes de la maladie. À l’époque, je ne me rendais pas compte de ce que signifiait le mot carcinome et quand on comprend, on bascule très vite dans un autre monde, et on se retrouve très vite sur cette île dont elle parle…. Je sais qu’elle est partie ce 23 décembre, et même si je ne la connaissais pas personnellement, son récit fait écho à mon ressenti de l’époque. Même si la maladie est maintenant derrière, à chaque fois où je dois retourner faire les contrôles de routine, je sens une boule de stress revenir. J’ai toujours peur qu’on me trouve autre chose. Il m’est arrivé d’avoir d’autres soucis de santé sans rapport avec ma maladie et le médecin en prononçant uniquement le mot biopsie m’a fait sangloter de suite…. Merci à Clémentine, elle voulait laisser une « trace » de son passage sur terre, et bien elle a réussi et je ne l’oublierai pas, à chaque fois que j’aurai une épreuve, je repenserai à sa voix, à son parcours et cela me donnera la force de libérer la parole et de mettre des mots à mes propres maux car je n’ai jamais réussi à en parler et à dire ce que j’ai pu ressentir par le passé. J’étais comme paralysée… Son témoignage est vraiment utile, il faut le rendre accessible aux malades mais pas uniquement, aux proches, c’est important. Je suis triste de ne pas avoir pu échanger avec Clémentine. Je présente mes profondes et sincères condoléances à sa famille, ses parents, ses frères et sœurs, ses nièces et neveux et à son mari. Les mots n’ont aucun poids face à la perte d’un être cher.
J’apprends avec tristesse la disparition de Clémentine Vergnaud. Son témoignage et son courage m’avaient grandement impressionné. Je pense à sa famille et ses proches, et à la grande famille de France Info qui perd l’une des siennes.
Je tenais à exprimer mes plus sincères condoléances. Clémentine Vergnaud laissera une trace comme elle le souhaitait, mais aussi un vide pour tous ceux et celles qui avaient la chance de la côtoyer et de partager sa vie.
Depuis hier soir, le décès de Clémentine Vergnaud tourne en boucle dans ma tête : j’ai été bouleversée à l’écoute de son podcast il y a quelques mois, en tant qu’ancienne malade du cancer mais surtout en tant que mère. Son courage, sa maturité, sa sincérité, sa franchise concernant ses peurs et ses sentiments étaient émouvants. Elle voulait « laisser une trace » …. Et elle va laisser une trace profonde dans ma mémoire et dans celle de nombreux auditeurs. Mais pour aller au bout de ce souhait, je suggère à Radio France de créer le prix Clémentine Vergnaud. Un prix qui récompenserait un jeune journaliste pour la qualité de son travail, de ses reportages, de ses interviews, de ses récits de vies hors normes, de destins particuliers. Un prix qui permettrait d’entretenir sa mémoire et qui laisserait pour longtemps la trace d’une jeune femme dont le destin et les rêves ont été brisés mais qui n’a pas baissé les bras et a su faire honneur à son métier et à l’institution pour laquelle elle travaillait.
Je suis infirmier libéral. Je fais des soins à domicile depuis 33 ans et j’ai été complètement touché, complètement ému par le décès de clémentine Vergnaud. J’ai écouté son podcast hier dans son intégralité Quel message d’amour de la vie, quelle force que son témoignage. Je vis par procuration via mes patients cancéreux les épreuves qu’elle a subies. Quelle profonde injustice que de partir si jeune, 31 ans. Pfff j’appelle ça la roue de l’infortune, ça tombe parfois sur toi sur moi, sur lui sur elle… Je ne connaissais absolument pas Clémentine, mais que vous sachiez, que sa famille sache qu’elle va désormais m’accompagner tout au long de mes soins, la chambre implantable, les injections, les prises de sang, les débranchements de chimio à domicile, les mots de soutien et de réconforts et trop souvent les larmes de chagrin et de tristesse. Ce soir je pense à elle, à sa famille et à vous qui l’avez aimé. Un de mes patients en fin de vie vient de décéder y a 2 heures. J’ai tenu sa main et réconforté son épouse et ses enfants. J’ai eu la sensation que Clémentine me souriait de là-haut et m’a aidé, moi soignant a diffusé ces mots un peu creux, mais ô combien puissants pour ceux qui les ont entendus. La vie continue, the show must go on, mais la vie de Clémentine, bien trop courte n’était pas vaine loin s’en faut… Toutes mes profondes condoléances à vous qui avez eu la chance de la connaître et de la fréquenter. Assurément c’était une très belle personne !!
Quelle tristesse d’apprendre le décès de Clémentine Vergnaud. Toutes les vies se valent, mais ce décès prématuré et pourtant annoncé, vient cristalliser les injustices que l’on ressent, parce qu’on ne comprend pas, qu’on n’accepte pas que la mort frappe des jeunes, des purs, des « gentils ». Clémentine nous a parlé de la maladie, de « sa » maladie avec sa fin inéluctable et donc de la mort comme seul point d’orgue, comme on ne le fait pas…. Elle ne l’a pas fait entre 2 portes, les yeux baissés, les mots murmurés. Elle nous en a mit « plein la gueule », nous a regardé dans les yeux et nous a dit tout ce qui l’a traversé, sans rien attendre de nous, témoins bien impuissants. Elle souhaitait laisser sa trace, elle l’a fait magnifiquement, nous laissant lessivés devant la profondeur du récit. Puissions-nous la garder dans nos cœurs, y puiser la richesse d’une humanité grandiose révélée par une si belle âme.
Je présente mes plus sincères condoléances à ses proches et à vous Franceinfo sa famille de cœur.
Un immense merci à Clémentine Vergnaud pour le legs désormais tristement posthume de son témoignage sur son amour de la vie, sa douleur, la maladie, ses peurs, la mort. Mon immense reconnaissance à France Info pour l’audace de nous le partager en toute vérité. Qu’il est bon de nous inviter d’une si profonde sincérité à la conscience de notre commune et irréductible fragilité d’êtres vivants que nous sommes. Puisse votre station nous y inviter plus souvent. Vous adressant à vous et à ses proches mes pensées les plus tendres. A l’image de cette si puissante tendresse chantée par Bourvil. La tendresse dont nous avons tant besoin pour nous mettre en communion les uns les autres, bien loin de la comptabilité macabre et déshumanisée des violences de par le monde que « vos » informations charrient bien trop souvent avec elles.
Je vous envoie ce courriel au milieu de mon écoute du Journal de Clémentine car je suis très émue et touchée par ses mots et sa façon de raconter la tragédie qu’elle vit. Ce podcast est formidable, elle est extraordinaire. Merci à elle et bon courage à ceux qui restent, sans elle, ils peuvent être fiers et heureux de l’avoir connue.