Voici le message que j'ai adressé à l'une des rédactions de France Inter le 27 juillet ; le pire, c'est l'inertie et l'absence visible de s'amender.
C'est reparti. J'écoute tous vos journaux lorsque je suis chez moi. Lors des précédents JO, la manie est venue à votre rédaction d'utiliser le mot BRELOQUE, comme si c'était un synonyme de MÉDAILLE. Depuis, ça semblait s'être calmé. Je ne sais trop qui est allé s'imaginer ça, en consultant mal un dictionnaire de synonymes, mais non : BRELOQUE est un terme PÉJORATIF. Remporter une breloque, c'est remporter un prix de peu de valeur. Ne pas maltraiter la langue, et du coup les athlètes qui vont remporter ces prix, ne pas maltraiter la langue, c'est le b-a ba de votre travail de journaliste. La maltraiter, c'est négliger votre travail. Par ailleurs, vous ne faites jamais de conférences de rédaction pour traiter ces points, ou vous vous imaginez, malgré les quantités in ouïes de fautes de français qui passent à l'antenne, que vous parlez si bien français que vous n'avez aucun besoin de vous corriger entre vous ?