Le symptôme de la breloque
Les Jeux Olympiques et paralympiques sont clos, donc on peut refermer pour quatre ans le dossier "breloque". À moins, à moins que les breloques ne soient qu'un symptôme,, et le mal bien plus grave. À moins qu'il ne s'agisse que de la partie très visible d'un problème bien plus profond au sein de la rédaction de France Inter. En effet, ayant travaillé quelques années dans un hebdomadaire de presse écrite, entre autres en tant que secrétaire de rédaction et correcteur, j'ai pu constater que tous les rédacteurs ne sont pas d'une pratique parfaite de la langue. En radio, je ne sais pas qui écrit les textes qui sont dits à l'antenne, mais une chose est certaine : il est sensé y avoir un rédacteur en chef, ou une personne qui révise les textes dits. Et je n'ai pas entendu dire que dans quelque médium d'information que ce soit, le bon usage de la langue française ne fasse plus partie des obligations liées à cette fonction. Idem pour la direction de la rédaction. Je préfèrerais ne pas avoir à évoquer de quelle façon l'absence de maîtrise du français a pu échapper aux employeurs lors de l'embauche de chacun de ceux dont nous sommes condamnés à subir l'ignorance, en qualité d'auditeurs. Beaucoup des fautes relevées étant répétitives ou proches, une formation collective (ça existe, les employeurs cotisent entre autre pour ça), un travail de fond incitant chacun à s'améliorer, un lieu pour échanger les problèmes de chacun plutôt que de les taire collectivement, ne seraient pas superflus. En effet, les remarques, visiblement, n'étant pas, soit effectuées par la hiérarchie, soit prises en compte par les fautifs, ce que pensent et les fautes que constatent les auditeurs, tout celà reste lettre morte. Il est également pensable que, du fait de ses propres faiblesses, la hiérarchie ne soit ni à même ni très désireuse de traiter le problème. Sinon, il serait sûrement en cours de résolution. Ce qui n'empêchera pas qu'aux prochains JO la France remportera sûrement moultes breloques !