Si quelqu’un peut m’expliquer pourquoi Radio France a adopté comme la presse écrite, le mot « casting » pour nous informer sur les futures nominations de ministres ? On nage-là en plein délire de la politique comme fiction ou spectacle ! Le recrutement de femmes et d’hommes politiques pour leur aptitude à prendre des décisions qui influeront sur notre vie quotidienne, n’a rien à voir avec le choix de mannequins, d’acteurs ou de figurants par un producteur, ou alors, dîtes-moi, l’emploi de ce terme, c’est un acte manqué ! La politique serait trop devenue un spectacle, une série à suspense, du grand Guignol quelquefois ? Suis-je la seule à être dérangée par « casting » dans ce contexte ! Merci !

Il est lassant de constater l’usage systématique du mot « casting » à l’occasion de la formation du nouveau gouvernement, comme de la Commission Européenne. Quand prévaudra enfin une déontologie du français sur vos antennes ?
Un de vos journalistes continue de se gargariser de « think tank », hier lors du journal, nous avons eu droit à « story telling » à propos de Nicéphore Niepce (!).
Tout ceci est pitoyable, à quand des amendes pour les contrevenants ?

Lors de votre chronique sportive sur France Inter j’ai entendu 2 fois le terme « performer » en tant que verbe…
Or ce verbe n’existe pas (encore) dans le dictionnaire et je vous assure que cela ne passe pas. Respecter la langue française est une des missions du service public alors s’il vous plaît faites un effort avec les anglicismes. Je regrette tous les jours la disparition d’Alain Rey.

Ce soir c’est TOP ! Je vois que le mot greenwashing répété depuis de longs mois dans les médias devient un mot de la langue… de Molière (le pauvre…). Mais j’ai noté « bad buzz » « name on shame » (sauf erreur) et d’autres que je n’ai pas noté. Je vais faire un « burn out » avec tous ces « followers » etc…
Tous ces anglicismes font de la peine aux étrangers amoureux de la langue française mais apparemment pas aux journalistes qui aiment se flatter et jouir en répétant à l’envi ces mots décrivant une nouvelle tendance.
Ah ! Je viens d’entendre un green- je ne sais quoi qui est l’inverse du « washing » c’est génial ! Non honnêtement je n’en peux plus je coupe la radio…

Serait-il possible de substituer une expression française au jargon anglophone greenwashing ?

Je me permets une nouvelle fois d’interpeller les journalistes et autres intervenants de Radio France sur la généralisation du mode de questionnement familier « c’est quoi ? », « c’est qui ? » au lieu de « qu’est-ce que ? », « quel est ? », « quelle est ? ». En tant qu’ancien enseignant, je trouve ce relâchement de l’expression particulièrement démagogique car il est à mes yeux parfaitement conscient. Je comprends que dans le fil d’une discussion, on puisse utiliser un niveau de langue très familier. Mais pourquoi la norme devient-elle l’exception ? Je ne comprends pas pourquoi un journaliste interrogeant un invité lui demande d’expliquer un terme en commençant sa question par « c’est quoi » ? « C’est quoi la déflation ? » « C’est quoi la coexistence » ?
Je reviens aussi sur l’utilisation abusive du « mais pas que » qui termine une phrase, plutôt que « mais pas seulement », de « derrière » plutôt que « après » ou « ensuite » que je ne considère pas comme des tics verbaux, mais des signes de l’appauvrissement de la langue. Enfin, je suis inquiet de la multiplication des anglicismes « bêtes ». Je pense par exemple à l’utilisation, pendant les Jeux olympiques et paralympiques de l’expression « world ranking » ou simplement « ranking » (précédé d’un déterminant singulier) au lieu de « classement international » parmi d’autres abus.
Je vous remercie, tout en vous précisant que je suis un fervent auditeur de Radio France. J’aimerais simplement qu’il y ait et non « que yait » (comme on l’entend souvent) au sein de cette formidable institution, un peu plus d’égards pour notre belle langue.

Les commentaires des Jeux olympiques (et non des olympiades) ont confirmé que nous n’en sommes plus au franglais mais effectivement à un charabia de néologismes anglicisés. Par ailleurs nombre de journalistes, d’intervenants et même de responsables politiques ne savent plus prononcer quatRE, mètRE, bIen, eH bIen, iL, etc. mes oreilles de québécois subissent les quatte, les mette, les bin, les et bin, i, etc. et même par écrit dans ce courrier des auditeurs bien nécessaire. Merci.

En écoutant l’historien ce matin vers 8h30 ce mercredi sur France Inter, je suis en insurrection ! Arrêtez d’utiliser le mot “schizophrénie ». Je suis la mère d’un jeune atteint de schizophrénie. Nous nous efforçons vivre avec cette lourde pathologie que les médias continuent de mal mener.

Utilisation du terme « schizophrénie » le 18/09/2024 sur France Inter dans le grand entretien de 8h20.
Merci de considérer l’impact stigmatisant qu’entraine l’utilisation de ce terme schizophrénie, ou schizophrène, à tort et à travers, par les médias, les journalistes, et souvent les politiques.
A quand une émission sur la question de la stigmatisation des personnes en souffrances psychiques, en particulier ceux soufrant des troubles du spectre des schizophrénies, ou de bipolarité ?
En vous remerciant de transmettre ce message à vos journalistes qui utilisent ce terme, et même à l’historien de l’interview l’invité du grand entretien de 8h20, Mr. Emmanuel de Waresquiel.

Quand cesserez-vous , journalistes, chroniqueurs, invités, d’employer ce mot de schizophrénie ? Entendu dans le Grand entretien sur France Inter prononcé par l’historien invité. La langue française est riche. La schizophrénie est un TROUBLE GRAVE qui rend la vie si difficile aux malades et à leurs aidants.

On pourrait peut-être se calmer avec l’utilisation infantilisante de « mamans » et « papas » non ? Si on parle de boutchous et leurs parents, ok, mais bon, pour parler des parents d’un délinquant de 25 ans ou d’un adulte de 38 ans, ça, « mère » ou « père », ne sont pas des gros mots…

Nous sommes quelques personnes à nous sentir très… comment dire ? Impactées ! Notre vocabulaire parlé s’appauvrit terriblement. Il est décevant et grave que les « voix » de Radio France (notamment celles pour la plupart éminemment cultivées de France Culture) participent à cela sans broncher – à supposer qu’elles s’en rendent compte – et, de plus, influent par l’écoute sur l’oral et l’écrit actuels. C’est ainsi, entre autres, que « impact » et « impacter » ont fini par bâillonner l’expression des sens, concepts, images et nuances portés par une grande diversité de noms et de verbes, comme, par exemple, pour « impact » : Effet, conséquence, coup, choc, collision, secousse, portée, incidence, dommages, inconvénient, efficacité, influence, changement, modification, problème, bienfait, avantage, progrès, soulagement, dégâts, destruction, contrecoup, répercussion, retombée, retentissement, bouleversement, effondrement ; et, pour « impacter » : Toucher, marquer, affecter, concerner, choquer, heurter, frapper, cogner, remuer, changer, diviser, modifier, résoudre, bénéficier, avantager, arranger, déranger, bousculer, bouleverser, abîmer, briser, casser, détruire, démolir, ruiner, endommager, gâcher, détraquer, perturber, brouiller, dérégler, influer, influencer, percuter, (se) répercuter, retentir, distordre, écorcher, effriter, morceler, souiller, meurtrir, blesser, ravager, saccager, dévaster, anéantir ; puis : Faire progresser, faire mal, faire subir, faire souffrir, faire du tort ; et d’autres, chacun approprié à son contexte. Précisons que « impact » vient de « heurt » (effet d’une action brutale) et que « impacter » est un anglicisme très récent ; cependant ils peuvent de nos jours recouvrir des sens « neutres » ou favorables (ex. effet, progrès, changer, avantager). Ce nom et ce verbe sont employés par imitation et par facilité, comme des passe-partout ; mais on pourrait craindre qu’ils ne soient le plus souvent utilisés, sciemment ou non, par euphémisme, pour atténuer ou masquer des connotations… Nous le craignons ! Car, au fond, qui gagnerait à ce que nous ne parlions plus que d’impact, d’impacter, d’impactant ? (Impacteur et impacteuse sont-ils déjà nés ?) Qui cela arrangerait-il que nous en arrivions à si « mal nommer les choses » ? Pouvons-nous espérer que nos chères « voix » de la radio publique s’inspireront de ces deux listes incomplètes pour diversifier leur vocabulaire, l’enrichir, et que notre modeste message aura sur elles un, une ou de bénéfique(s)… ?

Pour votre information, le terme « judokate » n’existe pas dans la langue française, la personne de sexe féminin pratiquant cette discipline reste une « judoka ».
La langue japonaise ne féminise pas les noms des pratiquants d’arts martiaux.
Je me suis battue pendant les JO de Tokyo, ceux de Paris, et j’ai enfin obtenu que sur les ondes et dans les journaux, cet emploi soit respecté, du moins je le croyais.

Sur France Culture votre chroniqueur nous a respectivement gratifié de « … il sera taccompagné… » et de « … sera tavec nous… ».
Je suis déçu d’entendre une telle faute de français se répéter à la radio et ainsi influencer négativement les jeunes et ceux qui font la même faute.

Encore une fois ce matin, dans une émission de France Culture, le mot régulation (français, avec l’accent), a été utilisé dans le sens du mot anglais « regulation » qui signifie réglementation. J’avais déjà fait cette remarque pour une autre émission de la chaîne dont le nom déjà porte cette dérive vers un franglais inutile. Mais cela doit faire « bien » dans certains milieux. Dommage…
J’aime aussi la langue de Shakespeare (dans laquelle je travaille), mais je préfère toujours celle de Molière. Celle-ci est suffisamment riche pour exprimer tout ce que l’on a à dire dans notre monde moderne : dièse pour # (et non pas « hashtag », « challenge » pour défi, etc.) Nos amis québécois nous montrent une voie intéressante, nous devrions y réfléchir.
En attendant, et notamment sur France Culture, on pourrait attendre des radios du service public, un plus grand respect pour notre langue.

Plus ça va, plus la langue française est maltraitée sur vos ondes (nom propres écorchés ou déformés, liaisons non respectées ou « mal-t-a-propos », non-respect des h aspirés, conjugaison approximative, etc.) et dans vos écrits (vos textes sont-ils relus ?).
C’est lamentable. Quel manque de respect, et de la langue, et de vos auditeurs/lecteurs. Quelles actions menez-vous (si vous en menez…) ?
Le constat est le même pour toutes vos stations, à l’exception de France Musique, où, pour les émissions que j’écoute, la langue n’est pas maltraitée.
Heureusement, il reste des médias étrangers, vers lesquels je me tourne de plus en plus.

Entendu ce samedi sur Franceinfo : « la question de comment se passe le travail ». « de comment » : pour éviter cette monstruosité linguistique, il aurait suffit de dire : « la question de savoir comment se passe le travail ». On se demande comment un journaliste qui sort de Sciences Po peut nous infliger un tel charabia.

Entendu aux infos de 9h de Franceinfo : « ce qu’il s’est passé au Liban » à propos des bipeurs piégés. On dit « ce qui s’est passé ». Vous ne dites pas « qu’est-ce qu’il s’est passé ? », n’est-ce pas ?