Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique du Figaro, et Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis, ancien représentant permanent de la France à l’ONU, étaient invités dans le débat du 7/10 sur France Inter ce lundi 30 septembre.

Je suis un peu sidéré que lors du débat de 9h ce lundi matin sur la situation au Proche Orient il n’ait été fait aucune mention, et j’ai bien écouté, des victimes civiles. Ni sur Gaza et ni surtout au Liban. Or si je ne me trompe pas, ce sont 85 tonnes de bombes qui ont été larguées sur 6 grands immeubles qui ont conduit à la mort du chef du Hezbollah. Invisibiliser ainsi les victimes civiles contribue à mon sens à les faire disparaître du tableau, que ce soit pour un camp ou pour un autre. J’aurais aimé que Nicolas Demorand corrige cette omission en direct.

Débat atterrant avec une journaliste supplétive de Netanyahu. Les millions de civils déplacés depuis un an, les dizaines de milliers de morts et centaines de milliers de blessés, totalement absents !

Toujours un parti pris. Faire croire qu’en allant dans un quartier chrétien les Libanais seraient à l’abri. C’est mensonger. Les civils sont visés de manière indiscriminée. Plus d’un million de déplacés de toutes religions confondues. Ça suffit France Inter. Heureusement que nous voyons la vérité sur les réseaux sociaux.
On comprend mieux comment les précédents conflits ont pu être perpétrés. Honteux.

Merci à Mme Lasserre pour avoir clairement dit qu’Israël devait se défendre et je suis outrée par les propos de cet homme qui ose parler d’attaque modérée du Hezbollah le 8 octobre…. C’est scandaleux. Recevoir quelques missiles n’aurait pas dû générer une réaction de la part d’Israël… et si c’était la France qui recevait quelques missiles ???? Je trouve les journalistes très stoïques quand ils entendent de tels propos et je suis choquée par la presse française !!!!

Atterré d’entendre de vieilles analyses portées par des postures si anciennes. Ce petit peuple diplomatico-expert dont le conflit du Moyen-Orient est le gagne-pain. Le focus n’est pas le bon. Quand entendrons (écouterons-nous) les gens, sous les bombes ?