Sandrine Treiner, directrice de France Culture, au micro de Bruno Denaes pour évoquer les changements de la rentrée sur France Culture
Avant de parler de la rentrée, un mot rapide sur l’été de France Culture.
De nombreux messages d’auditrices et d’auditeurs, non pas pour protester, mais féliciter tous les producteurs. Mention spéciale pour « Pas si bêtes » qui a beaucoup plu : « Emission passionnante, surprenante », écrit Nathalie. Tout comme « Trois minutes à méditer » : « Bravo pour cette émission simple et lumineuse », nous dit une autre Nathalie. Sans oublier « Les grandes traversées », « Le grain à moudre de l’été ». et les « Matins » d’Olivia Gesbert, Matins qui, pour Claude, « ont été un régal ». Et Sylvie ajoute : « Merci pour cette matinale qui laissait la parole à des intervenants pas forcément connus, mais qu’on avait plaisir à découvrir, qui pouvaient s’exprimer calmement, sans question « clichés », sans querelles politiques sans intérêt ; et il y avait des nouvelles du monde culturel ; ce qui avait quasiment disparu entre 7 et 9 heures ».
La rentrée sur France Culture
La matinale est une alchimie difficile pour satisfaire les auditeurs d’une chaîne culturelle. Depuis lundi, les Matins de Guillaume Erner ont une nouvelle allure : un rythme plus fluide, une place clairement marquée pour la culture, le numérique, la musique, et aussi la féminisation de l’antenne, avec les présentatrices de journaux….
Beaucoup d’auditeurs écrivent encore leur crainte d’une place trop grande faite à la politique en cette année électorale. Marie, par exemple : « J’espère très fort que France Culture va revenir à ses valeurs authentiques et abandonner la politique-spectacle vide de sens et très bien traitée ailleurs. Place à l’histoire, à l’art, à la littérature, aux sciences qui donnent des repères profonds et complexes à l’auditeur en quête de savoir ». Sandrine Treiner assure que France Culture parlera de politique – c’est incontournable – , mais de manière différente. Il y aura notamment un journal de campagne mixé en musique…
Les émissions qui disparaissent
comme « Terre à terre », « Planète Terre » ; ce qui vaut pas mal de messages, ainsi celui d’Olivier : « Les thèmes traités par ces deux émissions étaient des questions fondamentales dont la compréhension par le grand public est un enjeu de survie ». Ces thèmes se retrouvent dans de nouvelles émissions. Et puis, attention, certaines émissions ont simplement changé de nom pour une meilleure lisibilité; exemple avec le « Salon noir » qui est devenu « Carbone 14 ».