Très souvent interpellé sur l’utilité de la contribution à l’audiovisuel public, nouveau nom de la redevance, le médiateur fait le point.
Qui la paie ?
Tout le monde ne paie pas la redevance. En effet, il faut être imposable à la taxe d’habitation, avoir une télévision ou tout dispositif permettant la réception des programmes télévisés au 1er janvier. La fixation du montant de la redevance et les modalités de sa perception ne relèvent pas de la compétence du CSA, mais de celle du Parlement et du Trésor Public. Le montant de cet impôt est de 137 euros. 27, 3 millions de foyers la payent et permettent de financer, entre autres, la radio.
À qui profite-t-elle ?
Cette contribution ne finance pas l’ensemble des chaînes de télévision et de radio, mais uniquement le secteur public de l’audiovisuel. Ce secteur public se compose de France Télévisions (les chaînes France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô et les chaînes publiques d’outre-mer, principalement), d’Arte France (la chaîne Arte), de Radio France (les stations France Inter, Franceinfo, France Culture, France Musique, FIP, Mouv et France Bleu, principalement), de France Médias Monde (Radio France internationale, les chaînes France 24 et TV5 Monde) et de l’Institut national de l’audiovisuel (INA).
Même si la télévision récolte la plus grande part, ce financement est l’un des seuls de la radio. Il est donc nécessaire à Radio France. Radio France est une société anonyme dont l’unique actionnaire est l’Etat, mais l’Etat, c’est nous tous par l’intermédiaire de la contribution à l’audiovisuel public… Les salariés de Radio France ne sont pas des fonctionnaires.
Le budget de Radio France
La contribution à l’audiovisuel public finance 89% du budget de Radio France. Le rapport d’activité 2015 l’a répartie par chaînes :
Les publicités, partenariats ou billetterie financent le reste de Radio France.
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