Nous remercions très sincèrement toutes les auditrices et les auditeurs pour leurs messages de soutien et d’affection reçus à l’annonce de la disparition de Mathieu Sarda, responsable de la programmation de la matinale de France Inter.
Léa Salamé et Nicolas Demorand lui ont rendu hommage mardi matin. Lors de cet hommage, à réécouter ici, Nicolas Demorand a prononcé cette citation si juste: « Le silence est l’étui de la vérité ». Ajoutons que le silence est un habit qui sied mal aux gens de radio. Certains, cependant, le portent avec élégance: ils travaillent dans l’ombre des voix. En coulisses, en régie, ils font vivre une antenne, lui donne son identité. Lancer des invitations, convaincre une personnalité de venir au micro – politique, chercheur, scientifique, sociologue, philosophe, écrivain, artiste – convier toutes ces paroles à circuler, c’est imprimer une marque à la radio. La matinale de France Inter portait incontestablement celle de Mathieu, sans que l’on entende sa voix sur les ondes. On peut faire de la radio et choisir le silence. Comme l’a rappelé Laurence Bloch, la directrice de France Inter, Mathieu adorait le théâtre et la littérature. En souvenir de son amour des mots, voici pour lui ceux du poète Fernand Séverin:
« Donnez-moi, s’il en est dans la langue des hommes,
Des mots légers, des mots tremblants, des mots ailés,
De ces mots que le vent semble avoir modulés,
Pour rendre , en leur douceur subtile et fugitive,
Tous mes tressaillements ignorés! »
Nous vous en proposons une sélection ci-dessous.
Emmanuelle Daviet
Médiatrice des antennes de Radio France
A travers les ondes ne nous parviennent que les voix des animateurs ; l’auditeur oublie que derrière chaque émission se trouve une équipe de programmation, de techniciens, documentalistes, collaborateurs divers et variés sans qui l’émission n’existe pas. Nous voudrions nous joindre, mon épouse, et moi à l’émotion ressentie ce matin et transmise par Léa Salamé et Nicolas Demorand en hommage à leur compagnon de route radiophonique. Merci de faire parvenir nos pensées à la famille de Mathieu Sarda. Deux fidèles auditeurs de Reims.
Une stupéfaction et des larmes aux yeux ce matin en entendant les mots de Léa Salamé et Nicolas Demorand sur la tristesse de toute l’équipe.
L’envie est forte de vous envoyer ma sympathie, ainsi qu’à toute l’équipe du 7/9 que j’écoute depuis de nombreuses années ; dont j’écoute ces noms énumérés le vendredi à 8h58 ; ceux qui font les coulisses… Je ne connais pas leurs visages, pourtant cet enchaînement de noms je le connais et résonne toutes les semaines.
Douces pensées à toute la famille et proches de Mathieu Sarda.
Cette habitude de vous écouter quotidiennement nous donne presque l’impression de faire partie d’une seule et même famille. Avec tout ce que cela implique de joie et de tristesse, de complicité et de désaccord.
Je ne connaissais pas Mathieu Sarda, il était surement ce cousin éloigné que l’on n’a jamais rencontré et dont on apprend le même jour toute son importance et ses qualités, et son décès.
Je ne peux que me joindre à vous, en soutien à toute l’équipe du 7/9 et bien sûr, la famille de Mathieu Sarda.
Mes plus sincères condoléances et ma plus profonde amitié.
Bonsoir à vous ma radio préférée, ma matinale appréciée,
Lorsque ce matin, j’ai entendu que Monsieur Sarda Mathieu était décédé, j’ai eu, comme vous beaucoup de peine et je partage votre chagrin. Je n’imaginais pas un seul instant, alors que tous les vendredis, vous rendiez hommage, chers intervenants du 7 – 9 h, aux équipes qui travaillent avec vous, que ce serait le dernier. Votre travail collectif ponctue ma vie, ne plus entendre votre message habituel de remerciements, sans son nom alors qu’il était un élément clef, sera une lourde peine. Comme auditrice fidèle, je partage votre chagrin à tous. Je me permets donc de vous faire part ma solidarité aux siens, puis à vous et enfin à la famille France Inter qui nous englobe vous et nous. Vous avez été toujours là avec nous, Monsieur Sarda, avec toutes les équipes de cette belle radio qui œuvre au quotidien pour nous informer, attiser notre curiosité, interpeller notre sens critique. Soyez en remerciés du fond du cœur. Respectueusement, ne vous oublierons pas.
Je suis une auditrice de la matinale d’Inter depuis plus de 10 ans maintenant. J’ai été profondément émue par l’hommage rendu à Mathieu Sarda ce matin par Nicolas Demorand et Léa Salamé.
41 ans est bien trop tôt pour quitter cette terre… Je ne connaissais pas cet homme mais ce nom m’est devenu familier puisque je l’entendais chaque vendredi prononcé par Nicolas ou Ali dans les remerciements en fin de matinale.
Du coup je suis triste sans connaître cet homme, ce nom qui m’a accompagné chaque semaine pendant tant d’années. Émotion étrange d’être triste pour un homme qu’on ne connaît pas…
Pour autant je souhaitais vous faire part de mon soutien…
Avec vous, la matinale d’inter par la pensée et les ondes
J’écoute la matinale d’Inter depuis… depuis… longtemps. Vous faites partie des meubles. Mon plus petit, Simon 3 ans, s’étonne quand exceptionnellement les voix de Nicolas Demorand, Léa Salamé, Thomas Legrand, Dominique Seux Charline Vanhoenacker ou Florence Paracuellos… ne résonnent pas dans la cuisine le matin. Vous êtes des voix familières.
Vous êtes des gens qui comptent dans notre quotidien, dans notre vie tout simplement.
Alors ce matin, quand j’ai appris cette si triste nouvelle, quand j’ai entendu Nicolas Demorand étranglé par l’émotion nous annoncer la disparition de Mathieu Sarda, dont le nom était connu de tous les fidèles, pas un vendredi sans que l’on entende Mathieu Sarda remercié, j’ai ressenti une profonde tristesse. Je ne le connaissais pas mais votre chagrin ce matin est devenu le mien. Pensées affectueuses à sa famille et à toute l’équipe du 7/9.
Ce matin vous m’avez fait pleurer en rendant ce si bel hommage à votre collègue et ami disparu. Bien évidemment, je ne le connaissais pas et je n’ai aucune légitimité à me sentir proche de vous et de votre peine. Et pourtant… Ce matin vous étiez comme deux amis blessés que j’écoutais avec empathie en buvant mon café au lait et qui me disaient tout leur chagrin d’avoir perdu ce garçon si proche. Ce matin j’ai pleuré avec vous. Ce matin vous étiez deux amis, tristes, que j’ai serré dans mes bras…
Bien sûr je ne vous connais que par ma radio qui amène vos voix jusque dans mon petit village du Perigord. Mais ce matin, elles m’ont tellement émue vos voix, que je vous adresse juste un petit coucou comme ça…
Bonjour Nicolas et Léa, et vous tous à France Inter. Je partage votre tristesse, la disparition de Mathieu Sarda c’est un peu de moi qui est parti aussi, j’ai le sentiment qu’un proche a disparu.
France Inter est ma famille de cœur, celle que j’ai choisi…
Merci pour votre présence à tous, au quotidien.
J’ai été profondément émue ce matin, lorsque Léa Salamé et Nicolas Demorand ont raconté sans détour ce que votre équipe traverse. J’ai eu une envie de serrer tout ce petit monde dans mes bras. Me prouvant s’il en était encore besoin que vous m’êtes très proches. De l’autre côté du transistor… Hauts les cœurs, les amis.
Votre matinale est mon métronome quotidien. Suis-je en retard ? A cet endroit, j’écoute Géopolitique. Si j’arrive après le début d’Augustin, je suis en retard !! Mais souvent je ralentis le pas pour profiter du billet humoristique ou de la revue de presse de Claude Askolovitch.
Vous avez dit ce matin que nous ne connaissions pas son nom. Eh bien si… Nous le connaissions, car vous citez les noms de vos collaborateurs et le nom de Mathieu revenait chaque fin de semaine. Je comprends désormais quelle importance, quelle place centrale il occupait et je veux m’associer à votre peine en vous demandant une seule chose. Continuez à nous éclairer tel qu’il l’aurait fait… Amitiés à tous
Je voulais transmettre mon amitié à N. Demorand et L. Salamé pour la perte qu’ils viennent de subir en la personne de leur collègue et ami. Je connaissais le nom de ce monsieur bien sûr. La mort d’un être jeune est inacceptable, si douloureuse qu’elle trouble la confiance que nous pouvons avoir dans la vie. Je vous remercie d’avoir partagé votre douleur. Votre émotion, votre chagrin m’ont touchée et je les partage un peu avec vous en espérant que le poids de cette perte sera un peu moins lourd. Avec mes amitiés et mes remerciements.
Par les voix de Léa Salamé et Nicolas Demorand j’ai appris ce matin le décès d’un de vos collaborateurs. Je ne le connaissais pas mais je dois vous dire que j’ai rarement été aussi émue en écoutant la radio tant votre douleur était présente dans vos voix serrées. Il a dû vous falloir beaucoup de courage pour témoigner sans vous effondrer. Je me suis arrêtée et j’ai pleuré. J’ai pensé fort à vous, à ses enfants, à son compagnon et je me suis dit qu’il avait de la chance d’avoir des amis comme vous. Courage et merci à vous.
Cher Léa et Nicolas,
Bravo pour cette matinale et bravo pour ce magnifique hommage à votre collègue Mathieu disparu ce weekend
Un simple auditeur fidèle à votre matinale mais qui vous écrit pour la première fois.
Je suis aussi émue que vous et vous n’avez pas à vous faire pardonner d’avoir partagé votre chagrin avec nous. Cela nous rapproche encore davantage. Merci pour votre délicatesse, votre intelligence et votre professionnalisme.
Je viens d’entendre la tristesse de Léa Salamé, de Nicolas Demorand et je souhaite, même si je ne connaissais pas le défunt leur apporter tout mon soutien de fidèle auditrice.
Je suis tellement habituée à les entendre chaque matin qu’ils font un peu partie de ma vie et entendre leur tristesse a fait monter les larmes à mes yeux. Je leur souhaite, je vous souhaite plein de courage pour traverser cette épreuve.
Bonjour à Léa Salamé et Nicolas Demorand, et toute ma sympathie pour le deuil de votre ami Mathieu Sarda, que nous ne connaissions pas pour la plupart d’entre nous mais que nous remercions a posteriori pour le rôle qu’il a joué dans votre matinale, ainsi que vous deux, pour nous en avoir parlé avec tant d’émotion et tant d’amitié !
Nous écoutons France Inter depuis plusieurs décennies, c’est dire notre âge. Le 7/9 est devenu incontournable au fil du temps. Tout comme d’autres émissions culturelles ou d’autres qui nous apportent la bonne humeur et le rire franc. Alors merci pour vous d’être là pour nous. Nous sommes tristes du décès de votre ami Mathieu. Nous vous adressons nos condoléances ainsi que nos meilleures pensées dans ces moments difficiles. Sachez que nous vous soutenons, même si ce n’est qu’en vous écoutant.
Continuez à nous émouvoir, à exciter notre réflexion, à faire ce beau métier de passeur d’ondes.
Avec notre amitié.
Auditeur régulier de France inter et de la matinale, j’ai eu envie pour la première fois de réagir aux propos de Damien Abad, jusqu’à ce que j’entende l’hommage à votre collaborateur qui m’a ému jusqu’aux larmes. Je vous souhaite donc à vous toutes et tous, à sa famille ainsi qu’à son compagnon tout le courage et la force nécessaire dans ces moments difficiles mais surtout cruels.
Une immense tristesse à l’annonce du décès de Mathieu SARDA.
Condoléances à ses proches.
Je suis auditeur de France Inter depuis…. toujours. Nicolas Demorand a annoncé la disparition d’un membre de l’équipe. C’était poignant et mes pensées vous accompagnent
Léa et Nicolas, le départ de Mathieu Sarda m’a saisie ce matin. J’entendais son nom chaque vendredi mais je ne connais rien de ces métiers de l’ombre. Vous en avez si bien parlé tous les deux. J’aime tant France Inter et tout spécialement le 6/9.
Courage et pensées émues à vous et à toute l’équipe.
Nous ne le connaissions pas, mais son nom était souvent cité.
Grâce à vous nous l’avons découvert et nous nous associons à votre peine.
Bien à vous et merci pour toute la qualité de vos émissions, de vos éditos, chaleur et intelligence jamais démenties.
Bel et émouvant hommage à quelqu’un que je ne connaissais que de nom puisque vous le citiez tous les jours. Mme Salamé et M Demorand, j’ai senti votre profonde émotion, vous faites partie d’une belle équipe de radio.
J’ai été émue (aux larmes, tant une mort peut en cacher une autre) par votre hommage rendu à votre ami matinal Mathieu, homme de l’ombre, fiable, efficace et sympa…Avec vous par la pensée, vous avec qui je prends rendez-vous tous les matins pendant mon petit déjeuner Amicalement
J’ai écouté avec émotion les mots que Léa Salamé et NIcolas Demorand ont posé sur leur peine d’avoir à quitter un collègue et ami Mathieu Sarda.
Non, vous n’avez pas à vous excuser de cette émotion que vous nous avez fait partager. Le fait qu’il ait fait partie des maçons qui ont construit cette émission, le 7/9 que nous sommes nombreux-euses à écouter, nous l’a rendu proche à nous aussi, puisque vous citiez son nom très régulièrement.
Je vous embrasse, toute l’équipe, ceux qu’on entend, et ceux qu’on n’entend pas.
Bonjour à l ‘équipe de la matinale,
J’ai été touchée par l’hommage à votre collègue Mathieu.
Merci pour votre partage et votre sincérité.
Bon courage à vous.
Bonjour Léa et Nicolas.
Depuis presque toujours (j’ai 74 ans), j’écoute avec bonheur France Inter. J’ai été très ému ce matin par le très bel hommage rendu par les animateurs à leur programmateur de de la matinale qu’évidemment nous ne connaissions pas. C’était magnifique ! Nous ressentions leurs larmes.
Monsieur Demorand, Madame Salamé,
C’était un inconnu pour moi, je ne connaissais ni son nom, ni sa voix, ni son visage…Ce matin, dans ma voiture, j’ai été très très émue par votre prise de parole concernant votre ami Mathieu Sarda, parti trop tôt, si jeune, laissant tant de monde aimant… Les ondes m’ont transmis votre vive et douloureuse émotion ; j’ai ressenti très profondément votre douleur ; mais aussi les grandes qualités qui faisaient cet homme, ce professionnel si enrichissant pour ceux qui l’ont croisé, cet être exceptionnel…Merci pour votre prise de parole en direct, pour lui, pour les siens…Bonne continuation à vous tous avec le souvenir de cet ami….il y a des êtres inoubliables…
Cher monsieur Demorand, je suis un fidèle du 7/9 (et du 5/9). J’ai été très ému par l’évocation de Mathieu Sarda que vous avez évoqué à la fin du 7/9. Merci pour votre message d’amour et votre émotion.
J’ai été ému par l’hommage que vous avez rendu à Mathieu Sarda. Je viens de voir une photo de lui. Il était beau, souriant, jeune. Je ne connaissais pas son visage, mais je connaissais son nom. J’écoute toujours quand vous remerciez votre équipe le vendredi. Vous êtes de très bons journalistes mais vous avez besoin de votre équipe.
Je ne peux faire qu’une chose, c’est apporter mon soutien à sa famille et son équipe.
Nicolas Demorand, vous avez subi un drame de cette sorte il y a peu. Vous n’avez sans doute pas souhaité en parler, mais d’autres en ont parlé sur France-Inter.