France Culture a rendu hommage à Milan Kundera, décédé ce mardi 11 juillet à l’âge de 94 ans. Les auditeurs ont salué cette programmation spéciale :
C’était l’imagination dans tout ce qu’elle a de plus réel.
L’humour dans sa face la plus sérieuse.
La description dans tout son abstrait.
Les revendications politiques à travers les histoires d’amours.
Il mêlait un tout qui contait le quotidien.
Il mêlait un tout qui contait la vie comme une fête. Celle de l’insignifiance. Une plaisanterie on ne peut plus sérieuse.
Chose étrange que de voir la disparition d’une personne qu’on ne connaît pas et qu’on fréquente tant.
Merci Mr Kundera.
Excellente « Matinale » ce matin sur France Culture, et notamment avec
les séquences concernant la disparition de Kundera.
Bonsoir Mr Finkelkrault,
Je suis une retraitée, peu cultivée, petite lectrice, mais qui éprouve depuis 7 ans un immense plaisir à vous entendre , à l’heure de son petit déjeuner, échanger, batailler quelque fois avec vos invités, contradicteurs ou non, mais toujours bien choisis et respectueux du débat sur des sujets plus intéressants les uns que les autres.
On pourrait dire de moi : « elle a peu de connaissances mais elle réfléchit ». Et grâce à « Répliques » vous m’aidez à combler mes nombreuses lacunes et à nourrir ma réflexion.
À cet instant, j’ai une pensée pour vous, venant d’apprendre le décès de Milan Kundera, que vous aimez, que vous admirez, auquel vous avez consacré une émission dernièrement.
J’entendais ce soir quelqu’un dire que « le XXème siècle se refermait avec le départ de Milan Kundera » …une époque, un homme, une histoire, un style, une intelligence…. Alors comment cela se pourrait-il ? Sa littérature a marqué de grands esprits qui seront autant d’étendards, pour parler de lui et de ses livres. Je vous fais un aveu, je ne l’ai jamais lu. Mais grâce à vous je ne l’ignore plus. Il y a toujours un demain. Aussi en profiterai-je pour me rendre dans une de mes librairies préférées ! Sincères remerciements et condoléances
Un grand absent à l’entretien sur Milan Kundera : Alain Finkielkraut ; c’est lui qui a écrit le mieux sur ce grand écrivain, qui était aussi son ami. Il aurait été à des coudées au-dessus de vos invités.
Cher Monsieur Finkielkraut
Nous apprenons aujourd’hui le décès de Milan KUNDERA. Et, si je le connais peu, je sais que c’est encore vous qui en parlez le mieux. En guise de preuve à ma conviction, j’ai rapidement retrouvé une interview que vous donniez en février 2020 à la revue Des Deux Mondes. Aussi, si votre agenda le permet encore, je serais ravi de vous entendre samedi matin prochain pour une « Répliques » qui lui serait consacré. Je serai en voiture avec des amis. Sur toutes les routes de France, on capte France Culture. Au plaisir de vous entendre bientôt.
Cher Alain Finkielkraut,
Je souhaitais vous exhorter à relire l’hommage à Stravinsky que Kundera formule dans « Les Testaments trahis ». En effet, il me semble que ses mots et ses positions vont à l’encontre de vos propres « opinions », ou « ressentis », je ne sais comment dire, ou peut-être surtout votre positionnement sur le rôle de la mélodie dans la musique. Il me semble vous avoir déjà entendu à plusieurs reprises exprimer vos regrets que la musique contemporaine ait perdu la mélodie. Voyez donc ce qu’en dit Milan Kundera dans ces pages et notamment dans le rapport à « l’expression des sentiments ». C’est vraiment précieux.