J’ai été stupéfait par l’évocation des attentats du 13 novembre 2015 par votre présentatrice du journal du 13 novembre 2025 sur France Culture qui a parlé de terroristes sans mentionner qu’ils appartenaient à l’islamisme radical, ce qui édulcore sérieusement le contexte de ces attentats et de la tragédie qui ont touché la France. Le terrorisme islamiste est pourtant bien la cause principale des attentats de cette période, que je sache.

Je proteste vivement contre le fait qu’un journal de France Culture le 9 novembre n’ait mentionné que le mot « terroriste » et à plusieurs reprises, pour rappeler les attentats islamistes du 13 novembre 2015, sans que jamais le mot islamiste ne soit prononcé alors que les auteurs condamnés définitivement par la justice sont tous des musulmans extrémistes, des islamistes ! C’est clairement une désinformation, c’est obscène et ignoble ! 

Comme tous les matins j’écoute l’humeur du jour de Guillaume Erner, petit concentré de précision et d’intelligence . 
Ce matin il a réussi l’exploit de traiter également et avec beaucoup de force la mémoire du 13 novembre et la libération de Boualem Sensal.

Ce serait bien d’avoir des invités avec des points de vue différents et contradictoires spécialement sur les questions économiques où la pensée économique orthodoxe domine les médias alors qu’elle est très contestable et qu’il serait sain de pouvoir en discuter et d’argumenter plutôt que d’en subir le narratif. Surtout ces temps-ci.

J’ai écouté aujourd’hui l’épisode de « l’invité des matins » du 10 septembre 2025, sur le thème de la taxe Zucman. J’ai récemment pris intérêt à ce sujet, et je cherchais à me renseigner plus sur le fond du débat. Favorable à plus de justice et moins de richesse indécente, je cherchais en ce moment à saisir un peu plus pourquoi on pouvait s’opposer à cette taxe, mais aussi pourquoi elle était censée être bonne. J’avoue avoir été un peu déçu. Pour une émission de France culture, je m’attendais à plus de profondeur. J’ai trouvé que le dialogue n’en était pas un ; j’ai trouvé que M. Zucman défendait uniquement son point de vue et qu’il a rabâché pendant une heure que la seule solution à tous nos maux serait moins d’ultrariches, mais j’ai trouvé aussi qu’il n’a pas vraiment justifié cette position. Il n’y a pas eu, par exemple de discussion sur le fait que l’amas colossal de richesses aujourd’hui est la conséquence directe de l’esprit entrepreneurial, de la poursuite du rêve américain, en quelque sorte. Peu ou pas de discussion de discussion sur le fait que cet amas de richesse créait un pouvoir immense aux mains de certaines personnes. J’espérais aussi écouter un court exposé historique précis sur les pratiques de taxation qui étaient en vigueur auparavant. N’est-il pas vrai que dans les années 1960-70, le revenu était beaucoup plus taxé ? Et comment l’ISF fonctionnait-elle, et avait-elle un gros impact sur les plus riches ? Voilà, j’ai trouvé l’échange un peu creux, et que l’animateur n’avait pas su élever la réflexion. J’ai plus trouvé satisfaction en écoutant le mini-reportage « Paroles d’ultra-riches » de l’émission « Interception » de France inter, car au moins, il donnait de manière honnête la parole à ceux qui sont touchés par cette taxe : un pour, un contre, et leur vécu qui appuyait ces prises de position. 

Madame Duthu, 
Je voulais vous remercier pour votre excellent travail au sein de ce format de la « revue de presse internationale ». Cette remarque est d’ordre général et ne se limite pas aux compliments à suivre. 
J’ai toujours apprécié l’énergie positive et réconfortante que vous transmettez dans vos prises de parole. Aujourd’hui, vous m’avez littéralement ravi en me faisant découvrir cette chanteuse catalane absolument incroyable. J’ai rarement eu l’occasion d’être aussi agréablement surpris par une grâce inconnue. C’est aussi la part de magie de notre époque, où le frisson peut se transmettre par le cuivre et la silice, de même que par l’air ambiant. 
J’ai un jour été frappé par un propos rapporté de François Mitterrand au sujet de son rapport à Dieu, qui signifiait en substance : « j’ai plus appris de Dieu à travers l’opiniâtreté de la plante qui finit par percer la pierre et le béton, que par tous les sermons et discours que j’ai pu entendre ». De mon point de vue, vous et cette chanteuse incarnez parfaitement cette idée que le cœur est roi et que ceux qui l’attaquent sont les ennemis du genre humain, à commencer par des ennemis d’eux-mêmes. Merci donc pour votre engagement sur le front de la salutaire et indispensable bienveillance. 
La France aime l’excellence, ce qui conduit souvent ses habitants à la critique, voire à l’insatisfaction ; ou pire encore, à l’ingratitude. 
Sachez, Madame Duthu, que vous incarnez aujourd’hui en France une belle part de cette excellence. 
Vous suffisez presque à mes yeux à justifier l’existence de Radio France. Merci donc à vous, ainsi qu’à tous ceux qui ont permis la belle personne que vous êtes, à commencer par vos proches, de même qu’à ceux qui vous offrent du temps d’antenne. 
Vive le service public. 

Je souhaite apporter ma critique au sujet d’une chronique culture. Je me retrouve à systématiquement me boucher les oreilles ou baisser le son pour ne pas entendre toute l’histoire d’un film ou d’une série que j’ai prévu de voir, en me délectant à l’avance des surprises du scénario, de la chronologie des événements, qui provoquent des émotions… et voilà que toute l’histoire est racontée me volant ces précieux mystères qui m’enchantent. Je vous l’avoue, ça m’énerve à chaque fois. Est-ce possible d’apporter son regard sans tout dévoiler?

Ce petit message est à l’attention de Thomas Cluzel. 
Merci infiniment pour ce journal de qualité que vous proposez chaque jour à 12h30. 
A chaque fois je suis indignée par tout ce qui ressort du journal. Heureusement que vous êtes là pour dire et dénoncer les injustices. Que vous puissiez garder toute liberté à créer quotidiennement ce journal engagé et courageux de la mi-journée. 
Encore un grand merci à vous.

Juste un mot pour dire combien j’ai apprécié l’échange de ce matin sur le campisme : intelligent, nourri, bonne écoute respective des invités, nuance et complexité présentes. Un excellent moment de radio, encore ! 

Intéressant le débat de ce matin sur le campisme avec Jean Birnbaum et Joseph Confavreux. Subtil et équilibré. Pourtant, il passe, comme souvent, à côté de l’essentiel. J’étais tenté de le réécouter pour en relever les erreurs d’appréciation et puis je me suis dit, « non, puisqu’il est question de l’attitude juste », teste-la tienne en ne commentant cet échange uniquement d’après le souvenir que tu en as et l’impression qu’il te laisse. 
Il est communément admis que nous sommes tous porteurs d’une part d’ombre et d’une part de lumière. Ce qui suppose que le débat commence d’abord en nous et qu’il ne devrait déborder à l’extérieur que de ce qui a été résolu en accord avec notre conscience. Imaginez le changement radical (un des termes employés) qui se produirait dans le dialogue entre les individus, les peuples, les cultures, les religions et les nations. On n’échangerait plus des arguments de justification et d’accusation, mais des rappels à nos fondamentaux d’êtres humains.  
On peut énoncer ce théorème : les débats d’opposition radicale sortent de l’ombre de nous-mêmes, les débats d’entente cordiale de sa lumière. Et entre deux débateurs l’équilibre et le dosage sont rarement les mêmes. Chacun se fait son opinion en fonction de ce qu’il privilégie au fond de lui. Mais en est-il seulement conscient ? 
Tout cela n’est pas figé dans le temps. Comme le souligne Jean Birnbaum, on peut avoir été radical dans l’action dans sa jeunesse, pour n’avoir gardé de cette radicalité démonstrative que l’esprit lorsqu’on entre dans le dernier âge de sa vie. L’important, de moins point de vue, c’est la dynamique que l’on entretient en soi-même pour toujours progresser vers la lumière et s’extirper de l’ombre. 
J’ai trouvé la référence au référendum sur l’Europe de 2005 très éclairante sur la manière dont se constitue notre mémoire. Je me souviens de l’avoir suivi très attentivement à l’époque, pour la simple et bonne raison que l’un des défenseurs de ce texte était un ministre en vue, ancien camarade de classe. Et pourtant j’avais totalement oublié cet épisode « non marquant » de l’histoire. 
L’histoire se répète, mais on ne le comprend collectivement toujours qu’après. Sur le moment, des voix s’élèveront pour dire la parole juste, mais elles ne seront qu’une poignée et elle sera noyée dans le brouhaha des opinions. Ces « héros » vivront ensuite dans le souvenir de ce moment juste, d’autres ayant pris le relais d’un témoin qu’on se passe à l’insu de notre plein gré. Mais qu’est-ce qui fait que je ne vis que par intermittence, que mon interrupteur de lumière fait des va-et-vient incessants?  
Voilà les questions qui m’agitent et m’obligent à toujours réévaluer ma position, mon regard et mon jugement. Ce dernier, lorsque je peux le suspendre pour le remplacer par de la compréhension, de la compassion ou de la bienveillance, je sais que j’ai atteint la meilleure part de moi-même. 

Le campisme pour moi, c’est de faire commencer l’Histoire au 7 octobre, comme si, jusqu’au 6, tout baignait dans l’huile pour tout le monde. Et aussi d’ignorer quasi totalement ce qui se passe pour les paysans palestiniens en Cisjordanie. Et enfin, de balayer rapidement la question du colloque annulé en évoquant l’annulation d’Eva Illouz. 
Je n’ai écouté votre émission que parce que j’ai découvert qu’y participait Joseph Confavreux.

Je viens d’écouter Blanche Gardin présenter « L’incroyable femme des neiges ». 
Les platitudes qu’elle défile avec force « voilà  » dissuaderont les spectateurs éventuels de se déranger…. 
Je conseillerais à tous de lire l’œuvre du conteur danois Jørn Riel qui a vécu 16 ans auprès des Inuit. 
Il en a rapporté des « racontars  » drolatiques ainsi que des récits plus graves. Ces livres s’adressent à un large public. 
Pourriez-vous être un peu plus exigeant dans le choix de vos invités et faire preuve d’un peu plus de curiosité intellectuelle ? 
« Vous êtes bien sur France Culture  » nous rappelle régulièrement votre station. Vraiment ? 

Lors de l’émission « peut-on faire des maths à la radio, votre interlocuteur a affirmé que notre cerveau n’est pas logarithmique. Cependant notre oreille l’est : la progression des fréquences par demi-ton est géométrique tandis que notre oreille entend une progression arithmétique. Il en va de même pour l’intensité du son.