Vous avez très nombreux à réagir sur le cas Vincent Lambert et ses revirements.
Voici une sélection de vos messages et témoignages sur le traitement éditoriale et sur le traitement sociétal :

Le traitement éditorial 

Cela a commencé samedi avec P. Weil, et cela continue cette semaine, à savoir une invitation des leaders politiques pour parler de l’Europe qui se transforme en interrogatoire (le mot est faible) concernant le sort de Vincent Lambert. Outre que cela constitue un détournement d’objet de l’émission à savoir l’Europe, c’est l’occasion des journalistes au comportement de meute de s’acharner sur le candidat pour savoir ce qu’il ferait pour ce pauvre malade, ce qui n’a rien à voir avec l’Europe sauf à tirer sur les cheveux et à emprunter une multitude de chemins détournés. Pour les auditeurs et citoyens lambda, l’enjeu européen aura plus d’impact sur nos vies que cette affaire d' »euthanasie » à laquelle nous serons éventuellement confrontés un jour sans pour autant que les 500 millions d’européens soient amenés à connaitre le même sort que VL. On pouvait en parler avant et on pourra en parler après. Une fois de plus, l’Europe est victime de l’incompétence technique des journalistes car il s’agit de monnaie, d’économie, de droit, d’écologie, d’industrie, de commerce extérieur etc… sujets trop compliqués pour eux alors que l’affaire Lambert est surtout une affaire quasi affective et qui permet aux journalistes de poser des questions sournoises pour traquer le psychologie de l’invité et le mettre mal à l’aise dès lors qu’il s’agit de convictions personnelles portant en partie sur des sujets irrationnels comme la religion.
Pour élargir le sujet, il y en a marre de cette nouvelle mode qui consiste à poser des questions dites d’actualité, tout à fait décalées par rapport à le compétence des invités, histoire de les mettre mal à l’aise, uniquement pour modifier le rapport de force entre le journaliste et l’invité, en défaveur de celui-ci. Et l’auditeur dans cette affaire ? Il s’en fout de savoir ce que le ministre de la culture pense des quotas de pêche. (France Inter)

Présentation affaire Vincent Lambert
Le traitement de l’affaire Vincent Lambert lors du journal de 13h du 20 mai me choque profondément. Vous prenez clairement parti pour les parents, en présentant leurs émotions, en faisant appel aux émotions des auditeurs (« sa maman » lors de l’introduction à 12h30), un écho disproportionné aux arguments des avocats des parents, l’absence de prise en compte des arguments contre la prise en compte de la position de l’organisme de l’ONU (qui n’a aucune légitimité à s’introduire dans la discussion).
Je trouve que votre présentation est scandaleuse. (France Inter)

A écouter vos infos de ce mardi 21 mai 2019 à 8h (am), je n’ai pu retenir un profond sentiment d’horreur et de désolation à me sentir éclaboussé et humilié par le flot de haine déversé contre la décision de la Cour d’Appel de Paris suspectée dans son impartialité quant à sa décision prise au cours de la nuit et adressée au CHU de Reims, d’avoir à reprendre les « soins » apportés à Mr Vincent Lambert. Que des témoins à charge. Un tel positionnement est incompatible avec la déontologie propre à votre profession. Vous nous reportez 80 ans en arrière dans un monde dont nous pensions avoir triomphé. Comme quoi la plus haute vigilance demeure toujours d’actualité. Avec toute ma désolation navrée,

INFORMATION TENDANCIEUSE VINCENT LAMBERT
bonjour Madame J’écoute vos antennes depuis des dizaines d’années ! Je suis très en colère contre la manière partisane avec laquelle votre antenne France inter ce 21/05, notamment à 8h, rend compte du drame de Vincent Lambert , et ce notamment :
*en ne parlant pas du tout de cette personne condamnée à mourir alors qu’elle n’est pas en fin de vie, ni des possibilités d’accueil que proposent de nombreux médecins accueillant les 1700 personnes dans sa situation où elles sont accompagnées avec amour et compétence
* en donnant la parole uniquement aux partisans de sa mort et notamment un « neveu », François Lambert qui fustige les autres membres de la famille
en parlant en terme de conflits familiaux, visant à discréditer les frères et les parents qui agissent pour qu’il soit maintenu en vie et obtienne les mêmes soins que les 1700 autres personnes dans son cas !
*en stigmatisant parent et frères comme des acharnés empêchant la solution finale ..
Nous somme à un moment clé et face à une « affaire » emblématique des enjeux de notre société et de son évolution .. vos journalistes ont laissé largement transpirer dans la construction de leurs infos leurs options personnelles ! Dommage que nous ne puissions pas; avoir un équilibre dans leurs options !
Une autre manière plus équilibrée serait de donner la parole à des sachants tels que le professeur Emmanuel  Hirsch professeur d’éthique médicale (https://www.francetvinfo.fr/societe/euthanasie/vincent-lambert/affaire-vincent-lambert-la-france-s-autorise-un-acte-d-euthanasie-estime-le-professeur-d-ethique-medicale-emmanuel-hirsch_3451963.html) merci de faire cas de ma demande et me dire ce que vous en pensez

Bonjour nous sommes submerges par le cas de Vincent Lambert avec une information partielle. Qui paie les soins représentant 1000€ par jour: si les parents sont mobilisés pour donner des leçons sont ils touchés par leur portefeuille.!! Qui paie ces sommes gigantesques ! Aprés 10 ans d’état végétatif on espère ??? mais s’ils étaient touchés au porte monnaie l’affaire serait tue d’elle même

Affaire Vincent Lambert
A un moment où les journalistes se plaignent d’un désamour du public à leur égard, je me pose des questions concernant la façon dont est traitée l’affaire Vincent Lambert, en particulier sur France Info (j’écoute aussi France Inter et France Bleu Provence). J’ai entendu hier soir (entre 22h et 23h) un long reportage où l’on n’a entendu que l’avis des parents, de leur avocat et de catholiques intégristes proches de la Manif pour tous. Or, si je me souviens bien, au début de l’affaire l’épouse de Vincent Lambert avait fait savoir qu’il n’avait pratiquement plus de relations avec ses parents, en raison de leurs divergences idéologiques; ceci avait été confirmé par un de ses neveux qui a participé aux actions en justice au côté de Rachel.
Pourquoi l’égalité de traitement n’est-elle pas appliquée ? Donner les infos des parents sans rappeler la position de l’épouse, la mieux placée à mon sens pour savoir ce qu’aurait voulu Vincent, relève pour le moins d’un manque d’objectivité de votre part. Il me semble INDISPENSABLE qu’un temps d’antenne équivalent à celui accordé aux parents soit consacré à son épouse; si celle-ci ne souhaite plus intervenir publiquement, ce que je peux comprendre, vous avez dans vos archives suffisamment de documents pour faire un montage qui rétablirait l’équilibre. Encore une fois, on peut constater que celui (ceux en l’occurrence) qui crie le plus fort est le plus écouté, alors que celle qui a la dignité de se tenir à l’écart du battage organisé autour de ce cas douloureux est ignorée ou peut-être même méprisée. Si vous voulez regagner la confiance du public, un comportement neutre et sans parti-pris serait indispensable.

Moi qui écoute France Inter toute la journée, je suis atterré d’avoir à subir heure par heure, « l’avancée » des suites de la vie de Vincent Lambert. Un peu de décence ; cessez de me dire qu’il n’est plus nourri, qu’il est sédaté, qu’il est… Je n’en peux plus de cette information terriblement « voyeuriste ». Vos reporters sont-ils déjà sur place, à Reims pour nous informer de son prochain décès ? C’est morbide. Très morbide.

Le traitement de l’affaire Vincent Lambert lors du journal de 13h du 20 mai me choque profondément. Vous prenez clairement parti pour les parents, en présentant leurs émotions, en faisant appel aux émotions des auditeurs (« sa maman » lors de l’introduction à 12h30), un écho disproportionné aux arguments des avocats des parents, l’absence de prise en compte des arguments contre la prise en compte de la position de l’organisme de l’ONU (qui n’a aucune légitimité à s’introduire dans la discussion).

Je suis choquée par le traitement un peu trop « manif pour tous » de l’affaire Vincent Lambert, dimanche 19. Interviews longues et répétées de la « maman de V Lambert » (employer le mot « maman » plutôt que « mère » en rajoute dans le pathos), interventions des avocats, larmes, propos de participants à la manif, etc. Un peu de retenue ne ferait pas de mal. Rappeler que plusieurs membres de sa famille ont témoigné du refus par l’intéressé de l’acharnement thérapeutique.

Ce lundi 20/05/19 journal de 12h30 à propos de l’arrêt du maintien en vie de V. Lambert seuls ont été présentés les commentaires et opinions du RN pas un mot des autres instances pouvant donner des précisions sur la décision prise. France culture ne nous à pas habituer à donner une préférence aussi marquée…. Quelle que soit l’opinion la croyance, la morale, diffuser l’unique point de vue du parti RN et LR est anormal.

A écouter vos infos de ce mardi 21 mai 2019 à 08h (am), je n’ai pu retenir un profond sentiment d’horreur et de désolation à me sentir éclaboussé et humilié par le flot de haine déversé contre la décision de la Cour d’Appel de Paris suspectée dans son impartialité quant à sa décision prise au cours de la nuit et adressée au CHU de Reims, d’avoir à reprendre les « soins » apportés à Mr Vincent Lambert. Que des témoins à charge. Un tel positionnement est incompatible avec la déontologie propre à votre profession. Vous nous reportez 80 ans en arrière dans un monde dont nous pensions avoir triomphé. Comme quoi la plus haute vigilance demeure toujours d’actualité. Avec toute ma désolation navrée,

Merci ! Avec la façon dont vous traitez et faites mousser l' »affaire » Vincent Lambert , on est vraiment dans la presse caniveau. Je n’ai aucun avis sur la question. Comment pourrait-on en avoir avec la façon voyeurisme et sordide que vous avez sur le (non) événement.

Je vous écris pour vous faire part de la grande déception et de mon exaspération après avoir écouté une partie de l’émission de ce matin notamment concernant l’affaire Vincent Lambert. À une heure de grande écoute, on fait intervenir des personnes n’ayant aucune expertise sur ce sujet et ayant potentiellement un discours très culpabilisant pour les personnes ayant pu se retrouver dans ce genre de situation, des familles ayant dues prendre une décision d’arrêt des soins pour leur proches. Ce type de décision est très difficile et douloureux. Je trouve cela regrettable de ne pas laisser davantage la parole à des professionnels ayant affaire à ce type de situation (je suis moi-même médecin). J’apprécie énormément vos émissions, mais j’avoue qu’aujourd’hui, j’ai été presque choquée par les discours entendus et surtout par l’absence d’absence d’éclairage plus scientifique de cette situation.

Je viens d’écouter votre émission de ce soir. Comment peut-on fabriquer une émission aussi lointaine du thème annoncé : « Fin de vie : on en parle  » ? Certes, le cas de Vincent Lambert est d’actualité, mais vous n’avez pas su (voulu ?) faire de cette  affaire le tremplin pour enfin aborder les conditions inadmissibles de la fin de vie de beaucoup de personnes. Vous avez laissé dire par votre invitée (responsable de soins palliatifs avez-vous dit mais qui n’en n’a pas parlé une seule fois) des contre-vérités sur les directives anticipées qui, contrairement à ce qu’elle annonce, sont OPPOSABLES aux médecins, sur le rôle prépondérant des personnes de confiance qui priment sur la famille, etc, etc. Je retire de cette émission qu’il n’est pas en fait nécessaire de faire ses directives anticipées puisqu’elles ne seront pas suivies d’effet si la famille s’y oppose (je vous invite à ce propos à seulement relire la loi avec laquelle d’ailleurs je ne suis pas en accord puisque personnellement favorable à la légalisation de l’euthanasie). Il est regrettable que vous n’ayez pas invité à cette émission  les associations œuvrant pour le bien être de notre fin de vie, l’ADMD dont je suis membre, la JALMALV par exemple. Cerise sur le gâteau, et notoirement en marge du débat sur la fin de vie, votre invitée a affirmé (!!!) que les prélèvement d’organes n’étaient pas réalisés en cas de désaccord de  la famille alors même que la loi dt que le prélèvement est la règle sauf si la personne a fait connaitre son désaccord…. J’ai eu franchement l’impression de participer à une opération de désinformation et j’en suis d’autant plus marri que je suis un auditeur assidu !

Ce qui est honteux dans toute cette triste et déplorable histoire, c’est que les médias, les partis politique en pleine campagne européenne, profitent pour faire du racolage, car il n’y a pas d’autre mot pour exprimer cela…

Je me pose la question suivante, comment se fait-il que l’on ne parle que très très peu de la femme de Vincent Lambert. Je ne comprends pas que son avis prime sur celui de ses parents, qui sont très aidé en communication, et donc nos journaux et radio ne leur donne uniquement la parole…ce serait mon mari, et je sais de quoi je arle car mon mari est mort à la suite d’un accident de voiture, je n’aurais pas du tout aimé, que ma belle famille, s’autorise à décider à ma place, je ne comprends pas comment le droit français le permet, il a quitté ses parents pour fonder sa famille, cette famille à devrait être prioritaire…

Pourriez-vous précisez une informations importante, qui n’a pas encore été rappelée, sur le caractère religieux de « l’affaire » Vincent Lambert ? En effet ses parents sont chrétiens fondamentalistes (raison notamment de la distance qu’avait prise Vincent Lambert avec eux), ce qui explique beaucoup plus leur acharnement que tout autre dimension.

La presse la radio parle d’arrêt des soins alors qu’il s’agit d’un arrêt des traitements de suppléance. Les équipes  prennent toujours soin et n’arrête Jamais les soins. Un nouveau projet de soin dont la finalité est le confort et l’absence de la douleur et l’absence de traitements devenus déraisonnables. Cette sémantique est cruciale pour bien comprendre les enjeux.

Je suis une fidèle auditrice, athée, votant à gauche depuis 35 ans et très éloignée de tout radicalisme. L’éditorial ce matin de Thomas Legrand, m’a vraiment choquée par son absence de nuance, mettant tous ceux qui comme moi interrogent la notion de “vie digne d’être vécue” au radicalisme des soutiens des parents de cet homme. Je crois que les questions éthiques autour du sujet de qui doit définir ce qu’est une vie digne, pour une personne qui n’est pas en fin de vie, mérite plus de prudence. Je parle en tant que mère d’une enfant handicapée, qui pourrait pour beaucoup ne pas avoir une « vie digne d’été vécue «  et qui pourtant la vit pleinement, heureuse (c’est elle qui l’exprime). Attention aux projections de notre regard de valides sur ceux qui le moins moins ou pas du tout.

En « grand titre », votre journaliste ( désolée, je n’ai pas le nom de cet individu puéril et réac), évoque le CAS Vincent Lambert en mettant en avant – de façon à ébranler, convaincre, bouleversifier l’auditoire France Inter -que je subodore raisonnable et intelligent- en proclamant niaisement que sa “ maman” s’y oppose etc… etc…Honte à lui, et après , on se prend à maudite de + en + souvent les journalistes!!! Ça , c’est bien pire que leurs ZIMBÉCILES liaisons !

Ce jour je trouve inadmissible la façon dont ont été décrit les quelques centaines de personnes manifestant leur joie de la décision de justice de poursuite des soins de M. Lambert.  Ceux ci comme les parents de ce dernier sont uniquement motivés par des préceptes de religion chrétienne extrêmes catholiques voire intégristes.
Le traitement médiatique de votre part de ces personnes laisse supposer une quelconque légitimité. Pour moi la seule légitimité qui tienne est celle de sa femme et du corps médical. Je précise que les parents de M. Lambert ne sont motivés que par leur intégrisme religieux intégriste. Cela n’a jamais été évoqué ce matin. C’est du prosélytisme pour une radio laïque et publique.

« Insupportable » je ne trouve pas d’autre mot. Depuis ce matin nous auditeurs sommes dans la positions de voyeurs à qui l’on impose d’assister presque en direct à cette fin de non-vie de ce monsieur Vincent Lambert. Indécente cette famille qui demande à la médecine de prolonger cette action digne du « meilleur des mondes ». Comment ce monde hospitalier souvent si techniciste a-t-il pu se laisser enfermer dans une telle situation qui aurait put se solutionner calmement dans une panne nocturne opportune de machine. Comment « Ma » radio peut-elle nous ressasser chaque heure ce non-événement  si ce n’est pour contribuer de fait, à faire la claque de « la manif pour tous » de « laissez les vivre » et autres officines  qui n’aiment la vie que dans les flagellations ? A l’heure où, hier on se posait la question de l’aide aux handicapés, du manque d’AVS-H dans les classes, de l’accès des handicapés à l’emploi ; il faut donner le coût de dix années de soins et de hautes technologies pour une cause perdu d’avance.  Je suggère aux médecins de se porter « incompétents » et de renvoyer au domicile de la famille la charge d’assurer la fin digne de Mr Lambert qui , ainsi pourra supporter « in situ » la cause qu’elle défend.

Une fois de plus avec « l’affaire Vincent Lambert », afin d’être en tête dans la médiamétrie, vous usez et abusez du sensationnel et de l’émotionnel au mépris d’élever le niveau de l’analyse et de la réflexion. Vous donnez la parole à une cohorte de catholiques au mépris de ce pourquoi vous êtes payé : la laïcité et la neutralité. Vous venez de gagner la bataille de l’obscurantisme, du fondamentalisme et de l’intolérance en oubliant les mots liberté et respect, mais vous ne gagnerez pas la guerre contre l’esprit critique.

Je trouve que France Info et la plupart des média tant radio que TV pourraient au moins s’intéresser à la différence entre « état végétatif » et « tétraplégie ». C’est quasi indécent de parler de ce problème grave en mélangeant deux situations qui ne sont pas comparables.

Je suis profondément choqué par votre parti pris sur cette affaire lors de la présentation au journal de 13h du 20 Mai. Vous relayez outrageusement la position des parents, alors que l’affaire est déjà jugée depuis longtemps. Vous faites appel à des sentiments en présentant « la maman » de Vincent Lambert. C’est inadmissible.

 

Le traitement sociétal

 

Quel gâchis de moyens consacrés à ce cas sous prétexte d’ignorance sur l’état neuro-végétatif de l’accidenté ! Quelle minable image donnée par ce vieux couple  de parents incapables d’accepter la réalité, et par tous ceux qui le soutiennent ! Quant on les compare à l’abandon dans lequel sont laissées toutes les personnes atteintes de maladies orphelines ou dégénératives, conscientes, et tous les enfants handicapés, on ne peut que constater combien l’argent public est mal utilisé dans le domaine de la santé. Marie Imbert, elle, a été une mère digne de ce nom. Ce battage médiatique récurrent est amoral, et surtout rétrograde. Quel avenir pour un individu revenant à quelle vie dans une société qui galope ? Les parents semblent se raccrocher de façon absurde à une planche pourrie…

Fortement ébranlée par la décision de la cour d appel de Paris, je m Interroge sur la problématique suivante : Dans le cadre de circonstances exceptionnelles (à définir avec un collège de spécialistes médicaux) attestant de l’irréversibilité de l’état d’un patient. Une loi peut elle imposer aux parents la prise en charge des soins. Palliatifs, Moyen peut-être d’éviter toutes ces procédures dilatoires dirigées en partie contre une partie des membres de la famille et initiées par des  intégristes qui détournent les fondamentaux de la religion à leur profit. Bien à tous fidèlement.

De toute évidence, les questions qui se posent indirectement  : qu’est que vivre? Qu’est ce que la dignité humaine ?…les réponses sont multiples et nous divisent.. La boîte de Pandore est ouverte, avec toutes les dérives d’eugénisme possibles, en cette société moderne qui pense majoritairement au présent, type sexe, gloire et beauté… Les législateurs sauront t-il ne pas succomber à la pression de la majorité, au nom du bien commun et des valeurs qui font notre noblesse ?…

La prise en charge de M. Lambert, en état végétatif depuis 10 ans à coûté à la secu environ 2 Million d’euros. Bien des causes pour atténuer la souffrance ou la recherche médicale aurait bien besoin de cet argent. Une double gabegie pour satisfaire des intégristes catho.

il me semble qu’il y a confusion des rôles : le médecin doit porter le diagnostic (par exemple état neuro-végétatif irréversible) mais la décision doit appartenir au patient, ce qui nécessite le principe de directives anticipées opposables. Cela réglerait pratiquement tous les aspects juridiques.

Bonsoir, ma mère était fervente défenseure  du droit de mourir dans la dignité, elle avait rédigé ses directives anticipées. Elle est morte en août 2016 d’un néo du pancréas.. Quand elle fut en phase terminale son médecin a stoppé selon ses volontés tout traitement, alimentation , elle a quand même eu une hydratation partielle car il faisait très chaud dans le sud. Notre mère est morte 3 semaines plus tard!!!!(ce n’est pas vraiment ce qu’elle aurait souhaité!)elle était dans le coma et c’est l’essentiel elle n’a jamais souffert mais cette « attente » a été très dure pour ma sœur et moi..Je précise qu’elle est morte chez ma sœur.

« votre fils n’a pas pas d’avenir »
Que veut dire cette sentence ?
Vous n’êtes pas Dieu, monsieur
Il est sorti de la chambre entouré de son cortège en blouses blanches sans nous dire au revoir avec un sourire blasé pointé d’ironie….
Fin août 2013 mon fils a eu un accident de la route il resta 3 mois en réanimation.
Après maintes batailles il pu être transféré en centre de rééducation dans un état dit « végétatif »…
Maintenant il vit à domicile entièrement dépendant pour les actes de la vie quotidienne mais nous proches de lui sommes dépendants de son bien être
Des êtres humains qui ne parlent pas avec leur bouche mais avec leurs yeux est ce si inconcevable qu’on veut les bannir de notre société
Est un poids ou une richesse
Je regrette que tous les médias papiers radios télés invitent politiques juges journalistes prêtres…
Qui de vous s’intéresse aux personnes cérébro lésés ?
Avez vous peur ?
Monsieur Lambert n’est pas fin de vie
Il a une vie même si elle nous dérange et nous coûte cher
Monsieur Lambert rêve autant que vous et moi
Et certaine ment plus
OSEZ tendre votre micro vers des gens concernés
« le cerveau est plus spacieux que le ciel
Car mettez le côte à côte
L’un sans peine contient l’autre
Et vous de surcroît »

Le cas tragique de Vincent Lambert où toute une famille se déchire sur une décision à prendre, ne pose-t-elle pas le problème crucial des directives anticipées que, à mon avis, chacun doit remplir obligatoirement dès sa majorité. D’autre part, dans les directives de fin de vie, on doit choisir ce qu’on appelle une Personne de Confiance qui veillera au respect strict de la volonté du Patient placé en situation de maladie incurable. Or, dans le cas Vincent Lambert, ses Parents s’arrogent le rôle de Personne de Confiance alors que Vincent ne les a jamais désignés comme tels. Si Vincent Lambert avait écrit ses directives anticipées, peut-être n’aurait-il pas nommé ses parents Personne de Confiance ? N’y a t-il pas là une certaine imposture de la part de ses Parents ?

 

Le problème de la fin de vie est attachée là à une question qui fait l’actualité depuis bientôt 11 ans: l’affaire Vincent Lambert. J’y vois donc une réflexion sur l’acharnement thérapeutique. J’ai bientôt 60 ans et comme beaucoup j’ai côtoyé la mort de proches. Une de mes fille, un de mes frères, mon père, des cousins et cousines, oncles et tantes, amis et amies proches jeunes ou moins jeunes. j’ai eu l’occasion dans les dix dernières années d’être confronté à la prise en charge de proches suite à des AVC notamment.
Il se trouve que mon expérience me dit que certains médecins en font trop pour maintenir en vie des personnes qui quand elles s’en sortent handicapées et ayant perdues leur autonomie ne rêvent que de « partir ». Les parents qui ne savent pas se résoudre à la mort de leur enfant font aussi pression, pour certains sur le corps médical. J’ai vu mes oncles et tantes refuser la mort de leur fils en état végétatif, le père parce qu’il culpabilisait, pensant n’avoir pas été assez proche de son fils de son vivant, la mère assurant voir sont fils donnant des signes de conscience alors même qu’il n’en était rien. Un moment de 4 mois d’acharnement très pénible à vivre pour les frères et sœurs, pour les enfants du malade. J’aurais d’autres exemples mais je veux rester sur ce thème de l’acharnement. Je lis que Vincent Lambert ne voulait pas qu’on le « réveille » en cas de risque de handicap profond et que son métier était infirmier. Il me semble que dans cette affaire son souhait n’est pas pris en compte… La mort est un  mystère pour tous et cependant tous essaient de trouver les moyens de l’accepter. Les religions sont fondées sur ce mystère qui lie indissociablement la vie et la mort. Les personnes religieuses ou qui se déclarent telles devraient être capable pour le moins d’accepter une issue implacable et de la transformer en espérance.
Dans l’affaire qui nous occupe il me semble que se pose le problème de l’acharnement thérapeutique de la part des médecins comme des familles, le problème de la parole des vivants et de leurs souhaits, le problème du coût des procédures pour la société.
– l’humain peut-il être une souris de laboratoire ?
– quels apports pour les progrès de la médecine ?
– un enfant est-il la propriété de ses parents ?
– doit-il survivre coûte que coûte y compris à sa propre descendance ?
– quels dégâts pour la famille et les proches ?
– quel coût pour notre système ?
Quelques pistes de réflexion non exhaustives.

 

L’argument que je n’ai pas entendu dans tous les débats sur ce cas : Combien ça coûte ? Alors qu’un parent âgé en EHPAD peut ruiner une famille sur 3 générations, alors qu’on dérembourse à tout va, la société peut-elle encore se permettre de financer sans limites l’acharnement thérapeutique pour motif d’intégrisme religieux ?  La Sécurité Sociale ne pourrait-elle pas imposer le paiement des soins aux familles qui s’opposent à l’avis médical d’arrêt des soins ?

Bonjour et Un grand Merci pour les thèmes choisis. La loi Léonetti  est tout à fait incomplète et cruelle pour ceux  qui y seraient soumis. En effet la privation d’aliments et d’eau  n’est pas un acte particulièrement humain ( malgré le sans douleur annoncé avec Morphine etc) Je suis pour l’euthanasie active  qui est moins hypocrite et moins douloureuse . Comme cela se pratique en Belgique ou en Suisse. La Belgique refuse de recevoir les Français , pour mourir dignement il reste la Suisse  à raison de 12000 €. L’on meure mal et dans la souffrance en France. Les soins palliatifs trop peu nombreux ne permettent pas plus un départ digne et sans souffrance comme le permet le produit DLP. Faut il qu’il y est plusieurs cas Vincent Lambert pour qu’enfin l’on prenne la mesure humaine ( et non idéologique ) du problème.

Je comprends la douleur des parents mais pourquoi un tel acharnement a maintenir leur fils en vie ? Pour le retrouver comment ? On ne parle jamais du coût financier pour la société de maintenir un être en soins intensifs pendant près de 10 ans !!! Qui paye ? Tout le monde a le droit de réclamer cela alors et c’est ne pas accepter la mort d’un être cher. Il faut du courage pour demander l’euthanasie. Quel futur pour la belle fille qui officiellement est toujours mariée à Vincent Lambert. Je suis contre le fait de maintenir en vie aussi longtemps.