Inès Mecellem, 25 ans, est morte poignardée de plusieurs coups de couteau à son domicile, le 8 septembre dernier. La mère et le frère d’Inès Mecellem étaient invités dans le 7h50 ce lundi 22 septembre. Réactions d’auditeurs :

Je regrette, depuis la rentrée, certains sujets qui versent très franchement dans le fait divers et l’émotion primaire, plutôt que dans l’information et le raisonnement. Le cas d’Inès Mecellem ce matin illustre parfaitement mon sentiment : le sujet a été traité de manière faussement empathique, sans faire ressortir d’information qualitative ni d’analyse pertinente. Une bouillie mal accordée avec la ligne éditoriale de France Inter.

J’écoute régulièrement la matinale mais voilà plusieurs fois qu’il y a des interviews sensation le matin, c’est trop… Beaucoup trop.
Je n’écoute pas France Inter pour entendre les témoignages de parents éplorés raconter leur douleur, même si elle est digne et évidemment légitime, mais plutôt pour écouter de l’information, donc de l’analyse.

Je suis une fidèle (et très ancienne auditrice) de France Inter. Pour moi c’est une radio qui doit aider à s’enrichir, s’élever, se cultiver, analyser. Que l’on soit en accord ou pas avec les analyses. Et je m’interroge depuis la rentrée : s’acharner sur la garde des poules d’un personnage politique, sur la santé mentale des jeunes scolarisés (et bien sûr dangereux), ou faire du buzz en interrogeant les parents d’une personne assassinée par son compagnon en mettant en relief l’inaction de la police, c’est du “sensationnel”. Est-ce l’orientation future de France Inter ? Cela m’inquiète. Si je veux ce type d’approche je vais sur d’autres ondes. Elles existent. Votre journaliste est tout à fait capable de faire autre chose et surtout autrement (approche analytique, pédagogique mais qui demande plus de préparation) certaines de ses interviews le démontrent, alors pourquoi ?

Ce matin, vous avez choisi de parler du meurtre d’Inès Mecellem et pour cela, en faisant intervenir sa mère et son frère… Un traitement jamais entendu sur France Inter qui fait grandement penser aux interviews spectacles de certaines chaînes de télé…
Est-ce la volonté de la direction ? Si c’est le cas, je ne sais plus quoi écouter.

Le sujet des féminicides est un sujet on ne peut plus grave qui mérite mieux que le racolage voyeuriste de ce lundi matin. Première radio de France….je préférais écouter la différence ! Je vais devoir écouter la Radio suisse ou Belge. Qu’est-ce qui vous arrive ?

Je tombe de ma chaise, l’interview de 7h50 ce lundi n’est ni plus ni moins que du voyeurisme… l’interview des personnes dans le malheur pour faire pleurer dans les chaumières, aucun problème de société n’est traité, juste faire pleurer !!!! Laissez ces gens tranquilles… France Inter prend un bien mauvais tournant : beurk !