France Inter a consacré une journée spéciale ce mercredi 24 septembre à la santé mentale. Réactions d’auditeurs :
Fabienne Sintès, un grand merci pour la justesse de toutes vos émissions. Merci pour cette journée faite de tellement d’émotions ! Tous ces témoignages tellement touchants. Merci à Nicolas Demorand d’avoir enfin osé parler d’un sujet qui n’est plus tabou grâce à lui. Merci à vous tous, journalistes, qui avez mis des mots sur ces souffrances. De tout cœur avec toutes ces personnes et avec les aidants. Merci la Belle France Inter ! Solidarité !
Merci pour votre émission et merci à Nicolas Demorand d’avoir libéré la parole.
J’ai moi-même vécu un épisode de décompensation et hospitalisation en HP il y a une dizaine d’années. J’en retiens la honte terrible. J’étais étonnée de rester aussi lucide sur tout ce qui m’arrivait bien que mon corps débloquait complètement. Comme si j’avais une conscience dissociée qui observait mon comportement. Je n’ai pas été diagnostiquée bipolaire. Je pense que c’était une dépression avec épisode de décompensation. Le corps qui dit je n’en peux plus, je ne dormais plus, ne mangeais plus (je perdais un kg par jour, hospitalisée à moins de 40 kg). Ce témoignage pour dire qu’il y a beaucoup de troubles psychiatriques dont on peut sortir. Cependant c’est vraiment la honte qui m’a poussée à me relever et l’aide de ma psychiatre et mon généraliste qui a été extraordinaire (il m’a accompagnée en urgence psychiatrique en pleine nuit). J’ai repris le boulot contre l’avis des médecins car j’avais tellement honte et peur de devenir complètement « folle ». J’avais honte devant mon mari, mes enfants, mes collègues et j’ai tout minimisé et caché. Merci donc pour vos émissions.
Merci pour l’intervention de votre auditeur à propos du burnout pro, question qui concerne de nombreuses personnes, souvent révélateur du trouble bipolaire.
Merci pour votre émission et tous les intervenants dans le public dont les questions résonnent fortement. Confrontée en tant que malade, aujourd’hui en tant que parent, le parcours est très compliqué mais vous nous permettez de rester positifs.
Merci à France Inter pour cette journée sur la santé mentale. Parfois dur (il n’existe pas toujours de solutions) mais tellement utile pour donner à voir ce que nous vivons. Et nous laisser l’espoir… qu’il existe peut-être des solutions. Un père aidant.
Excellente émission concernant la santé mentale. Toutefois, 1h avant cette émission Dany Boon, sur cette même antenne, minimise et rigole du TDAH.
Il n’y a rien de drôle. Mon fils en souffre et c’est un combat au quotidien.
Évidemment on peut rire de tout mais rappeler que le TDAH est un trouble reconnu, ne ferait pas de mal…
Peut-être qu’auparavant les enfants turbulents étaient simplement « corrigés ». Aujourd’hui, nous essayons nous parents de soutenir nos enfants en tentant de comprendre ce qui se joue. Ça fait bien rire les humoristes… La minimisation de ce trouble me fait simplement mal.
Merci beaucoup pour vos émissions toujours aussi pertinentes.
Peut-on parler de santé mentale actuellement sans parler du fait que les évolutions de notre société peuvent être la cause de souffrance mentale, et si la mauvaise santé mentale des jeunes par exemple était le symptôme d’une société qui va mal ?
Il faudrait rappeler que la schizophrénie est une maladie et non un adjectif à employer à toutes les sauces dans les médias.
J’aimerais vous féliciter d’avoir consacré une journée entière au sujet de la santé mentale dans votre ligne éditoriale de ce mercredi et remercier particulièrement vos émissions qui y ont participé.
Grand merci à toute l’équipe pour cette journée consacrée à la santé mentale. Merci aux intervenants, professionnels de radio (Nicolas Demorand) de santé (ce service mobile d’urgence), témoins, artistes, cinéaste-documentariste (Nicolas Philibert).
Au-delà du témoignage courageux de Maxime et de la grande émotion qu’il suscite, donner la parole aux personnes en souffrance ou qui vont mieux avec écoute, bienveillance et autant de délicatesse (Ah, Sonia Devillers ! Daphné Burki). Poser les bonnes questions et créer un espace d’échange, faire connaître, rassurer, informer, casser l’isolement enfermement. Apporter de la lumière. Poser un diagnostic et accompagner. De sacrés parcours de vie ! Redonner espoir, garder l’humour et aimer, entourer, protéger.
Mettre en avant les dysfonctionnements mais aussi les efforts de soignants compétents.
Journée à renouveler ! Indispensable, nécessaire, santé publique et humanité… Tout simplement.
Journée positive. Une maman concernée.