Pour répondre aux différents sujets soulevés par les auditeurs de France Inter depuis la rentrée, Emmanuelle Daviet reçoit Philippe Corbé, directeur de l’information de France Inter et Laurent Goumarre, directeur des programmes de France Inter.
La présence du Rassemblement national
Jérôme Cadet: Emmanuelle, beaucoup de thèmes dans le courrier de ces dernières semaines, dont des questions, on va commencer par ça, sur la présence du Rassemblement national dans la matinale de France Inter.
Emmanuelle Daviet: Oui, la présence de ce parti est jugée répétitive et disproportionnée par rapport aux autres formations politiques et donne le sentiment d’une sur-représentation du RN. Les auditeurs disent avoir l’impression que l’on déroule le tapis rouge au Rassemblement national. D’autres estiment, je cite : « que l’on dépasse largement les quotas. » Philippe Corbé est-ce exact ou est-ce un ressenti ? Et comment vérifiez-vous l’équilibre du temps de parole ?
Phillippe Corbé: Alors le temps de parole est contrôlé pour toutes les antennes de l’audiovisuel public, mais aussi privé. Des chaînes privées de chaînes de radio sont soumises aux mêmes règles, à des règles d’équité des temps de parole qui sont très strictes. 33 % du temps de parole doit être réservé à l’exécutif, c’est à dire le Premier ministre, les ministres et le Président lorsqu’ils parlent de politique nationale et les 67 autres % à l’ensemble des autres partis qui composent le spectre politique. Il faut diviser ces 67 %. Ça peut paraître compliqué, suivez -moi. 67 % divisés en fonction des résultats des dernières législatives. Donc en gros, le Rassemblement national doit, sur les antennes, recueillir environ un cinquième du temps de parole, un petit peu moins. Pour vous donner un exemple très concret, après partis après partis, on distingue le temps de pourcentage pour tel ou tel parti. Dimanche dernier, nous avons invité Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes. En situation, on était content de l’accueillir dans « Questions politiques ». La question de la censure, la situation politique… vraiment, on était content de l’accueillir. Une minute de temps de parole de Marine Tondelier ouvre d’une certaine manière six minutes de temps de parole du Rassemblement national sur l’antenne. Et donc il faut prendre ça en compte sur trois mois, par trimestre. Et donc effectivement, les auditeurs n’ont pas tort. Il y a eu une impression de déséquilibre ou plutôt de rééquilibrage, au mois de septembre, puisque le Rassemblement national a peu pris la parole aux mois de juillet-août. Donc nous avons dû, au mois de septembre, rééquilibrer. Effectivement, il y a eu une impression pendant une quinzaine de jours de rééquilibrage, mais on va essayer ce trimestre aussi, d’une certaine manière, d’être plus équilibré sur le trimestre.
Emmanuelle Daviet: Et que répondez-vous à ceux qui estiment qu’inviter souvent le RN, au nom du pluralisme, revient à normaliser leur discours ?
Phillippe Corbé: Alors nous les invitons parce qu’il faut faire du temps de parole. Mais nous invitons aussi, et peut-être d’abord parce qu’ils font partie du débat public. Ils représentent un gros tiers de l’électorat en France, si on se fie aux sondages d’opinion, même si on est encore loin des éventuelles échéances. Mais s’il y avait des législatives ou une présidentielle, ils peuvent espérer peut-être accéder au pouvoir. Ils font partie du débat public en permanence, en tout cas dans le débat public ces dernières années. Et donc nous les accueillons aussi, et d’abord pour ça, parce qu’ils sont au cœur du débat politique en France. Il y a beaucoup d’auditeurs de France Inter qui votent Rassemblement national et donc nous les accueillons aussi parce que nous voulons représenter l’ensemble du spectre politique.
Emmanuelle Daviet: J’ajoute qu’il y a aussi beaucoup d’auditeurs de France Inter qui ne comprennent pas que la chaîne donne la parole à des interlocuteurs qui envisagent la privatisation de l’audiovisuel public. Comment percevez-vous ces remarques ?
Phillippe Corbé: Alors, la question de la privatisation ou les questions qui concernent le budget public font partie du débat public. Ça en fait partie, on peut le constater. Et si nous devions faire une liste d’invités et que nous ne pourrions pas inviter parce que nous n’aimons pas ce qu’ils disent sur tel ou tel sujet, eh bien nous ne respecterions pas notre rôle qui est de faire état du débat public tel qu’il existe dans le pays.
Emmanuelle Daviet: Hier, Marine Le Pen dans la matinale, lundi matin, c’était Jean-Luc Mélenchon et nous avons reçu beaucoup de messages d’auditeurs. 70 % d’entre eux apportent un soutien total à Benjamin Duhamel, qualifiant, je cite : » l’attitude de Jean-Luc Mélenchon d’odieuse et insupportable. » Messages d’une auditrice : « je suis très choquée par le comportement de M. Mélenchon à l’égard de Benjamin Duhamel. Je voudrais vous dire que je ne comprends pas pourquoi vous le laissez vous parler ainsi. Tout n’est pas excusable et il ne devrait pas avoir de place dans votre émission avec ce comportement. Je fus moi même une électrice de LFI et je suis de gauche. Et par ses agissements, il ne fait que desservir la cause des gens de gauche. » Fin de ce mail. Pourquoi l’inviter vous ? C’est une question fréquente dans les messages et des auditeurs estiment que si vos intervenants manquent de respect envers les journalistes, ils ne devraient plus être invités. Que pensez-vous d’une telle proposition, Philippe Corbé ?
Phillippe Corbé: Jean-Luc Mélenchon a été à deux reprises troisième de l’élection présidentielle. Il a rassemblé lors de plusieurs élections plus de un cinquième des électeurs en France. Il fait partie du débat public. Il est une personnalité importante, nous le recevons à ce titre. Benjamin Duhamel a eu l’occasion de le dire pendant l’entretien, il pose des questions et parfois les questions sont pertinentes et parfois percutantes. Et Jean-Luc Mélenchon peut répondre et il a eu l’occasion de répondre lundi matin. Effectivement, ça fait partie du rapport entre journalistes et politiques tout à fait normal. Et tant qu’on reste dans les limites de la décence, effectivement, on continue à inviter les gens. Et Jean-Luc Mélenchon reviendra, je l’espère, bientôt sur France Inter.
La parité dans la Grande matinale
Jérôme Cadet: On en vient, Emmanuelle, maintenant à la question de la parité dans la grande matinale.
Emmanuelle Daviet: Avec ce message d’une auditrice : « Dans votre matinale, il y a Sonia Devillers, Nora Hamadi, Hélène Fily. Mais les éditos politiques et les entretiens stratégiques sont toujours confiés à des hommes. Ce matin a été la goutte d’eau édito de Patrick Cohen, interview de Gabriel Attal par Benjamin Duhamel, billet d’humeur de Bertrand Chameroy. Enfin le journal de 8 h avec une voix de femme, donc Hélène Fily. Puis le grand entretien avec Nicolas Demorand et re Benjamin Duhamel, avec deux invités hommes François-Xavier Bellamy et Boris Vallaud. Comment, en 2025, sur une telle radio du service public, peut on considérer qu’il est possible de se passer de la pensée des femmes ? » fin du message. Et des auditeurs soulèvent également la question de la parité côté invités, ils estiment que depuis la rentrée, les invités dans la matinale sont majoritairement des hommes. Que répondez-vous à ces remarques? Alors là encore, réalité ou ressenti Phillipe Corbé ?
Phillippe Corbé: La grande matinale sur France Inter depuis la rentrée dure 4h, 7 h -11 h. Les deux premières heures sont menées par Nicolas Demorand, les 2 h suivantes par Sonia Devillers et elle a eu l’occasion, lorsque nous avons fait une édition spéciale avec la chute du gouvernement Lecornu, de montrer qu’elle était une journaliste qui menait sa tranche avec dextérité. Donc il n’y avait pas de sujet là dessus. Nora Hamadi remplace un homme qui était Claude Askolovitch. Hélène Fily présente le journal le plus écouté de France. Ce ne sont pas des voix qui sont… elles sont au cœur de la grande matinale de France Inter. Sur cette matinale là et sur d’autres effectivement, il y a quelque chose de insatisfaisant qui est dans le choix des invités. Où là, nous avions invité Gabriel Attal, parce qu’il venait, l’ancien premier ministre, de prendre ses distances de façon spectaculaire avec le président de République. Il se trouve que c’est un homme. Nous avions invité, nous voulions un représentant du Parti socialiste. C’était Boris Vallaud parce qu’il était chef. Il est chef du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. Nous n’avons pas choisi que ce soit lui plutot qu’une femme. Mais c’est un fait. Et pour tout vous raconter, nous cherchions un invité LR. Nous avons cherché une femme, plusieurs femmes et les ont refusé. C’est pour ça que M. Bellamy était venu. Mais quand je vous ai dit ça, on y pense tous les jours. Et dans les efforts, dans ce qu’on doit faire, on distingue en fait les acteurs, notamment les acteurs politiques. Et là d’une certaine manière, nous sommes tributaires des choix faits par les partis. Et par ailleurs, des invités que nous pouvons avoir pour commenter, ou des experts. Par exemple lorsque nous faisons un plateau sur l’international, moi, je fais en sorte qu’on fasse venir un équilibre hommes-femmes sur ces sujets là où sur des plateaux politiques, des journalistes politiques, femmes. On y pense, on fait des efforts. Mais pour ce qui concerne les acteurs de l’actualité, on ne va pas faire venir des femmes simplement parce que on veut faire venir une femme, on fait venir ceux qui sont au cœur de l’actualité.
Jérôme Cadet: Et si je peux rajouter un mot, il peut y avoir l’impression d’une journée. Il y a aussi les tendances sur plusieurs semaines et sur plusieurs mois dans ce 13/14 par exemple. Et je mets au défi les auditeurs de respecter, depuis plusieurs saisons la parité stricte et respectée entre les hommes et les femmes sur les invités de la tranche.
La place des faits divers
Emmanuelle Daviet: Merci pour ces précisions Jérôme. Autre constat des auditeurs sur le plan éditorial, ils observent une évolution de la chaîne avec selon eux, une tendance au sensationnalisme, une place grandissante accordée aux faits divers et au micro-trottoir. Cette évolution est vécue comme un glissement éditorial qu’ils ne comprennent pas. Que vous inspire leur remarques ?
Phillipe Corbé: Que moi, je n’aime pas le mot « fait divers ». Je n’ai jamais aimé le mot « fait divers ». Je crois qu’on y met des choses très diverses. Est-ce que quand on parle des féminicides en France c’est un fait divers ? Est ce que lorsqu’on parle des nouvelles techniques d’investigation, comme vous l’avez fait avec le « cold case » dans le journal, on parle d’un fait divers ? Est-ce que lorsqu’on parle du narcotrafic dans des villes moyennes en France et on voit et on sait à quel point ça bouleverse la vie, l’équilibre d’une ville dans beaucoup de villes de France aujourd’hui, est-ce que ce sont des faits divers ? Ce sont des choses très différentes les unes des autres. Et donc, oui, nous faisons attention à respecter un équilibre éditorial tous les jours dans chaque conférence de rédaction. Mais non, il n’y a pas une masse de faits divers sur l’antenne de France Inter. Je sais, pour lire les messages que vous recevez, Emmanuelle, qu’il y a notamment deux interventions qui ont suscité beaucoup de messages. Dans les deux cas, c’étaient des parents de victimes à quelques semaines d’écart, que nous avions accueillis. La première fois, c’étaient les parents d’une adolescente, de Lorène, qui a été poignardée dans son lycée et nous les avions invités pour parler de santé mentale. Quelques semaines plus tard, nous avions accueilli la mère et le frère d’une victime d’un féminicide. La santé mentale, les féminicides, ce sont des sujets importants dans la société française que nous traitons régulièrement. Et c’est vrai que quand nous invitons des sociologues, des spécialistes sur ces sujets-là, peut-être que ça heurte moins l’oreille des auditeurs. Moi, je considère que sur ces sujets qui sont justement très sensibles, il faut aussi entendre parfois, pas tous les jours, mais il faut aussi entendre parfois la voix des victimes ou des proches des victimes.
Emmanuelle Daviet: Alors, précisément, à propos des faits divers, des auditeurs vous posent cette question à Jérôme pourquoi ouvrir le journal de 13h avec un ou plusieurs faits divers ?
Jérome Cadet: Philippe a déjà répondu en partie, mais si je remonte un tout petit peu en arrière, j’ai effectivement ouvert le 13/14 . Il me semble que c’était début septembre, en parlant de cette directrice d’école dans le Cantal, qui était en arrêt, et qui s’est donné la mort le jour de la rentrée en raison manifestement du harcèlement qu’elle subissait parce qu’elle était mariée avec une femme. Nous avons été ici dans le 13/14 , parmi les premiers à en parler. Et le lendemain, nous avons donné la parole à l’un de ses amis qui avait raconté son histoire dans une bande dessinée et qui a témoigné. Il se trouve que ce drame, ensuite, a suscité beaucoup d’émotion chez beaucoup d’enseignants dans l’Education nationale. Des enseignants ont organisé d’eux mêmes une minute de silence et la ministre Elisabeth Borne s’est d’ailleurs exprimée sur ce sujet. Donc ce fait, nous parle aussi de l’homophobie dans notre pays. Il a alimenté le débat public et voilà pourquoi nous en avions parlé ce jour là.
La situation politique de la France
Emmanuelle Daviet: On passe à la situation politique de la France. Beaucoup d’auditeurs jugent cette séquence affligeante. Ils se disent écœurés par l’irresponsabilité de la classe politique actuelle. Philippe Corbé, la rédaction consacre beaucoup de temps à cette actualité qui, évidemment intéresse des auditeurs, mais qui peut aussi fortement lasser certains. Comment vous trouvez l’équilibre des sujets dans les journaux ?
Jérome Cadet: D’abord, on essaie de faire entendre les voix de la France, les voix au sens large. Pas seulement les responsables politiques, pas seulement les commentateurs. Nous avons envoyé dans de nombreuses missions des reporters de France Inter. Je pense notamment à Simon le Baron Erwan Chassin, à travers le pays, pour raconter ce qui se passait en France. Nous avons les reportages d’ICI, des 44 stations locales de Radio France, que nous essayons de mettre en valeur tous les jours sur l’antenne et notamment dans le 13/14 avec Jérôme. Et puis lundi, en début de semaine, nous avons ouvert, fait de la place, poussé les murs pour faire de la place aux auditeurs qui nous appellent nombreux pour pouvoir parler de la situation politique. Mais tous les jours, nous faisons attention à respecter un équilibre. Et effectivement, c’est le cas avec Jérôme dans le 13/14, mais dans toutes les grandes émissions d’informations de ne pas traiter un seul sujet et pas traiter de la situation politique. On a continué à parler d’international, on a continué à parler de sport, d’environnement, d’éducation, de santé. Mais effectivement, il y a des jours où l’actualité prend beaucoup de place. Mais je crois que c’est aussi ça faire notre travail de rendre compte de la situation dans laquelle se trouve le pays.
Les programmes de rentrée
Jérôme Cadet: Emmanuel Daviet, nous allons parler maintenant des programmes de France Inter avec « Grand bien vous fasse », devenu le « Mag de la vie quotidienne » et avec la Terre au carré.
Emmanuelle Daviet : Avec nous pour en parler, Laurent Goumarre, directeur des programmes de France Inter. On commence avec la nouvelle version de « Grand bien vous fasse », qui semble encore peiner à convaincre une partie du public. Je vous lis le message d’une auditrice : « Je suis déçue de la suppression de la moitié de « Grand bien vous fasse » qui était excellente. La durée actuelle du nouveau magazine ne permet plus d’approfondir les thèmes abordés. Pourquoi ce choix ? » Laurent Goumarre, que peut-on répondre aux auditeurs ?
Laurent Goumarre : Alors d’abord, je voudrais préciser que « Le mag de la vie quotidienne« , donc le nouveau rendez-vous quotidien d’Ali Rebeihi, n’est pas une nouvelle version de « Grand bien vous fasse », mais c’est un autre format qu’on a voulu vraiment travailler pour aborder des sujets véritablement concrets de la vie quotidienne : la santé, la santé publique, l’argent, la sexualité. Donc des sujets en prise directe avec la vie des auditeurs et des auditrices qui, de fait, sont intégrés dans l’émission. Je vais rappeler rapidement le dispositif : Ali Rebeihi, un ou deux experts et les questions et interventions des auditeurs. Et c’est la raison pour laquelle « Le mag de la vie quotidienne » devait faire partie de « La Grande matinale », donc exposée dans une dynamique de programmation, en écho au « Mag de la vie culturelle » de Mathilde Serrell. Je reviens quand même tout de suite sur « Grand bien vous fasse », plus axée, on va dire, sur des questions psychologiques, philosophiques qui autorisent une prise de recul, des réflexions sur la vie. Donc les deux émissions ne répondent pas aux mêmes enjeux et c’est pourquoi « Grand bien vous fasse » garde son identité et son format chaque vendredi.
Emmanuelle Daviet: Autre émission qui suscite des remarques : « La Terre au carré« . Voici un message : « Je suis triste que l’émission ait été écourtée d’un quart d’heure car les chroniques de fin d’émission étaient justes, sincères et utiles. En cette époque où l’écologie n’a plus tellement le vent en poupe. Et j’ai été encore plus étonné que le répondeur disparaisse. Je ne comprends pas cette nouvelle formule ». Laurent Goumarre, quelle était l’intention éditoriale de ce nouveau format ?
Laurent Goumarre: Alors ça tient à un constat qui tient à la tranche horaire de l’émission. On est entre 14h et 16h et c’est une tranche horaire qu’on a identifié, et les retours le prouvent d’ailleurs, des auditeurs et des auditrices, comme un moment où on a envie qu’on nous raconte des histoires, un temps où le récit peut se déployer. On a donc pensé qu’il fallait redonner un rendez-vous quotidien à l’histoire. C’est « Le fil de l’histoire » de Stéphanie Duncan plébiscité par les auditeurs et les auditrices. Il fallait privilégier encore plus cette dimension avec « La Terre au carré » qui déjà travaille le récit dans son format initial. Et donc, pour une plus grande lisibilité, on a décidé de se concentrer sur le récit et donc de se passer du dernier quart d’heure qui brouillait un peu la réception. Un quart d’heure composé de la chronique du répondeur et d’une intervention média. Mais je voudrais quand même continuer sur cette dimension-là, parce que ça ne signifie pas du tout qu’on se détourne de l’écologie. Au contraire. Je rappelle quand même que depuis la rentrée, Camille Crosnier assure une chronique quotidienne à 6h50, bien exposée dans la matinale. Ça s’appelle « Debout la Terre » et que, d’autre part, l’écologie aujourd’hui est un sujet, on va dire, suffisamment quand même identifié pour qu’il puisse se déployer dans tous les programmes. Je pense par exemple à « Zoom zoom zen », je pense aussi aux rendez-vous de « La grande matinale », que ce soit dans justement « Le magazine de la vie quotidienne », mais aussi dans les journaux. Donc je précise cela juste pour rassurer les auditeurs et les auditrices sur notre attention et notre vigilance sur le sujet de l’écologie.