Xavier Niel, dirigeant d’entreprise français, était l’invité du Grand entretien de France Inter mardi 1er octobre. Réactions d’auditeurs :

Un média du service public qui, a une heure de grande écoute, invite un milliardaire pour faire de la pub pour son livre. Ça va ? On ne vous dérange pas ?

Xavier Niel sur France Inter !!! Mais je rêve !!! Entendre ses inepties après son affligeant et ridicule Olympia, il y a de quoi retourner se coucher… ça dévisse complètement dans la Matinale.

Monsieur Niel,
Il est regrettable que vous refusiez de reconnaître que vous faites de la politique.
Pour rappel, politique vient de “polis”, la cité en grec. Alors en intervenant dans une émission de radio drainant des millions d’auditeurs comme celle de France Inter et en publiant un livre sur vos pensées concernant l’engagement dans la société, même seulement en tant qu’entrepreneur, vous faites de la politique, puisque vous donnez – de votre point de vue d’entrepreneur qui réussit – un avis, dont vous comptez qu’il soit entendu.
Aussi cessez de faire la fine bouche et s’il vous plait nommez un chat un chat et arrêtez de tourner autour du pot : vous faites de la politique, même si vous restez un entrepreneur et non un politicien.

Votre invité Xavier Niel ose affirmer qu’en France on vit dans le confort. Il faudrait demander aux 9 millions de personnes pauvres, vivant sous le seuil de pauvreté (seuil de pauvreté : revenu de 1158 euros par mois pour une personne vivant seule), dormant à la rue ou dans leur voiture malgré un emploi, s’ils vivent dans le confort !?
Aucun de vos deux journalistes n’a relevé cette affirmation déplacée.

Quel intérêt de mettre autant en avant un personnage aussi antipathique, certes particulièrement doué pour faire du fric, n’ayant pas hésité pour débuter sa carrière à franchir la ligne jaune ! Et ce titre de livre à la hauteur de la vacuité de sa pensée ! L’argent lui tient lieu de cerveau, et il est dommage qu’on érige cette quête comme seule ambition pour les jeunes gens.
Et dès lors qu’on évoque une contribution des hyper riches alors on rigole moins !