Je fais partie d’un pays qui est assez différent de la France. Cependant je suis avec beaucoup d’intérêt ce qui se passe dans votre pays.
Une chose ne cesse de m’étonner : vous considérez la personne au sommet de l’État comme responsable de tout. En même temps vous ne cessez de lui critiquer ce pouvoir. Emmanuel Macron, dont le parti a subi un revers important lors des élections européennes, a décidé de remettre tout sur la table. Avec la dissolution du parlement, il a redonné la parole aux citoyens et aux citoyennes. Le résultat a été un parlement pris entre deux extrêmes. Et voilà que vous rendez Monsieur Emmanuel Macron responsable de ce résultat…?
Le peuple a été appelé à se prononcer librement pour faire ses choix. Considérez-vous donc les citoyens et les citoyennes comme irresponsables ? N’est-ce pas là une forme de mépris, un manque de respect pour les citoyens, les citoyennes ? Où est leur responsabilité ? N’est-ce pas là une image de la société française, qui peut s’exprimer librement et en mème temps rend ses dirigeants responsables de tout ?
Mesdames, Messieurs de la nation Française, un pays pour lequel nous avons beaucoup d’estime et de respect, quand est-ce que vous comprendrez que nos sociétés démocratiques ont la particularité, l’avantage énorme, l’immense privilège hérité de tant de générations qui ont payé jusqu’à leur vie, d’avoir donné la liberté d’expression à ces citoyens… ?
Défendez donc cette valeur, soyez en fiers au lieu de ne pas assumer vos choix. Mais « nota bene » : quelle est la responsabilité dans cette histoire de ceux et celles qui ont la parole, les intellectuels, les personnalités des médias ?
Combien de fois dans l’histoire vous nous avez montré la voie ? Dans ce monde où les autocrates ont toujours plus de pouvoir, montrez-nous s’il vous plaît l’exemple.
L’instabilité politique vient de la crise de la représentation observée depuis 20 ans au moins.
Nous sommes aujourd’hui dans une impasse où toute solution trouvée dans le paysage politique actuel est bancale et donc fragile. Macron en tant que Président à la responsabilité du bon fonctionnement de la République.
Pour sortir par le haut et durablement de la crise politique, il doit convoquer une Constituante.
Pour régler la défiance généralisée vis-à-vis des partis politiques, il peut s’appuyer sur la méthode désormais éprouvée des Conventions Citoyennes. Composées de citoyens tirés au sort, elles ont démontré déjà 2 fois qu’elles créent les conditions de l’intelligence collective dénuée d’intérêts partisans et sont donc un facteur de solutions largement partagées.
Après un discours politique important comme ce soir, j’aimerais que « une émission » politique continue avec des interventions/questions d’auditeurs pour faire ressentir le ressenti des français « à chaud ». Pas facile mais possible et ce serait très intéressant pour nous, France Interriens… et les autres peut être.
On peut s’interroger techniquement sur les motivations des électeurs du R.N. Représentation en crise ? Oui !
Quel sort a été fait de la seule consultation hors élections : les cahiers de doléances ?
Mépris total, à force, depuis la capitale, de continuer à penser qu’elle est la seule capable de générer des idées nouvelles, on tombe nécessairement dans une sclérose, les régions, “la Province”, a témoigné de son intérêt pour la chose publique, pour le bien commun, moyennant une démarche personnelle et citoyenne.
Continuer à ne pas écouter et s’entre-questionner parmi les experts constitue une forme de mépris qui n’a d’égale que celle de dirigeants conseillés par des cabinets coûteux, issus des mêmes formations, inutile dans ce cas de chercher d’autres détails qui auraient pu contribuer à l’absence de solution, sur laquelle débouchent, de façon anxiogène, la majorité des débats.
On ne sait pas encore bien ce que veulent les politiques, mais sait-on ce que veulent les Français ? Sondages ? Coalition, ententes entre les partis prêts aux compromis ? Tout le programme, rien que le programme ? Etc… Merci.
À la suite de l’allocution de M. Macron jeudi soir, et dans le cadre du débat entre Mme Simonet, M. Lacovelli et M. Carayon : Un grand merci à Mme l’éditoraliste politique de Franceinfo qui s’est adressée avec franchise à ces 3 députés en résumant parfaitement à quel point une majorité de citoyens français est excédée par le comportement de nos politiques et leur incapacité à travailler ensemble. Merci Madame.
Le vrai visage du RN et du Parlement. Les péripéties des assistants parlementaires européens du RN ont mis en évidence des pratiques originales en dehors de tout respect des règles. La volonté de liquider un gouvernement et son budget révèle à quel point le RN n’est pas un parti de gouvernement. Face à un Premier ministre qui s’est trompé d’alliance, le RN ne pouvait que casser une démarche républicaine. Aujourd’hui le Parlement pourrait agir mais préfère saborder le gouvernement. Comment imaginer qu’un système proportionnel donnerait un autre résultat ? L’incohérence du président et des députés les discrédite tous. En tant que citoyen et électeur on ne peut qu’assister au naufrage où il n’y a plus rien à sauver. Faut-il continuer à salarier une classe politique irresponsable et grotesque qui nous fait honte. Ce ne sont ni les JO, ni Notre Dame, ni le Panthéon qui nous tireront du chaos actuel.
« Honte », « ridicule », « humiliation », « déshonneur » que de mots insultants entendus par les opposants de Michel Barnier, tous partis confondus. Ce sont des attaques personnelles inadmissibles, les responsables politiques n’ont pas à vouloir humilier ceux des autres camps, c’est indigne.
Ce n’est pas ce que j’attends de députés censés me représenter. Je ne suis pas représentée par ces gens-là, car je n’injurie pas, n’humilie pas, les gens qui pensent autrement que moi.
Leur ligne « moi au pouvoir ou le chaos pour le pays » est irresponsable, méprisant pour la nation et ses citoyens. Gravissime. Ce n’est pas la Vème République qui est malade, ou la constitution, ce sont ses soi-disants représentants qui la souillent par ce comportement. Je suis en colère, écœurée. Pour qui voter lors du prochain suffrage ?
La désaffection des Français à l’égard de la politique tient au fait que sa centralisation est démobilisatrice. Les ténors qui s’affrontent sont en réalité hors de la réalité des citoyens ; ils sont « trop haut » ; c’est vrai aussi des médias ; trop centralisés ils sont naturellement conduits à donner trop d’importance aux ténors qui, en réalité n’ont pas cette importance. Un Maire est sans doute plus important qu’un ministre.