Retrouvez en bas de page différents sujets publiés sur les antennes de Radio France à propos de la réforme de l’audiovisuel public.
Auditrice depuis plus de 50 ans des antennes de Radio France, je m’oppose vigoureusement au projet de création d’une holding et de fusion des médias audiovisuels publics. Ce projet n’assure en aucun cas la pérennité et l’indépendance d’un service public de qualité. J’espère que les auditeurs de Radio France seront entendus.
En tant que fidèle auditeur de France Inter et du service public en général depuis de nombreuses années, je suis consterné par le projet de fusion que certains politiques (nostalgique de l’ORTF probablement !) jugent utiles alors que les résultats n’ont jamais été aussi bons… Les raisons évoquées ne sont pas les bonnes, les nouveaux médias comme les réseaux sociaux ou l’internet n’ont la même vocation qu’une radio de service publique qui vérifie ses informations avec objectivité. Je soutiens la grève à 100%, dites-nous s’il y a d’autres moyens pour vous aider. Bon courage à vous, luttons !
Mon message concerne la grève en cours à Radio France. Je suis complètement de votre avis, à savoir à terme ce que l’on risque c’est le démantèlement de l’audiovisuel public (cf. hôpital, enseignement…). Et continuez à mettre en exergue votre analyse « le tirage vers le haut des salaires n’est qu’un rideau de fumée » qui n’empêchera point les mesures ultérieures néfastes pour la radio publique. Et je vous remercie, auditrice fidèle de France Inter, Culture, Musique et RFI pour la qualité, le sérieux, le rigolo, le réconfortant et j’en passe de vos émissions et des animateurs, animatrices. Ne lâchez rien, et et un grand merci !
Tout mon soutien dans votre mouvement de grève contre la réforme proposée par le gouvernement actuel ! Non à une fusion, qui sous couvert d’économies d’échelles, de regroupement d’édition, etc… risque de créer un « monstre » inhumain et monocorde, vidé de sa liberté d’opinions objectives, de sa liberté et de ses tons multi couleurs. On peut citer les nombreux échecs des fusions récentes des universités dépouillées de moyens, et sacrifiées ; les hôpitaux ; les écoles publiques…etc. Bon courage à tous.
Je suis totalement sidérée par ce projet de réforme. Que ce gouvernement envisage de vous supprimer vous ma seule source d’information fiable et de qualité ! Vous ne méritez vraiment pas cela ! Deux jours sans vous entendre, tous, je suis perdue, abandonnée. Si c’est tout ce que propose la nouvelle ministre de la Culture, c’est lamentable ! Je vous soutiens à fond.
Bravo pour votre émission « Soft Power » sur France Culture et la clarté de vos propos dans le sujet que vous traitez aujourd’hui à savoir la fusion à l’initiative du ministère de la culture de Radio France et France Télévisions. Nous les auditeurs fidèles passionnés et satisfaits de la pluralité et la qualité de vos analyses et de vos informations ! Comme vous professionnels de la radio nous sommes dépités de ce choix politique où nous sommes nous aussi pris en otage. Comment vous soutenir face à cette vision court-termiste partisane et dangereuse d’un point de vue démocratique mais perçue comme moderne puisque cela se fait ailleurs ?
Quel bonheur de retrouver France Inter et France Culture ce matin, après ce mouvement de grève que je soutiens totalement ! Il est essentiel de garder un service public audiovisuel indépendant de cette qualité (je vous écoute depuis plus de quarante ans). La suppression de la taxe audiovisuelle était déjà un pas vers la privatisation…
Je pense indispensable que les antennes de Radio France consacrent au plus vite émissions et débats au projet de réforme de l’audiovisuel public. J’ai écouté deux intervenants la semaine dernière sur Inter, un rapporteur et une députée, et n’ai pas compris sur quoi se fondait ce projet. Selon eux il faudrait renforcer l’audiovisuel public : sur la base de quels constats, quelles évaluations, quelles analyses ? Je n’ai rien entendu ou lu de clair sur ces points. Ce qui laisse bien sûr à penser que ce qu’il s’agit de renforcer c’est bien la mainmise de l’Etat sur les chaines radio et télé publiques, en plus de réaliser des économies budgétaires. L’éclairage d’experts sur ces questions est indispensable, de mon point de vue, pour que les auditeurs que nous sommes se positionnent en connaissance de cause. Pourquoi pas une journée spéciale si possible avant l’été ? En tout cas, tout mon soutien aux personnels de Radio France. Il sera très dur d’être de nouveau privé d’antenne lors des futures grèves, légitimes, à venir, mais l’enjeu est énorme.
J’ai regardé 28 minutes sur Arte samedi 25 mai. On y débattait du changement que veut la haute direction, donc faire une énorme holding regroupant la télé et la radio…les trois journalistes s’étonnaient que quand quelque chose fonctionne bien en France, il y a toujours des casseurs. On y est !
Je suis très inquiète de cette réforme qui met en danger notre culture, notre liberté de pensée. Les moyens vont baisser strictement et je ne crois pas du tout à l’amélioration du système. C’est une nouvelle fois la destruction du service public pour les citoyens que nous sommes. Regardez la santé, l’éducation, la justice etc….. Les politiques, les gestionnaires n’ont que faire d’un peuple éduqué, instruit bien au contraire. Beaucoup de promesses non tenues, des leurres oui ; je suis découragée, attristée et révoltée. Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire.
Cette fois-ci, je vous écris par nécessité urgente. Il s’agit de l’incertitude sur l’avenir de l’audiovisuel, en particulier de la station France Culture qui me tient tant à cœur et également, comme la grève récente l’a montré, de tous ceux qui font vivre cette radio et les autres. La tirade, ce plaidoyer pour sauver France Culture, -Inter, -Musique, – Info présenté par Frederic Martel dans « Soft Power » avec vigueur, solennité et courage a été à la hauteur de la situation ô combien préoccupante. C’était en quelque sorte une déclaration de guerre. Ce n’est pas étonnant, l’air du temps se caractérise par son bellicisme, la logique guerrière étant prédominant. Il y a des similitudes entre les champs de bataille actuels et leurs causes et ce qui se passe ici dans le paysage audiovisuel. Frédéric Martel a insisté (j’ai été tentée de dire ‘a martelé’) sur la nécessité du combat. ‘On doit se battre et on va se battre’, a-t-il déclaré. Et j’ajoute : on (nous les auditeurs) vont se battre avec vous ! Dites-nous ce qu’il faut faire ! Mon message est un premier pas ! Quant à la ministre, je me permets de dire, qu’elle n’a rien compris ou bien, elle s’est mal exprimée ou de façon incomplète, ou bien ne voulait pas dire l’essentiel. Elle a dit comprendre les inquiétudes du personnel. Or le personnel n’est que le vecteur méritant de la transmission du trésor culturel et humain indispensable à la pérennité de notre civilisation. Elle aurait dû au moins associer les auditeurs et leurs inquiétudes et angoisses à celles du personnel. Nous sommes ici dans la même problématique comme celle de l’enseignement. Centrons l’enseignement sur l’élève. Impensable qu’il en soit autrement mais on l’oublie ! Donc, centrons les émissions de radio sur l’auditeur et son besoin d’information, de savoir, de vérité, de convivialité, de respect, d’humour respectueux donc de toutes ces vertus lesquelles sont mises en danger par une technologie qui, contrairement aux lumières promises, nous plongent dans un obscurantisme éminemment dangereux car outil privilégié de malfaiteurs de toute sorte. Il y a de quoi de partir en guerre, ici et maintenant ! Et ce pour éviter les guerres sanglantes qui sévissent en ce moment et qui risquent de se multiplier encore et encore et de façon apocalyptique ! D’origine allemande, ma venue en France a coïncidé avec la création de France Culture, cette radio tout à fait exceptionnelle. Elle a contribué à m’aider à m’exprimer de façon à me faire comprendre et m’a transmis tant de richesses humaines et intellectuelles qui m’ont permis de consolider ma trajectoire et d’aimer la France autant que l’Allemagne, voire l’Europe et le monde entier. France Culture par son authenticité française est en même temps universaliste. Je lui dois tout mon soutien. Après le plaidoyer de Frédéric Martel le ton de l’émission avait changé en prenant un ton plus habituel, plus politique, comme c’est le cas quand un, une ministre est interviewée. Le rire était en contraste avec la gravité du début. Comme quoi en cas de guerre le rire, l’humour ne disparaissent pas mais sont au contraire indispensables.
Il faut absolument gagner le combat contre cette centralisation de l’audiovisuel. L’Allemagne, fédérale depuis des siècles, a plongé dans le désastre au moment où elle a opté pour un régime centralisé, sans parler de l’hypocrite « centralisme démocratique » de la RDA, chapeautée par l’Union soviétique. Le cœur serré, croyons à la pérennité de France Culture et ses radios sœurs.
Je tiens à préciser que je soutiens totalement les grévistes dans cette protestation contre le projet de fusion de l’audiovisuel public. Quand je vois ce qu’est devenue la BBC maintenant, je suis catastrophée à l’idée que les mêmes erreurs vont être reproduites chez nous. Gardons un service public indépendant, tel qu’il est en plusieurs entités qui n’ont rien à voir ensemble.
Inconditionnel de Radio France, je vis depuis plus de 30 ans avec France Culture, je me souviens de la naissance de Franceinfo et de la suppression, d’abord, des journaux de FIP puis de la station de Strasbourg. J’ai constaté avec consternation, l’augmentation des temps de publicité sur les antennes. Aujourd’hui, on s’attaque à l’organisation même de Radio France… Faisant fi de l’avis des personnels et des auditeurs, on assiste de nouveau à une réforme imposée comme celle des retraites. Je m’interroge sur son sens, et ne vois pas comment elle pourra renforcer la qualité et la pluralité des programmes.
Aujourd’hui est pour moi un jour bien triste : j’ai l’impression d’assister au démantèlement de toutes ces voix qui m’ont accompagné durant tant de nuits, de trajets ou simplement de moments de détente. Je suis de tout cœur avec vous et vous soutiens dans votre combat. Merci encore pour la qualité de vos programmes et pour votre remarquable travail quotidien d’information et de culture, qui éclaire notre compréhension du monde d’une lumière plus vive.
Ce message a pour vocation à être relayé au collectif s’opposant à la fusion de l’audiovisuel public, et si possible à être relayé aux auditeurs. Je vous propose d’inciter les auditeurs à écrire massivement à la ministre de la Culture afin de signifier leur opposition à la fusion de l’audiovisuel public. Par courrier ou via le site internet du ministère : écrire à la ministre.
Les programmes de Radio France sont de très grande qualité. Il faut continuer ! Transmettez au gouvernement le souhait de millions d’auditeurs : pas de fusion des antennes. Respect de l’indépendance de toutes les chaînes !
Je ne sais si ce biais est celui le plus approprié pour communiquer avec les décideurs et décideuses, à l’échelon local, impliqués dans la mise en forme et en place du projet de holding – fusion Radio – TV – INA… Même s’il existe un argument relatif à « les autres le font, pour continuer d’exister faisons-le ! », je ne comprends pas pourquoi il n’est pas fait confiance à celles et ceux qui choisissent de travailler dans un SERVICE PUBLIC de l’information voire de la distraction.
Chaque entité de ce que le projet politique en cours veut regrouper sous la même holding, travaille ce me semble déjà sous la même bannière. Cela s’appelle le SERVICE PUBLIC !
Chacune de ces entités est perméable à ses consœurs et déjà complémentaire de celles-ci. Il serait bon qu’il soit fait, là (aussi), montre d’une réelle déontologie et d’un réel respect à l’égard de ces entités du SERVICE PUBLIC et de celles-ceux à qui services sont rendus. NOUS, utilisateurs – utilisatrices, AVONS BESOIN DES DIFFERENCES ET DES QUALITES INTRINSEQUES de chacune de ces entités (in radio, TV, INA…) Celles et ceux qui travaillent dans ces entités du SERVICE PUBLIC, travaillent SERIEUSEMENT.
Ah ! J’écoute France Inter depuis presque 50 ans.
Parfois, d’autres radios…
Et grâce aux ami-es, Arte.
Auditeurs de Radio France depuis de longues années, nous apprécions vivement la qualité des programmes des diverses stations de ce service public.
C’est pourquoi le projet de holding puis de fusion entre Radio France, France Télévisions et l’INA nous semble très inquiétant.
Radio France, dans ses différentes composantes, est un bel outil indépendant et objectif, précieux pour notre démocratie à l’heure où les fausses informations inondent un grand nombre de médias privés.
D’autre part, la spécificité des radios ne peut être assimilée ni au travail de la télévision ni à celui, très précieux aussi, de l’INA.
Malgré « la gêne occasionnée » par la grève des personnels, nous soutenons complètement ce mouvement et demandons, avec eux, la préservation de Radio France dans sa configuration actuelle.
En effet, Radio France sait se renforcer et être à la pointe des innovations par la qualité du travail de ses équipes. Nous les en remercions.
Soyez assurée, Madame, de mes sentiments respectueux.
Bonjour à l’ensemble du personnel de France inter !
Le projet de holding à l’américaine ou à l’anglaise ne fait pas plaisir, l’ensemble des programmes et des rédactions sont plus que bien ! Je suis bercé par France Inter depuis ma jeunesse et fidèle entre les fidèles !! J’ai aujourd’hui 60 ans et espère finir le reste de ma vie sur les écoutes et émissions de France Inter !! Le changement ce n’est pas pour maintenant, laissons ce qui plait, ce qui adhère et fédère le public. France Inter est toujours la radio la plus écoutée, ce n’est pas pour rien faire une « holding » pour des raisons budgétaires comme si les quelques milliards que doit économiser notre gouvernement ne passera pas la restriction de personnel, qu’il commence à réduire considérablement le budget de certain ministère. Je soutiens avec force et détermination les syndicats de la Maison de la radio. Bon courage à tous et toutes !!!
Bonjour Frédéric Martel et mille bravos pour votre édito dans « Soft Power ». Nous sommes nombreux à écouter France Culture et notre inquiétude est grande. Je voudrais aider à lutter contre cette réforme et vous soutenir. Je suis à la retraite et écoute encore plus France Culture qui est partie intégrante de ma vie.
En ce jour de grève sur toutes les antennes de Radio France, je tiens à remercier les personnels et à leur apporter tout mon soutien dans la défense d’un service public audiovisuel de qualité, pour leur propre profession, et pour nous auditeurs. Le projet annoncé m’inspire les pires craintes quant à l’avenir et au financement de ce service public, dont je constate déjà, en tant qu’auditrice fidèle et de longue date, la dégradation depuis la suppression du financement par la redevance et des nouvelles politiques éditoriales mises en œuvre. Je renouvelle donc mon message de soutien aux personnels en lutte pour la qualité du service public, MERCI DE LE LEUR TRANSMETTRE !
Auditeur fidèle de nombreuses émissions de Radio France, je suis consterné par le projet de fusion du gouvernement.
Après d’autres casses du service public, maintenant on s’attaque à quelque chose qui marche bien : l’audiovisuel public ! Où est le bon sens?
J’ai lu votre pétition dans le Monde. Je suis complètement d’accord.
J’en ai vraiment ras le bol : quand quelque chose est bien on veut le réformer !!! Réformer n’est évidemment pas le bon verbe.
Continuez de lutter ! Mais comment vous aider, nous aider, en tant qu’auditeurs ?
Je vous soutiens ! Que peut-on faire de plus pour que ce projet soit abandonné ? Aller dans la rue ? Moi, je suis prête. Je suis persuadée que nous serions des milliers. Déjà que l’avenir n’est pas brillant démocratiquement parlant, ce projet fou de fusion doit aller aux oubliettes. Que faire ? Dites-nous.
Soutien total pour maintenir un service public diversifié et de qualité. Bon courage aux grévistes, ne lâchez rien camarades !! Y a-t-il une pétition en ligne à envoyer aux élu.es de la part des auditeurs et auditrices ? ? Solidairement.
Je soutiens toutes vos démarches et suis solidaire de vos actions et questions face à la réorganisation de l’audiovisuel que les autorités mènent à l’aveugle ces jours-ci. La qualité patiente et profonde de votre travail ne peut que pâtir d’une fusion/absorption d’une telle ampleur et d’une telle célérité.
Comment vous aider ? À qui adresser ses plaintes ? Des pétitions sont-elles envisageables ?
Je soutiens la grève des 23 et 24 mai. Dites-nous comment vous soutenir contre cette réforme qui ne vise qu’à affaiblir l’information.
Fidèle auditrice de Radio France depuis mon enfance, je soutiens totalement votre combat contre le projet de loi du gouvernement. Que puis-je faire concrètement pour vous aider ?
Je voudrais savoir par quel moyen les auditeurs peuvent soutenir le mouvement de grève actuel face à un gouvernement qui continue de faire n’importe quoi dans tous les domaines. Les propos du rapporteur de la réforme dans l’interview d’hier matin étaient affligeants, comment arrêter ce carnage annoncé ?
Les radios de Radio France font partie mon quotidien depuis des années. France Inter au réveil, puis France Culture sur la route et France Info entre 2. Et les podcasts, quelle merveille ! Au retour du retour, je suis avec Xi Xinping avant d’avoir fréquenté Jean Moulin, Victor Hugo et bien d’autres.
Radio France, c’est la qualité ! Bravo pour ce que vous faites, ce que vous êtes.
Aujourd’hui, pas de radio et pourtant je suis derrière !
Comment vous soutenir ? Votre force,https://chng.it/Y5zYyBqFCt c’est nous !
Tenez bon, on est avec vous.
J’ai lu la tribune dans Le Monde .
J’y souscris entièrement.
Comment les auditeurs peuvent-ils faire part de leur opposition à cette fusion en effet inopportune ?
Est-il prévu par exemple des courriers en direction des députés ?
Auditrice fidèle de France Inter et des radios de Radio France, comment pouvons-nous appuyer votre décision de rester indépendant et refuser le projet de fusion actuel ? Y a-t-il une pétition à signer pour peser en tant qu’auditeur sur cette décision?
Alors que la fusion/refonte de l’audiovisuel français est en cours, je suis très étonnée qu’il n’y ait pas un appel aux auditeurs pour se mobiliser par rapport à ce sujet. Une pétition en ligne par exemple !
Des questions de budget et de publicité sont soulevées, et je crains personnellement que ça change beaucoup le visage de la radio publique. En particulier France Inter, dont je suis une auditrice très attentionnée, attentive, fidèle, surtout que je vis à l’étranger.
J’aime beaucoup la grille des programmes, la diversité des sujets traités, la qualité des émissions, et je crains que l’esprit service public soit perdu après avec la réforme.
Il se peut que je me trompe et que la réforme sera positive, mais je suis étonnée que vous n’en parliez pas plus sur l’antenne.
Ne pourriez-vous pas traiter des conséquences possibles de la réforme sur la grille et la qualité des émissions ?
Il se peut que la réforme soit positive pour votre antenne. Ce serait aussi intéressant d’en parler pour expliquer ces transformations potentiellement positives.
Il y a bien eu une journée de grève le 12 mai mais la réforme n’était pas mentionnée. Il s’agissait de la liberté d’expression, ce qui est louable, mais est-ce en rapport avec la réforme ?
Je viens d’entendre l’échange sur la réforme de l’audiovisuel : regroupement de média pour une raison obscure. Ce que j’observe depuis de nombreuses années c’est que les regroupements n’ont pour objectif que de baisser les effectifs, augmenter la main mise et la rémunération de quelques dirigeants.
Comment puis-je vous soutenir dans votre combat ?
J’ai entendu le motif de la grève ce matin. Nous savons tous que les réformes sont toujours à craindre, je ne peux donc que vous soutenir.
Comment l’auditeur que je suis peut-il vous aider ? Je ne suis pas sur les réseaux sociaux mais je peux diffuser à mon échelle.
Comment puis-je m’informer sur l’essentiel de cette réforme ? Holding ??? J’imagine que le fameux « partenariat public / privé » est à redouter…
Le mécontentement est général où va-t-on ?
J’ai pris connaissance de la tribune parue ce jour sur le journal Le Monde qui s’élève contre le projet de fusion de l’audiovisuel. Comment pouvons-nous, auditeurs et citoyens, soutenir cette action ?
La concentration de l’audiovisuel public sous couvert de conditionnement du financement est un recul de son indépendance en permettant d’en réduire le coût en masse salariale à terme comme cela a déjà été le cas en supprimant la ressource qu’était la redevance qu’il fallait réformer pas supprimer…
La coopération des rédactions c’est une forme de caporalisation par la réduction de la diversité des journaux d’information dans une holding la coopération existe déjà. Tout cela s’inscrit de façon plus générale de concentration voulue par le New public management qui en séparant l’analyse du coût du service public de sa plus-value sociale … poursuit un idéal de non-concurrence entre l’indépendance publique et le lien plus aliénant avec les actionnaires du modèle privé… la voix de l’état et des médias d’opinions n’est pas le modèle français issu du CNR qui a réaffirmé la place de la diversité et de l’éthique dans l’information. La concurrence avec les plateformes du net doit simplement être régulier.
Je suis vent debout contre cette réforme. Il y a une différence fondamentale sensorielle entre l’audio et l’image. J’ai peur des publicités qui envahiraient les émissions, cantonnés pour l’instant à des sujets et créneaux acceptables
Et puis surtout l’indépendance des journalistes sera en danger. Ce sont les anticorps de la République à préserver et conforter.
Je vous fais confiance depuis que j’ai 18 ans, j’ai 41 ans. Je continue de vous faire confiance encore, je viens d’écouter votre matinale sur la réforme de la fusion : je vous soutiens contre cette fusion, si je peux vous aider pour l’éviter, dites-moi comment.
Par ce message, je souhaite vous faire part de ma vive inquiétude sur le devenir de l’audiovisuel public. Si il est leader aujourd’hui, dans de nombreux secteurs ou a minima bien placé par rapport à la concurrence, c’est parce qu’il sait être diversifié, riche, exigeant, responsable, indépendant et de qualité. Bien sûr, il pourrait être encore plus ambitieux, plus curieux, plus représentatif de la société française. Mais il n’en demeure pas moins une référence. Tout rassembler dans une mégastructure, sans réflexion stratégique et sans indépendance financière à terme conduit à la mort de l’audiovisuel public… qui pourrais-je écouter ? Les radios musicales vides de sens, les radios commerciales creuses ou les médias d’extrême droite.
C’est un choix de vie démocratique ! Faut-il déjà se préparer à un gouvernement d’extrême droite en 2027 avec un média qui s’exécutera ?
Je ne comprends pas, comme beaucoup, ce projet de fusion. Je suis inquiet, nous allons vraiment vers une paupérisation et une privatisation du public en général : éducation, santé et maintenant les média. Bon courage à vous.
De nombreuses opérations de fusion ont été lancées ces dernières années. En particulier, la fusion de l’université Paris Descartes et de l’université Paris Diderot.
Les objectifs officiels affichés sont les mêmes : renforcer, grossir pour être plus fort sur le plan international. Comme pour vous, le projet a été fait à la va vite avec une page blanche. Projet bâclé, coquille vide. 4 ans après, tous ceux qui ont œuvres en interne à la fusion ont quitté le navire. Depuis 4 ans c’est une totale désorganisation tant l’établissement est énorme (personne n’y retrouve sa place, le qui fait quoi est plus que flou), il y a une centralisation extrême qui aboutit à des décisions hors sol. Bilan : ça ne fonctionne pas bien pour la recherche publique, ça fonctionne mal pour les étudiants et les BIATSS sont perdus et les 3 quarts sont en burn-out, malades ou ont quitté le navire. Intéressez-vous aux fusions qui ont eu lieu dans les Universités et vous en verrez les résultats désastreux sur le plan de la performance (recherche, enseignement, organisation) et sur le plan humain (centralisation à outrance, décisions inadaptées au terrain, etc…). Vous voulez dénoncer les risques liés à la fusion dans l’audiovisuel ? Enquêtez sur celles qui ont eu lieu dans les Universités !
Je souhaite réagir à la tribune publiée dans Le Monde et je souhaite apporter tout mon soutien aux équipes de France Inter et France Culture. Je suis consternée mais pas étonnée par cette réforme. J’espère que cet « humble » message leur sera transmis.
Renforcer en fusionnant à la mode BBC, ce n’est pas affaiblir c’est faire des économies. Bien d’autres domaines dits « mission de service public » ont été détricotés.
Ces décideurs, s’ils connaissaient bien ce milieu et ces métiers, n’envisageraient même pas cela. Ils n’y connaissent rien ! Et combien va coûter cette réforme : une augmentation du millefeuille des cadres dirigeants.
En tant qu’auditeur, je suis absolument contre la fusion des différentes entreprises de l’audiovisuel public.
Un des objectifs de la réforme de l’audiovisuel public serait d’augmenter la publicité, alors que je souhaiterais la diminuer. Elle est une pollution sonore, visuelle et intellectuelle qui m’est insupportable !
Pour aller plus loin :
Projet de loi : https://www.senat.fr/leg/ppl22-545.html
« A Radio France, la volonté gouvernementale de fusionner l’audiovisuel public nous semble démagogique, inefficace et dangereuse » : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/22/a-radio-france-la-volonte-gouvernementale-de-fusionner-l-audiovisuel-public-nous-semble-demagogique-inefficace-et-dangereuse_6234690_3232.html
France Inter
27 mai l’édito média de Cyril Lacarrière Fusion de l’audiovisuel public : toujours rien sous le capot de la réforme
22 mai Réforme de l’audiovisuel public : l’économiste Julia Cagé et le député Quentin Bataillon débattent
Franceinfo
22 mai Célyne Baÿt-Darcourt Holding fusion et méga struction…la réforme de l’audiovisuel public débattue à l’Assemblée nationale
22 mai La proposition de loi défendue par l’exécutif doit être examinée par les députés jeudi et vendredi.
22 mai Richard Place https://www.francetvinfo.fr/economie/medias/reforme-de-l-audiovisuel-public-a-quoi-ressemble-le-modele-britannique-de-la-bbc-dont-certains-voudraient-s-inspirer-en-france_6558626.html
22 mai Célyne Baÿt-Darcourt À la veille d’un préavis de grève, Fabienne Colboc, députée d’Indre-et-Loire, rapporteure du projet de loi, estime que la fusion de l’audiovisuel public est justifiée car « l’espace médiatique est déstabilisé par les plateformes, par les réseaux sociaux, par internet ».
France Bleu
24 mai Fusion de l’audiovisuel public : l’examen du texte reporté à l’Assemblée nationale
11 mai Radios et télévisions publiques : le gouvernement prévoit une fusion au 1er janvier 2026
France Culture
27 mai Billet de Frédéric Martel résilience et souveraineté numérique
22 mai Audiovisuel public : une fusion qui inquiète
Pétition : https://chng.it/KGKmDvGvqH