Retrouvez ci-dessous une sélection de messages d’auditeurs :
Votre journaliste demande à Esther Duflo si elle voyait un rapport entre le(s) virus et la mondialisation : en Malaisie au début des années 90 est apparu un virus appelé Nipah. A partir d’élevage de cochons, celui-ci s’est répandu jusqu’aux abattoirs Singapour. L’origine du virus était une chauve-souris. Or à cette époque, sur Bornéo et Sumatra, les forêts – territoire des chauves-souris étaient en train d’être converties en cultures de palmiers à huile. Les chauves-souris ont trouvé refuge dans des fermes semi industrielles et se sont installées dans les arbres fruitiers sous lesquels les cochons étaient parqués. En déféquant sur les cochons, elles ont transmis l’agent à cet élevage. C’est là qu’est née l’épidémie.
Quelles sont les solutions les plus importantes pour éviter l’effondrement de l’humanité annoncée par de nombreux intellectuels dont le GIEC ?
Qui doit décider la mise en application de ces solutions?
N’est-ce pas le moment d’envisager une autre forme d’économie qui ne serait pas basée sur la croissance l’argent et le pétrole ?
Votre journaliste remet en cause le tourisme et la globalisation dans sa question à Esther Duflo, je tiens à rappeler que les scientifiques ne dénoncent pas massivement le tourisme, bien que des précautions auraient pu être prises, ils dénoncent l’industrialisation des élevages d’animaux et la déforestation…
Naomi Klein, écrivaine et sociologue a travaillé sur la stratégie du Choc, dans son livre « la stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre »
Lors d’une conférence elle écrit et je cite «On nous a menti sur la façon dont ces politiques radicales ont envahi le monde. Ce n’était pas au nom de la liberté, ni de la démocratie mais grâce à des chocs, des crises, il fallait des états d’urgence.
Voilà en quoi consiste la stratégie du choc : Des raids systématiques contre la sphère publique au lendemain des cataclysmes. Quand les gens sont trop focalisés sur l’urgence, sur leur survie, pour protéger leurs intérêts. »
Compte tenus des conséquences désastreuses de cette pandémie mondiale sur l’économie, qui nous est répétée sans cesse… peut-on redouter que la situation post covid19 soit elle bien plus grave que la crise sanitaire que l’on traverse actuellement?… Guerres, invasions massives… annexion… sous prétexte de relancer l’économie et détourner l’attention de la population des failles évidentes de nos système et modèles?
Une prix Nobel qui avance que la seule sortie de la crise se fera par le retour de la croissance de la consommation de masse ! Ou comment ne tirer aucune leçon des nombreuses crises qui arrivent.
N’est-il pas urgent en terme de croissance d’intégrer la croissance verte d’un pays pour un indicateur globale qui sera l’amalgame de celle-ci avec la croissance économique? Il sera important de mobiliser les peuples, en leur expliquant que cet indicateur sera le seul garant de la survie de notre planète et donc de nous mêmes, en prévision de la catastrophe climatique qui avance inexorablement.
Merci
N’est-il pas important de faire les choix maintenant pour injecter de l’argent dans la transition écologique, et ne pas continuer la catastrophe en investissant dans les secteurs économiques qui détruisent notre écosystème, tuent la biodiversité, polluent..et il y a un lien direct avec la propagation de virus, qui reviendront de toute façon. Refaire les mêmes choses est du suicide.
Que l’économie redémarre est insensée pour notre planète.
Un changement global est nécessaire. Que chacun.e se demande ce qui est important dans sa vie.. De quoi ai je vraiment besoin au delà de me nourrir… redécouvrir un autre mode de vie où l’argent ne serait plus le maître du monde – on injecte de l’argent et on s’endette – quel sens cela a ?
Didier Sicard : « Il est urgent d’enquêter sur l’origine animale de l’épidémie de Covid-19 »