Les auditeurs ont été nombreux à réagir durant l’émission du Téléphone Sonne sur France Inter de ce lundi 7 octobre. Le sujet : la solitude des directeurs d’école. Témoignages, avis, questions… nous partageons ici une sélection de messages reçus.

Excellente idée de consacrer votre émission à la situation des directeurs d’écoles. N’oubliez pas non plus les personnels de direction (principaux et proviseurs en collège et lycée). On en parle peut être un peu moins mais là encore, beaucoup de souffrance, de non remplacement, d’injonctions intenables. Mon épouse est principale et je ne sais pas encore combien de temps elle sera capable de remplir au mieux ses missions…
En vous remerciant pour la qualité de vos émissions.

Bonsoir, directeur d’école, REP+, 300 élèves, 20 enseignants, 6 auxiliaires de vie scolaire et un oeil sur le personnel d’entretien et de surveillance de la cantine gérés par la mairie.
Pas de personnel non enseignant depuis la suppression des emplois aidés il y a deux ans, alors que des collèges de la même taille comptent sur un véritables staff (déjà trop réduit sans doute)!
Il faut tout faire, répondre aux injonctions diverses et variées de la hiérarchie aux demandes des collègues, aux exigences des parents ou au bureau véritas qui contrôle vos circuits électriques, ouvrir la porte, animer les équipes éducatives et d’orientation…
Sans compter la porte à la serrure cassée à ouvrir d’urgence pour accéder au matériel de la femme de ménage (un vomi en plein couloir à nettoyer)…
La multiplicité des tâches est infernale et malgré mon expérience, le burn out et le risque de pétage de plomb n’est pas loin. Il y a urgence, la sécurité des enfants, la nôtre, le fonctionnement de l’école de la République est en jeu ainsi que bien d’autres choses.
Merci d’évoquer le sujet sur France Inter, en espérant que nos décideurs écouteront l’émission.

Bonjour à toute l’équipe du Téléphone Sonne
Bravo à toute l’équipe pour ce débat.
J’adresse toutes mes condoléances à la famille de Christine Renon et à l’équipe de l’école où elle exerçait.
J’ai été profondément touchée par le suicide de notre collègue.
J’ai repris une direction l’année dernière après 6 ans d’interruption ( j’avais occupée cette fonction durant une vingtaine d’années).
J’ai été surprise de l’alourdissement des tâches.
Je rajouterai à l’ensemble des propos évoqués à votre antenne.
Les logiciels désuets, les demandes administratives ( les documents de sécurité : ppms) qui ne devraient pas être du ressort d’un directeur mais de responsable sécurité des préfectures.
Le manque de réseau d’aide rejaillit souvent sur les directeurs qui prennent les enfants en difficulté en charge.
Il faut le même personnel dans les écoles (secrétaire, comptable… pour les grosses écoles qui ont plus d’élèves que dans certains petits collèges qui bénéficient de ce type personnel).
Très cordialement

Juste un souvenir: quand notre deuxième enfant a quitté la maternelle, où il y avait une directrice exemplaire, nous avons tenu à lui envoyer un petit mot pour lui exprimer notre reconnaissance souriante. Elle nous a répondu avec un mail de remerciements débordant d’émotion qui, bien sûr, nous a fait plaisir, mais soulignait aussi à quel point il était rare qu’elle reçoive autre chose que des reproches. Je pense qu’il serait bon que les parents sachent aussi plus exprimer leur satisfaction au personnel de direction (ainsi qu’aux enseignants), même s’ils considèrent, à juste titre, qu’il est normal que le travail soit bien fait…

Bonjour,
Je suis la femme d’un homme qui a mis fin à ses jours. Lui aussi enseignant, lui aussi épuisé.
A chaque fois que l’actualité me renvoie son suicide au visage, je sens la colère monter en moi.
Mon mari a « tenu » 6 ans. 6 ans de doutes, de remises en question.
Certes comme m’a dit son psychiatre quelques jours après sa mort, son travail a ré ouvert des cicatrices mal refermées mais je ne peux pas me sortir de la tête les mots de mon mari qui résonnent encore une fois en moi : « je me sens inutile à l’école ».
Je ne vais pas faire un historique des 6 années de mon mari au sein de l’Education Nationale mais ce que je dont je peux témoigner c’est l’absence de réaction de la part de la hiérarchie. A de nombreuses reprises mon mari l’a alertée de ses difficultés
remplaçant envoyé en ULIS alors qu’il n’avait pas de formation ;
absence de logique dans ses multiples remplacements pour lesquels il ne pouvait s’investir,
Les réponses n’ont jamais pris en compte mon mari en tant que personne, c’est juste un enseignant déplacé au gré des injonctions de la DSDEN…
Aujourd’hui je suis révoltée aussi parce que l’épuisement n’a pas permis à mon mari d’aller au bout de son année de « formation ». Il n’a pas été titularisé au 1er septembre mais plus tard dans l’année. Personne je dis bien PERSONNE n’a pris le temps de l’interroger sur son état, ses fragilités, …
Je m’arrête c’est trop dur…

Bonjour,
au temps des Dinosaures donc il y a une vingtaine d’années, il n’y avait pas Internet et l’inspection académique nous envoyait par voie postale environ 5 courriers… Désormais c’est une trentaine de mails divers par jour à traiter… Certes, pas tous institutionnels.. Pour ce qui est des demandes de notre administration, nous n’avions cependant pas toutes les injonctions désormais entrées dans l’usage. Puisque notre ministre considère que nos tâches se sont multipliées, complexifiées…je veux simplement rappeler que c’est lui qui a nous a enlevé les aides administratives sans doutes inutiles…simplement 🙂

Bonjour,
Je vous remercie pour le sujet de ce soir et j’espère que le débat sera de qualité.
Je voulais évoquer plusieurs points qui me questionne :
faire le rapprochement avec le mal-être et suicide qui se retrouvent dans toute les « entreprises » de service publique: Orange, EDF -GDF, les pompiers, la police, la poste et j’en oublie. Quand le libéralisme passe l’humain passe après.
Parler de la crainte en t’en que parent: un professeur en mal-être fera du moins bon travail et ce sont nos enfants qui en pâtiront.
de l’absence de reconnaissance des gouvernants pour les professeurs des écoles : là où les collèges/ lycées ont toutes leurs heures payées (et heures supplémentaires) les « instituteurs » (ils malheureusement perdu ce statut) font du « bénévolat »!
l’absence de prise en compte de l’humain et de vie familiale du personnel dans l’affectation des postes et l’absence d’écoute du côté administratif.

Est-il logique de confier la fonction de directeur à de jeunes professeurs sortants ?
En plus des difficultés propres à leur travail de professeur, ils doivent assumer une fonction pour laquelle ils n’ont qu’une approche très succincte pendant leur formation. C’est souvent la seule solution qui s’offre à eux pour obtenir une affectation cohérente avec leur vie familiale

Je suis prof au Pré Saint Gervais, à côté de Pantin. J’ai été profondément émue par le suicide de Christine Renon. Aujourd’hui je suis en deuil car l un de mes anciens élèves a été assassiné. Trop de morts nous entourent et nous reprenons le travail comme si tout était normal comme si toutes ces morts ne montraient pas qu’il y a une réflexion de fond à mener sur nos conditions de travail. Je suis en colère !

Petite réaction à chaud….
oui le savon lorsqu’il est manquant c’est embêtant… c’est peut etre la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Mais la vrai surcharge de travail vient de notre hiérarchie, qui ajoute des taches, des responsabilités: organiser des réunions hors temps scolaires avec les parents, assister à des réunions en plus et toujours plus! gérer de plus en plus de suivis d’enfants en difficulté, remplir des tableau, des mails… et disons le des objectifs de plus en plus comme dans le privé! ce sont les valeurs que les directeurs et directrices ont qu’ont leur demande de changer. et c’est ça qui fait le plus mal

Plus globalement, les journalistes traitent « l’Ecole » comme un bloc primaire/secondaire. Or, le traitement pour chaque niveau (écoles vs collèges et lycées), est inégal. J’ai travaillé dans une école à 17 classes où le directeur était complètement déchargé de classe mais n’avait comme aide qu’une concierge pour s’occuper du portail. Le collège voisin avait le même nombre d’élèves mais l’équipe de direction était composée de 7 personnes (principal et adjoint, secrétaires, CPE, comptable, surveillants). Cherchez l’injustice…

Je suis professeur des écoles.
Je ne vais pas refaire toute mon historique personnel mais en 2 mots ,
Je me suis battue Pendant 4 ans pour tenter de me reconvertir.
Demande de détachement dans un autre ministère, congé formation, disponibilité, détachement à l étranger… et j en passe. Outre le fait que rien ne m a été octroyé, c est en passant des mois à agir en ce sens que j’ai réalisé cette vérité : « vous êtes fonctionnaire . On ne vous demande pas de réfléchir , on vous demande de fonctionner. «
Voilà Une des phrases que j ai entendue et que je reporte ici mot pour mot.
Je tiens à rappeler aussi qu il n y a pas de médecine du travail à l education nationale

N’oublions pas les écoles à une classe où l’enseignant est « chargé d’école » et ne bénéficie de rien! Pas de temps de décharge pour le fonctionnement de l’école et les charges administratives!

bonjour,
il faut savoir également que si personne ne veut le poste de directeur, l inspecteur tranche et nomme le plus ancien directeur.
J’ai été directrice pendant plusieurs années et j’ai fini par un burn out.journée de 7h30 à 19h.
nous devons tout gérer. le savon, la fuite d’eau , la photocopieuse en panne, les comptes de l’école, le tel,le portail, la mairie, demander à faire passer la tondeuse dans la cour etc etc
il faut également gérer les parents qui sont de plus en plus agressifs, les élèves de plus en plus irrespectueux..les réunions, les dossiers à remplir,les signalements à faire,les gendarmes à recevoir quand il y a enquête sociale , les liaisons avec le collège,etc etc
me suis vue revenir à 23h à l’école un samedi soir pour éteindre une lumière restée allumée
c’est un métier chronophage et pour une maigre compensation financière /150 euros à l’époque à savoir, il y 5 ans.
depuis suis redevenue adjointe

Bonsoir,
Merci de donner la parole au monde enseignant. Le malaise, au sein de l’education Nationale, est général et plus particulièrement chez les professeurs des écoles mal rémunérés (2072 euros nets après 20 ans de carrière et un bac +3 + 2 ans de formation… C’est le cas de mon épouse avec un Cm1 Cm2 à 28 élèves… Le statut de directeur ne changera rien c’est toute la profession qui demande à réformée et reconsidérée.

Quelques propositions pour être dans une certaine vérité;
Considérer les enseignants, les directeurs ? les payer de manière conséquente…pourquoi pas au niveau d’un député ?
Pourquoi avoir gâché des centaines de postes d’enseignants spécialisés, formés par l’éd. Nationale, qui venaient travailler en complément avec des enfants dits en difficulté en surcharge dans les classes, par souci d’économie?
pourquoi ne pas faire confiance à la compétence, à l’expérience, à la connaissance ?
Reconnaissance du métier dit votre invité ?
Des économies pour les hopitaux, les économies pour les écoles…services publics en déroute; une marche forcée vers le privé…

Bonjour,
directeur d’école, burn out, non reconnu par la hiérarchie, en « lutte » pour faire reconnaître cette maladie comme maladie professionnelle , en souffrance institutionnelle car cela n’arrivera très probablement jamais …
Comment un être humain peut-il accepter d’être aussi malmené par son employeur ?
Pour rappel, le code du travail insiste sur le fait que ce n’est pas au salarié de s’adapter au travail mais l’inverse.
Au regard de l’actualité, on voit que les conditions de travail ne sont vraiment pas prises en compte par ceux qui sont aux responsabilités, ce qui a pour conséquence les malheurs que l’ont connaît pour ceux qui n’ont pas la chance d’être soutenus…
Ne peut-on pas parler de non assistance à personne en danger ?

Le travail du directeur.trice a changé, les responsabilités s’accumulent et les heures de travail aussi. Essentiellement il s’agit de travail caché, donc cela donne l’impression que nous passons notre temps à nous plaindre. Le métier a changé, il faut un statut du directeur, lui donner les possibilités d’assumer les responsabilités dont on l’inonde. Malheureusement le syndicat majoritaire reste sur une position arriérée . J’entends votre auditeur dire que nous n’avons pas besoin de statut, moi je le revendique, parce que la solitude, nous l’avons déjà, et quand mes collègues sont chez elles moi je suis encore au bureau. En revanche le statut proposé par Blanquer c’était faire de nous les larbins des collèges. Il faut un établissement du 1er degré, une reconnaissance du métier, et une revalorisation de notre fonction.

Sujet compliqué car faudra changer beaucoup de choses dans une éducation nationale paralysée par l’habitude, la peur du changement, l’intérêt ambigu des syndicats … Je suis ingénieur reconvertie instit. Pourquoi dans l’éducation nationale pas de droit du travail, de chscht, de ressources humaines, de procédures qualité, de possibilité de se former pour changer de métier … ? Y’a du boulot …

Il n’y a pas que les directeurs qui souffrent d’un manque de reconnaissance. Les directeurs sont des enseignants « chargés de direction » qui subissent comme tous les enseignants le manque de considération voir le mépris de leurs hiérarchies par des tâches abusives, des réformes non évaluées et qui n’aboutissent pas . Une non reconnaissance du travail. Certains ne peuvent pas accéder à la hors-classe dernier grade avant la retraite sous prétexte qu’ils étaient instituteurs (joli mot) avant d’être professeurs d’écoles. Les directeurs ne demandent pas un statut de chef mais du temps pour travailler en équipe, ne pas être seuls face à toutes ces tâches et événements. Personnellement j’ai été directeur d’école pendant plus de 20 ans et je n’envisage pas de ne pas être enseignant, de ne pas avoir classe pour pouvoir travailler en équipe avec mes collégues.

D’abord merci pour vos émissions
Que pensent vos invités de cette société où les gens se tuent, c’est véritablement le mot qui convient, au travail (France Télécom, La Poste, la Police, l’Education Nationale et j’en passe) dans la plus grande indifférence générale passée l’émotion suivant les passages à l’acte. Nos politiques ne prennent pas ou ne veulent pas prendre la mesure de cette situation tragique au nom de la sacro-sainte performance économique.

Comment compléter les décharges de directeurs? Actuellement, beaucoup de décharges sautent par manque de remplaçants. Si les directeurs sont davantage déchargés, ce qui est très souhaitable, comment les compléter ? Il n’y a plus de création de poste, le métier n’attire plus (beaucoup d’académies en manque).
Donc comment fait on ?

Bonjour, j’en suis à mon 3ème métier et je peux témoigner que la fonction de directeur d’école a été de loin la fonction la plus difficile nerveusement. J’ai travaillé 11 ans dans l’industrie automobile en tant que technicien, 11 ans en tant qu’instit et 7 ans en tant que directeur d’une école de 200 élèves. En quittant le secteur privé, bp m’ont dit que j’allais être peinard avec 4 mois de vacances et autres vieux clichés qu’on peut sortir. Des élèves difficiles, il y en a dans toutes les générations d’enfants mais la remise en cause systématique des parents devient insupportable. Aucune sanction n’est possible, tout est sujet à discussion, les menaces sont fréquentes (texto recommandant de « se faire interner ») et les enfants ont toujours raison face aux adultes.
J’ai fini par quitter ce boulot par ras le bol et une vie qui devenait dépressive.
Maintenant je suis à mon compte comme artisan, je gagne 3 fois moins d’argent, je n’ai plus de vacances et je suis un homme libre et heureux !!!

Il est question des « directeurs d’école’ mais nous sommes dans une profession où les femmes y sont très largement majoritaires …. la moindre des choses seraient d’évoquer ce métier en disant les directeurs et directrices !!!!! et je pense que les femmes avec leurs charges familiales se sentent certainement encore plus oppressées par la charge de la direction

Le directeur est seul .Il fait tampon avec tout le monde.
Le pb est quand l’équipe ne veut pas écouter on ne peut se faire entendre.
Dans ce cas là le statut serait bien pour se faire entendre et reconnaître.
J’ai eu un souci et je n ai eu aucun soutien.
Je suis tombée malade et je suis en arrêt depuis avril.
Je vous joins par mail car je ne sais comment vous joindre en direct.

C’est dommage que les intervenants, auditeurs ou invités, s’en tiennent à des généralités. Pour ceux qui écoutent sans être du tout dans ce milieu il manque des exemples concrets. Faute de quoi on écoute mais on ne comprend pas bien où est le problème concrètement : débordé oui mais c’est trop vite dit …
C’est d’ailleurs une remarque que je suis tentée de faire pour chaque émission le téléphone sonne. Et d’ailleurs je peux étendre à plusieurs émissions …

Pour avoir travaillé dans une inspection académique je me souviens du nombre incalculable de circulaires qui étaient adressées aux inspecteurs qui répercutaient les ordres ensuite aux écoles. Ces ordres émanaient des Inspecteurs d’académie qui eux-mêmes les tenaient des recteurs et ces derniers du ministre. Bref, une hiérarchie très pesantes et qui me paraissait se soucier bien peu de celui qui était en bas de l’échelle, le directeur d’école.
Ne faudrait-il pas mettre ce dispositif au service des écoles et non pas le contraire ?

Merci pour cette émission qui permettra peut-être de remettre en valeur la fonction de Directeur d’Ecole et plus globalement le métier de Prof d’Ecole.
Merci à vous, parce que si on attend après les gouvernants…On ne recueille auprès d’eux aucune marque de reconnaissance mais que de la défiance et des marques de mépris: gèle du point d’indice……

Bonsoir à toutes et à tous,
Préalablement, quand vous parlez des « profs », je vous serais reconnaissant de parler des « professeurs » … Supporteriez-vous que vous soyez traités de « journaleux » au lieu de « journalistes » ?
Commencez par respecter cette profession en la nommant comme elle le doit …
1) Quand dans le privé, accepter la charge de directrice/directeur d’école est la condition pour avoir un poste fixe alors que ces personnes n’ont pas d’expérience dans le métier et que le nombre de prétendants à ce poste (qui ont de l’expérience) est beaucoup trop faible pour prendre ces responsabilités vus la charge, le peu de reconnaissance, le supplément de rémunération qui ressemble à une aumône …
2) Quand le ministère prend des décisions qui vont à l’encontre de ce que vivent les acteurs sur le terrain, leur rendant la tâche insupportable (cf la réforme du lycée) et ingérable … Parce que la réalité est autre chose que le traitement d’un fichier Excel …
3) Parce que le ministère joue les hypocrites … Qu’un nombre toujours grand de professeurs est constitué de vacataires payés au « lance-pierre » …
Merci pour vos commentaires.

Je viens de rentrer chez moi après ma journée de classe, plus ma journée de directrice, un entretien de plus d’une heure avec des parents d’élèves…
Des journées de 11 à 12 heures par jour, combien de temps vais-je tenir à ce rythme-là ?
A quand une grève massive et totale des tâches administratives pour faire comprendre à M.Blanquer que nous avons besoin de temps et de reconnaissance. Lui qui voulait purement et simplement nous éliminer dans sa loi !