A la suite de l’émission « Le téléphone sonne « du 20 février : Fermeture de Fessenheim : quel avenir pour le nucléaire français ? les auditeurs ont réagi et nous ont écrit : voici une sélection de leurs messages
Je me demande : comment peut-on encore faire des projets de construction de centrales nucléaires alors que les démantèlements ex : Fessenheim va durer au minimum 20 ans et que beaucoup d’incertitudes sur les stockages et enfouissements perdurent et surtout pourquoi utiliser le mot recyclage ? expliquer donc aux citoyens le pourcentage de déchets radioactifs qui sont réellement recyclés et leurs destinations Merci soyez honnête avec la population.
Démanteler Fessenheim disent-ils !!!
Ah, la belle affaire…
Je vis à Bourgueil près de Chinon-Avoine où 3 centrales type UNGG sont à l’arrêt depuis 1973/1985/1990 et on attendra longtemps encore que la gazon pousse. Alors pour essayer de faire croire que l’affaire est si simple, ça cache quoi ?
D’autres réacteurs sont à l’arrêt à :
Brennilis centrale à eau lourde 1 depuis 1985
St Laurent des eaux UNGG2 depuis 1990/1992
Bugey UNGG 1 depuis 1994
La France a l’occasion de développer des techniques de démantèlement, mais apparemment c’est la faillite intellectuelle chez les X-Mines et autres Gadzarts.
Pourtant quel fromage …..
En attendant on entretient tous une camarilla de vigiles et gardiens, mais rien n’avance.
Alors restons modestes et profil bas, sur Fessenheim SVP
Il y a déjà un précédent en France du démantèlement d’une centrale nucléaire en France : il s’agit de la centrale nucléaire de Brennilis dans le Finistère.
Le combustible sera traité comme tous les autres combustibles pour retraitement.
L’arrêt de la centrale est prévu, puisque les modifications liées à l’évolution de cette technologie n’est plus possible. En effet il y a une modification qui est liée au radier du bâtiment réacteur, lequel pour Fessemeim n’est pas prévu
Une catastrophe arrive là où on s’y attend pas.
Avec les menaces grandissantes d’une cyberattaque ou de celle par une drone, le risque d’explosion augmente de jour en jour.
Si une catastrophe de type Fukushima ou Tchernobyl arrive, comment le gouvernement va indemniser les habitants et les entreprises ? La durée d’indemnisation peut être longue comme plusieurs décennies.
Regardez ce qui s’est passé au Japon, de nombreux habitants et entreprises sont tout simplement abandonnés parce qu’ils sont situés juste quelques mètres en dehors de la zone d’évacuation comme si le dégât radioactif s’arrêtait au bord de cette zone. Merci de tenir compte de cet aspect car si une catastrophe arrive demain, il est trop tard.
Vous semblez ignorer qu’à Bugey une unité nucléaire est arrêtée depuis 1994 et depuis en cours de démantèlement… avec semble t-il de gros problèmes de stockage des déchets radioactifs…
Au lieu de faire voyager les déchets, et de les enfouir comme à Bure, pourquoi ne pas transformer chaque centrale en centre de retraitement ? leur lieu est déjà pollué et cela permettrait de conserver des emplois fort longtemps sur le site sans en polluer d’autres… sans parler des risques des transports …
Vous signalez que nous sommes en surcapacité d’électricité en France, ceci m’étonne car j’habite dans le Finistère, et j’ai toujours entendu dire que nous n’étions pas autonome en production d’électricité, pourquoi ?
Personnellement je suis pour les énergies renouvelables..
Je ne comprends pas comment on peut encore envisager l’ouverture de nouvelles centrales epr avec ce qu’on sait des risques ! Il suffit de voir la série Tchernobyl pour comprendre de quoi on parle. Chaque jour qui passe on découvre à quel point les hypothèses scientifiques d’hier étaient fragiles.
Certains de vos invités présentent le nucléaire comme un obstacle au développement des énergies renouvelables. Reste à définir lesquelles (solaire électrique et thermique, éolien, hydraulique, biomasse, hydraulique, marin, autres ?) Cela se peut, mais la condition de ce développement des ENR, c’est surtout un effort colossal d’efficacité énergétique et de réduction des besoins (sobriété et gaspillages, besoins toujours croissants). Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous n’en prenons pas du tout le chemin. Par exemple, l’isolation des logements au niveau requis par la réglementation thermique actuelle (BBC rénovation) est au point mort ou presque. Et ce n’est vraiment pas la priorité économique ou sociale du gouvernement. Dans ces conditions, on voit mal comment se passer du nucléaire ???
J’ai entendu un prix nobel de physique sur cette antenne, Gérard Mourou, indiquer qu’il avait l’espoir de poursuivre ses recherches et développer l’application des lasers à haute intensité pour réduire à quasi néant la radioactivité des déchets nucléaires (si je me souviens bien, un tel résultat était d’ores et déjà possible en laboratoire). Y a-t-il des recherches et un espoir de ce côté ?
Que vont devenir les employés de la centrale de Fesseheim,ingénieurs,cadres et techniciens , cordialement .
Est il raisonnable de supprimer des réacteurs nucléaires, quand on aspire à remplacer nos moteurs diesel et essence par des moteurs électriques ?
Dans la mesure où la France souhaite réduire la part du nucléaire dans son mix énergétique, elle devra forcément exporter moins d’électricité à l’étranger à court terme. A-t-on évalué l’impact sur les autres pays, notamment dans la mesure où ceux-ci pourraient être tentés d’utiliser plus d’énergie carbonée pour compenser l’électricité qu’ils ne pourront plus acheter à la France.
Le « procès du nucléaire » aurait été un titre plus approprié à votre émission. Les travailleurs et ingénieurs de Fessenheim n’auront pas eu la parole. Ils étaient bien loin du débat, encaissant sans doute les mises en causes de leur industrie qui, pourtant rend service à tous, sans polluer. Leur aura été préférée la litanie des opposants tel greenpeace, un habitué de vos micros. Ce dernier déroulant une pauvreté désolante de mises en cause à charge, se limitant à « supporter » en ressassant ,les parc d’éoliennes et les panneaux solaires .
A la suite de l’émission « La Terre au Carré » du 4 février les auditeurs ont réagi et nous ont écrit : voici une sélection de leurs messages
« Le 22 février prochain, le premier réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), le plus vieux en activité en France, sera arrêté. Mis en service en 1977, il aurait pu vraisemblablement fonctionner plusieurs années, mais EDF se conforme ainsi à la demande de l’Etat, en vertu de la loi climat énergie. »
Merci pour votre émission, toujours passionnante.
Un commentaire : moins de 4% de l’énergie dans le monde en 2019, le nucléaire ne représente aujourd’hui pratiquement rien contre le changement climatique. Et comment imaginer qu’il puisse faire mieux dans l’avenir : c’est la solution de production électrique centralisée la plus chère : plus de 110 euros/MWh vendus aux britanniques sur les EPR d’Inkley Point, hors tête de série donc, et tout le monde sait que ce coût ne pourra être tenu, comme sur tous les précédents toujours en construction et que la filière n’arrivera peut-être jamais à mettre en service.
A part des économies très étatisées où les impôts peuvent couvrir le désastre économique de la filière, et à la marge quelques maintiens de centrales pour l’approvisionnement militaire, il n’y aura plus personne pour mettre de l’argent dans un puits sans fond. Surtout quand on a 2 à 3 fois moins cher en renouvelable, et cela reste moins cher même en garantie de production 24/24 (d’ailleurs cela n’a pas été évoqué mais on a du stockage hydraulique à grande échelle avec plus de 5000 MW déjà existant, et il y a du potentiel à ajouter). N’oublions pas, pour les renouvelables, l’indépendance énergétique (alors que le nucléaire est 100% dépendant de l’étranger), la balance commerciale, l’emploi, l’absence de déchets, de risques, … Il ne reste pas grand chose, pour ne pas dire rien (bon, le militaire…), à la filière nucléaire, qui va naturellement continuer à s’éteindre, comme c’est le cas depuis 30 ans.
Dans ces conditions, qui sont la réalité actuelle, parler de « nucléaire pour le climat » apparaît totalement hors-sol… Il n’y a guère que la France en OCDE pour mettre épisodiquement le sujet sur la table.
Le nucléaire OK mais la vraie solution c’est l’économie d’énergie. Tout cet argent dépensé pourrait servir à l’isolation de logements, développement d’un réseau de transport en commun efficace et équitable… Merci pour vos émissions.
Le nucléaire est une solution provisoire en attendant que d’autres énergie prennent le relais et surtout la meilleur énergie est celle que l’on ne consomme pas.
J’aimerais que vous fassiez une émission contradictoire sur le solaire: les champs de panneaux photovoltaïques me font mal et l’impact carbone de la construction au recyclage de ces mêmes panneaux me posent problèmes.
Merci pour votre réponse.
L’un des principaux arguments de l’industrie nucléaire et des ses défenseurs politiques est l’indépendance que cette source d’énergie octroi à la France. Or, toutes les mines d’uranium étant fermées en France depuis des décennies, l’approvisionnement provient du Niger, de l’Australie, du Canada, du Kazakhstan, de la Russie, etc. Outre le fait que certains de ces pays ne sont pas des modèles de pouvoirs démocratiques, comment peut-on encore parler d’indépendance ?
Mais où est l’indépendance énergétique ?
Nos fournisseurs d’uranium sont étrangers ( Niger … )
Bravo pour vos émissions
Quel est le coût réel du démantèlement d’une centrale nucléaire ? Ce coût est il déjà provisionner ou devra il être supporter par les contribuables dans les années à venir ? Quel est le taux de recyclage ou de valorisation des déchets. De leurs côtés les énergies renouvelables (éolien et PV) ont des taux de valorisation proche de 95 à 98% et le coût de démantèlement est provisionné par des acteurs privés dès le montage du projet.
Quid du réchauffement de l’eau utilisée pour le refroidissement ?
Et du bilan carbone de la construction,du transport ,du traitement et du stockage des déchets et du démantèlement ?
Et la facture laissée aux futures générations ?
Réduire nos émissions CO2 et le faire rapidement nécessite le nucléaire. Les énergies renouvelables ne sont pas en mesure de s’y substituer dans un proche avenir. Les transports sont en train de se convertir à l’électrique, cela n’a pas de sens avec l’arrêt du nucléaire, seules les énergies fossiles seraient capables d’assurer les besoins (cf Allemagne) mais le rendement de 30 à 60% de ces centrales au pétrole ou au gaz rendent inepte pour la planète cette solution même si elle permet de diminuer la pollution en ville.
L’émission parle de l’enjeu du nucléaire en termes de production du CO².
Mais un point essentiel est le risque de terrorisme, mis en évidence par une émission sur Arte : sûreté nucléaire le grand mensonge. Celle-ci mettait en évidence des failles béantes dans la sûreté des centrales, non conçues au départ en fonction d’un risque terroriste, et l’opportunité pour des terroristes intelligents que représente des actions sur cette industrie. Imaginons qu’un sinistre grave sur la centrale de Nogent pourrait vitrifier tout un territoire alentour, comme ça s’est produit à Fukushima, incluant Paris : sans Paris, il n’y aurait plus de France, et les débats actuels sur le CO² apparaîtraient dérisoires…
Comment peut-on penser que le nucléaire puisse être une solution pour préserver le climat quand on connaît les délais, les coûts de construction qui augmentent considérablement, quand on sait que c’est une énergie dangereuse qui produit des déchets ingérables, et que de plus, contrairement à ce qu’affirme EDF, elle n’est pas décarbonée même si ses émissions de C02 sont nettement inférieures à celles des énergies fossiles.
J’écoute souvent votre émission avec beaucoup d’intérêt.
Dans le débat « lequel des productions énergétiques est le meilleur », il manque toujours la comparaison des coûts/effets néfastes durables en cas de catastrophe, alors que le Japon en souffre encore aujourd’hui 9 ans après sans savoir quand cela s’arrête.
Avec la menace des drones ou cyber-attaques, le risque d’explosion de centrale nucléaire augmente de plus en plus.
La rumeur injustifiée sur les produits agricoles de Fukushima a un effet dévastatrice pour les agriculteurs de Fukushima et toute sa région. Il existe même des discriminations sur les gens issus de Fukushima. Il y a des mariages qui ont été annulés par les parents car l’un des futurs époux était originaire de Fukushima par crainte des corps contaminés par le rayon radioactif. Si demain une telle catastrophe arrive en France, le gouvernement est-il prêt à assumer tous ces coûts ? Merci de prendre en compte de ma crainte.
Le nucléaire paraissait formidable il y a 50 ans, comment ne pas voir maintenant ces centrales nucléaires vieillissantes, (elles devaient durer 40 ans, on les prolonge, on les prolonge jusqu’où), des déchets sans savoir quoi en faire, sans parler d’un accident possible? Comment encore défendre cette énergie qui avec du bons sens sera un poids inadmissible dans les années futures et sera pour le coup indéfendable. Il faut les éteindre petit à petit. Brennilis a l’air si difficile à décontaminer.
Le problème du nucléaire ce sont les déchets !
Mais n’y a-t-il pas des avancées scientifiques sur le sujet ?
J’ai entendu parler de faisceaux laser permettant de réduire à quelques secondes la nocivité des déchets, de même que récemment (encore au niveau de la recherche) de piles électrique fabriquée à l’aide de carbone contaminé.
Le problème du nucléaire ce sont les déchets qui se gardent de milliers d’années! Arrêtons de les produire.
L’emploi qui serait détruit: oui, et alors ? Faut-il à tout prix gaspiller pour maintenir de l’emploi.
Des entreprises de plus en plus nombreuses annoncent vouloir compenser leurs émissions de GES. Quelle est leur motivation véritable : engager l’entreprise vers une transition responsable ou continuons le business as usual ? Quoi qu’il en soit le reforestation n’est pas la bonne manière de compenser. En effet les arbres que l’on plante capteront au mieux le Co2 que l’on veut continuer d’émettre, la maintenant tout de suite, dans 10 ou 20 ans, or la coupe est déjà pleine ! La compensation pour être crédible devrait par exemple consister à financer l’isolation des bâtiments. Ainsi 1Kwh émis est simultanément compensé avec 1Kwh supprimé. En conclusion la compensation est acceptable à deux conditions : lorsqu’il s’agit d’une phase de transition de l’entreprise vers une activité neutre en carbone et aussi lorsque la compensation est immédiatement efficace.
Il me semble qu’il manque dans le débat les coûts en cas de catastrophe. Dans le cas d’une catastrophe nucléaire, il faudra indemniser des millions de personnes pendant des dizaines d’années et décontaminer pendant des centaines d’années.. Merci de prendre en compte ma petite crainte.
Indépendance de notre pays? Origine de l’uranium ? Quelles conditions d’extraction ? Et si on faisait des campagnes pour diminuer fortement notre consommation d’électricité … Que de gaspillage, de lumières inutiles, d’appareils dont on pourrait se passer facilement ! En cadeau pour les générations futures, nos déchets pour des siècles, des millénaires. C’est inédit ! Comment, quelle mémoire des lieux d’enfouissement dans quelques siècles ?
On ne peut pas parler de démocratie quand on parle de nucléaire !
de plus comment mme Faudon peut dire qu’il faut 15 ans pour démanteler une centrale alors qu’aucune ne l’a été et celle de Brennilis l’est depuis environ 20 ans sans y parvenir avec encore une fois l’explosion des coûts !
Une centrale nucléaire qui tourne 24h/24h n’est pas un avantage du tout, elle a une grande inertie pour démarrer et arrêter, il faut donc stocker. S’il faut stocker, on peut aussi stocker avec pour d’autres énergies, les solutions existent et sont tout aussi souple.
Je tiens à réagir à votre émission la terre au carré que j’ai suivi, mes remarques sont les suivantes. Si aujourd’hui les écologistes sont bien moins intégristes que par un passé antinucléaire complètement irrationnel, confrontés aux évidences de consommation et à l’impact carbone des solutions qu’ils soutenaient, ces derniers voient le nucléaire d’un autre regard, c’est un point positif si nous sommes réalistes que l’augmentation de la production d’électricité par un développement des déplacements et transports au moyen de l’énergie électrique. Par contre, absolument oublié de votre débat je dirais comme d’habitude vous ne parlez absolument pas des enjeux financiers a propos de la production électrique alors sachez-le , la production électrique en France s’exporte tous les jours et contribue à nos résultats de commerce extérieur tout comme à contribuer à faire baisser le carbone dans l’électricité consommée dans toute l’Europe. Je vous invite à vous connecter sur le site economix de RTE pour mesurer ce niveau d’enjeux d’importation et d’exportation d’électricité pour la balance de notre commerce extérieur. Voilà, n’oubliez pas que nous sommes dans une société de commerce capitaliste et que l’électricité n’échappe plus depuis les privatisations à ses notions de profit.
Que de consensus ! Nous nous poserons les vraies questions lorsqu’un réacteur aura sauté. Ne pensez-vous pas que nous n’en serions pas là si les budgets mis pour les EPR avaient été utilisés pour la recherche d’énergies vertueuses d’une part, de biens de consommations beaucoup moins gourmands, d’autre part ? Nous cherchons toujours plus d’énergie, alors que c’est impossible, nous le savons tous.
1) pour compenser la baisse de puissance consécutive à la fermeture des centrales actuelles, il faut déjà supprimer les passoires thermiques !
2) Halte aux erreurs !
Depuis 50 ans on nous dit : construisons d’abord, on trouvera une solution pour les déchets radioactifs plus tard ; Résultat rien
le « surgénérateur » (Crey Malville) : on a tout stoppé …
l’EPR : Complexe ! Les chinois savent le faire, pas nous !
Pourquoi n’avons nous pas exploré d’autres solutions ? Parce-que les ingénieurs du nucléaire civil sont les mêmes que ceux du nucléaire militaire ! (ce qui se justifie en terme de coût de recherche)
Peut-être que si nos budgets avaient été orientés vers d’autres directions (sels d’uranium fondus par exemple) on disposerait d’une technologie exportable et non « proliférative » !
Comment la représentante du lobby nucléaire peut-elle considérer que l’EPR de Flamanville est une « tête de série » alors qu’un réacteur a déjà été construit en Finlande et deux en Chine ?
Je suis toujours énervé par l’argument « les centrales nucléaires, seules, peuvent produire de l’électricité de manière continue » alors que la consommation électrique n’est elle-même pas continue. Par exemple, les panneaux solaires sont la source idéale pour compenser la consommation des climatisations, puisque les uns produisent précisément au moment où les autres consomment…
Quelle idée saugrenue de n’inviter que 2 intervenants « pro-nucléaire »…
Quid du démantèlement des centrales ? Et de leur coût ?
Je suis breton et donc ce petit lien :
Une bien belle histoire… Centrale arrêtée en 1985 et démantèlement prévu pour… 2038
Ce débat sur plus ou moins de nucléaire n’a pas de sens. Soit on considère le risque comme inacceptable et il faut tendre vers zéro, si on accepte le risque, il faut maintenir voire développer pour tenir compte de l’urgence climatique. Merci et bonne émission.
Le « bas coût » de l’énergie nucléaire est une escroquerie car les coûts de démantèlement ne sont pas encore connus mais, vu les risques liés au plutonium, seront inévitablement très élevés.
La réduction de la pollution carbonée ne justifie pas tout : le risques les déchets pour les générations futures est immense… Une sortie progressive est nécessaire, une sobriété énergétique associée sera de plus nécessaire…
Merci pour vos émissions
Mathieu Vidard conduit intelligemment ce débat toujours difficile en France. Mais il a eu une phrase étonnante: « Le seul problème du nucléaire ce sont les déchets ». J’habite Dunkerque et je veux vous dire combien j’aimerais partir pour ne plus avoir cette épée de Damoclès au dessus de ma tête ! Je suis dans la zone de confinement en cas d’accident… Mais j’ai du mal à trouver en France une zone à moins de 80 km d’une installation nucléaire. Merci les bretons d’avoir résisté, cela devient un refuge possible.
Le commentateur a dit que les deux (militaire et civil) étaient liés. Il n’est pas nécessaire d’avoir des centrales nucléaires pour produire des armes nucléaires. On peut très bien le faire simplement avec des centrifugeuses, en enrichissant l’uranium 235 à un niveau très haut (99%, de mémoire), pour la bombe atomique (bombe A). On peut également utiliser du plutonium, mais ça n’est pas obligatoire.
Enfin, on peut faire des bombes à Hydrogène, beaucoup plus puissantes, avec de l’uranium, de l’hydrogène, et de l’uranium, qui détonneront dans cet ordre: initiation: fission de l’U235, qui entraîne la fusion de l’hydrogène, qui entraîne une autre fission du troisième cœur d’U235. A aucun moment vous n’avez besoin d’une centrale nucléaire pour faire une bombe à fission, ou à fusion.
Je suis atterrée par vos invités tant arque boutés (et si peu ambitieux) au nucléaire si peu émissif de CO2. alors oui on peut occulter la catastrophe du recyclage des déchets…et avancer si lentement que ça servira pas à grand chose. pourtant : moins consommer l’électricité est une des solutions de base, en construisant des habitations toutes à énergie passive voire positive…pourquoi ne pas changer le code de la construction ??? et lancer un programme d’investissement industriel accès sur les équipements alternatifs (géothermie, hydrogène, éolien, solaire, biodéchets=biogaz) permettant aux entreprises de devenir autonomes en électricité. ce n’est pas qu’une question de financement…c’est avant tout une question de volonté…
Très déçu de constater qu’il est difficile d’aborder la question du nucléaire avec impartialité. Vous avez fait le choix d’intervenants ne permettant pas un vrai débat. A la pro nucléaire avérée aux arguments fallacieux qu’elle nous déversent depuis des mois sur les différents médias, vous nous proposez un faux contradicteur au discours mielleux et incapable d’argumenter avec conviction pour proposer une alternative crédible au renouveau du nucléaire que l’on tente de nous imposer.
Aucune allusion à l’étude de l’ADEM sur la sortie du nucléaire, c’est navrant.
Tout à d’abord, un grand merci pour votre débat qui pour une fois donne la parole à des points de vue contradictoires sur un sujet (anormalement selon moi), incandescent. Ce qui nous a permis d’entendre des propos qui font pièce à quelques énormités entendues partout, y compris souvent sur votre antenne, comme :
. le fait qu’aucun mort des 15000 morts de Fukushima ne soit lié directement aux émissions de la centrale nucléaire mais pour leur grande majorité au tsunami,
. l’absence de production de CO² par l’électricité nucléaire: le problème est qu’un sondage effectué par RTE chaque année montre qu’une part croissante et considérable de français (74% en 2014 et 78% en 2017) pense le contraire ce qui montre que les Hulot, Jadot et autres ont « réussi » un long travail de désinformation systématique, dont il faut bien se sortir aujourd’hui, tant il s’avère scientifiquement mensonger et que la presse mainstream s’est bien gardé jusqu’à présent de mettre en cause (à votre rare exception et celle de Sylvestre Huet).
Passons donc à autre choses nous dit l' »économiste » Alain Granjean: selon lui, la raison de ce changement n’est absolument la réduction des Gaz à Effet de Serre et examinons l’avenir. Soit. Sinon qu’avant d’examiner l’avenir, je propose de nous arrêter sur le présent. Depuis 10 ans, la production et la consommation d’électricité en France ont stagné, et on peut même s’en féliciter au regard du réchauffement climatique mondial ; Pourquoi donc a-t-on engagé 100 milliards d’ARGENT PUBLIC dans cette même période dans de nouveaux moyens de production d’électricité alors même qu’on reconnait que cela n’a aucun intérêt pour la planète et aucun intérêt économique puisqu’il s’agit d’une électricité hautement subventionné que les distributeurs sont obligés d’acheter à prix d’or en se privant d’une électricité nucléaire GRATUITE (la démonstration est très aisée à faire)?
Pourquoi les pouvoirs publics n’ont-ils pas mis l’accent sur les Enr dites thermiques (Pompes à chaleur) ou l’isolation des bâtiments en éradiquant le gaz et le pétrole des usages, ce qui constitue le noyau dur (65%) du CO² émis dans notre pays.
Parce que l’idéologie écolo quant elle n’est pas très largement partie prenante dans le business vert (comme l’est GreenPeace en étant constructeurs ou gestionnaires de fermes éoliennes ou photovoltaïques en Allemagne ou actionnaire d’une banque néerlandaise qui investit dans le l’éolien notamment en France) s’est arrogé un pouvoir mensonger sur le débat public, où jamais personne n’a jamais expliqué dans le gouvernement Hollande ou Macron pourquoi il est important de descendre la part du nucléaire de 30 ou 50 %. De quelle économie M Granjean est-il l' »économiste »?