A l’occasion de la journée internationale de la femme le 8 mars, Reporters sans frontières publie une étude sur la couverture médiatique sur les droits des femmes dans le monde et les risques encourus par les journalistes.
Entre 2016 et 2017, Reporters sans frontières a recensé dans le monde 60 violations du droit des journalistes dans le cadre de reportages sur le droit des femmes, journalistes hommes ou femmes confondus. Depuis 2012, 90 exactions ont été recensées et ce sont des chiffres en dessous de la réalité.
L’enquête publiée s’attache à faire une typologie des violences subies et à identifier les prédateurs en cause. Le cyberharcèlement est l’exaction la plus fréquente. Contrairement aux autres exactions, la cyberviolence ne concerne que les journalistes femmes. En France, l’enquête revient sur le cas de la journaliste Nadia Daam, cible d’une campagne de cyberharcèlement avec des menaces faites à sa familleet des tentatives d’intrusion à son domicile.
Les responsables de ces violences identifiés dans l’enquête sont les groupes religieux, les organisations criminelles et les gouvernements autoritaires. Les sujets traitant de sujets féminins dérangent souvent les lecteurs ainsi que les rédacteurs en chef même dans les pays occidentaux.
Le rapport se conclut par des recommandations de Reporters sans frontières adressées aux rédactions, aux journalistes, aux Etats, aux organes et institutions des Nations unies ainsi qu’aux plateformes pour prévenir les exactions.
Droit des femmes : enquêtes interdites, enquête publiée par RSF