La Commission européenne a publié un ensemble de mesures et d’instruments d’autorégulation afin de lutter contre la propagation des fausses informations.

Les objectifs de cette autorégulation des plateformes seraient d’améliorer la transparence, de promouvoir la diversité de l’information et de renforcer sa crédibilité et de façonner des solutions inclusives.

Une définition pour les « fake news »

Ses propositions n’ont aucune valeur législative mais permettent d’avoir une définition, à l’échelle européenne, de la désinformation : « des informations qui s’avèrent être fausses ou trompeuses, qui sont créées, présentées et disséminées pour le profit ou pour tromper intentionnellement le public et, dans tous les cas pour causer un dommage public. »

Un nouveau code de bonnes pratiques

La majorité de ses fausses informations étant disséminée par le biais des réseaux sociaux, la Commission suggère de mettre en place un code européen de bonnes pratiques à destination des acteurs du numérique. À la suite du scandale Cambridge Analytica, de nombreux commissaires européens sont favorables à une approche plus ferme de l’Union Européenne vis-à-vis des plateformes. Cela passerait alors par plus de transparence en matière d’algorithmes afin de savoir comment elles mettent en avant certaines informations plutôt que d’autres.

Par ailleurs, l’exécutif européen encourage la coopération avec la société civile et l’éducation aux médias, qui restent des outils privilégiés pour sensibiliser à l’existence de la désinformation sur la toile.

Lire le communiqué de presse

 

Pour aller plus loin :

Pour une information libre et responsable : le rapport 2018 de l’Observatoire de la déontologie

Fausses infos, éducation aux médias et « Affaires sensibles »