Les auditeurs ont partagé leurs avis au sujet de la situation politique nationale actuelle :
Comme beaucoup d’auditeurs, je ressens un profond dégoût face à l’inaction et à l’irresponsabilité de l’ensemble des groupes politiques. Chacun semble plus préoccupé par ses calculs partisans que par l’intérêt du pays.
Cette situation devient inextricable, non pas à cause des citoyens, mais à cause de ceux qui prétendent nous représenter. Il est temps que nos élus prennent enfin leurs responsabilités au lieu de se rejeter la faute les uns sur les autres.
Merci à France Inter de continuer à ouvrir le débat et à donner la parole aux auditeurs.
Ce lundi, France Inter a dédié sa journée à la parole des auditeurs.
Dans le 5-7, la Grande Matinale, le 13-14 et le Téléphone Sonne, les auditeurs ont été invités à partager leurs points de vue sur la crise politique.
La politique doit servir les habitants d’un pays, les administrés, bref, le peuple.
Or, la tourmente actuelle ne montre qu’une seule chose, la politique sert les politiciens et plus précisément leur carrière.
La politique doit servir le peuple, organiser le service public, malheureusement elle ne sert que les personnalités politiques.
Tout n’est pas perdu, il reste encore des personnalités engagées dans une politique de service, on les retrouve localement, mais plus le giron géographique augmente plus la carrière prend le pas sur le sens même de l’administration du pays.
Je dis bravo à Sébastien Lecornu d’avoir accepté de redevenir Premier ministre, et aussi à tous les ministres d’avoir osé braver les consignes de leurs partis ; je suis extrêmement déçu de l’attitude de tous les partis politiques, et spécialement le PS et LR, qui ne voient que leur intérêt partisan et non l’intérêt de la France, dans cette période très préoccupante !
Comment faire confiance à un gouvernement qui comporte des ministres poursuivis en justice pour corruption ou conflits d’intérêts dont on sait que sa seule conviction politique est d’obtenir la mairie de Paris ? Mais où est l’exemplarité ?
Je suis assez convaincu que si on décidait de supprimer le quinquennat, et de le remplacer par un septennat non renouvelable, cela permettrait d’avoir un président qui fait des réformes et qui ne pense pas sa réélection à mi-mandat.
Vous nous parlez sans cesse de défaut de compromis dans la politique française, mais il me semble que vous oubliez un élément essentiel : tous “nos artistes” ont comme perspective continue d’occuper dans moins de 2 ans le rôle principal…grand chef !
Comment, dans ces conditions, peut-on imaginer que la discussion entre êtres humains puisse être constructive, surtout entre avides de pouvoir, lorsque le but ultime est de retirer la chaise de son voisin ?
Par ailleurs, le mode d’exercice du pouvoir, sans aucune transparence, est périmé : le pouvoir doit revenir, sans révolution mais avec un renversement de table avec participation directe du peuple et ouvert à toutes les compétences susceptibles d’aller de l’avant.
Au point où nous en sommes une réforme de la Constitution est nécessaire
1) revenir à un mandat présidentiel de 7 ans afin de décorréler la majorité parlementaire de la majorité présidentielle et redonner au parlement son rôle.
2) clarifier les rôles, fonctions et pouvoirs respectifs du président et du Premier ministre
3) en cas de censure approuvée, les partis ayant voté la censure devraient proposer ensemble un nouveau projet et gouverner ensemble. En cas d’impossibilité, on revient au gouvernement antérieur et le droit de censurer est suspendu pendant un an.
Premièrement, voici ce que je retiens de votre émission d’aujourd’hui, 12 octobre, pour la partie politique française.
– Le positionnement du RN est adroit : les images de Marine Le Pen, au plus près des Français, sont plus appréciées (ou le seront) par les Français, que les tergiversations politiciennes des autres partis.
– Les partis qui pourraient chercher des compromis ne le font pas, par calcul en vue des présidentielles. On peut comprendre que vous parlez des partis de droite, du centre et du PS.
– Pour ce qu’il en est des communistes, des Écologistes et de LFI, rien, ils ne font pas partie des raisonnables, peut-être.
– Au bilan seul le RN va tirer les marrons du feu.
Ne concourrez-vous pas à répandre le sentiment que seul ce parti a de l’intelligence politique ?
J’aimerais entendre des hypothèses sur les raisons qui poussent les femmes et hommes politiques des différents camps à ne pas franchement chercher des compromis. Des hypothèses moins simples que le calcul pour la future élection présidentielle.
J’aimerais apprendre ce que seraient, pour les différents commentateurs de l’émission, les compromis possibles pour les partis de droite, du centre et de gauche : ce que chacun pourrait lâcher.
J’aimerais connaître l’avis des commentateurs sur les questions suivantes :
Est-ce raisonnable d’attendre des partis de droite et du centre, les partis qui ont gouverné le pays depuis 7 ans, qu’ils lâchent “des choses” aux partis de gauche ? Est-ce raisonnable dans la mesure où les partis de gauche représentent ⅓ des électeurs ? et qu’aucune de leurs demandes n’est écoutée depuis deux ans ?
On pourrait tenir le même raisonnement envers le RN…
Qu’en pensez-vous ?
Est-ce raisonnable d’attendre que les partis de gauche ne soient pas trop exigeants ?
Que serait un niveau d’exigence modéré ou faible ?
Deuxièmement.
L’Esprit Public est une émission politique.
Elle doit nous permettre, je pense, entre autres, de mieux connaître et comprendre ce que les partis politiques proposent, leurs projets, mais aussi leurs stratégies, leurs réactions, leurs positionnements vis-à-vis de l’actualité. Elle doit nous permettre, entre autres, de voter de manière plus éclairée.
Mon sentiment : j’ai l’impression que par souci d’objectivité vous tenez un discours médian, comme si les différents protagonistes étaient du centre, centre droit.
LFI est mis hors-jeu avec le RN : ce sont deux partis extrêmes.
Je ne vois pas comment quelqu’un de LFI ou du RN peut écouter votre émission en pensant qu’on prend en compte son parti, sauf pour le rejeter….
Je vois mal comment les écologistes et les communistes n’auraient pas un sentiment assez proche.
J’écoute “L’esprit Public” depuis trente ans peut-être plus…
J’ai toujours eu ce sentiment d’une émission du centre.
Peut-être encore plus à présent.
J’apprécie la courtoisie du ton. Mais j’aimerais des points de vue plus équilibrés, plus ouverts.
Pourquoi n’y a-t-il pas de soutien, pas d’encouragement, pas un mot pour accompagner le Premier ministre, M. Lecornu, dans la positivité et dans l’effort ?
Pourquoi toujours choisir le négatif, la critique, la destruction ?
Au lieu de me répéter que rien ne va, donnez-moi envie d’avancer. Montrez-moi qu’on peut encore construire.
Pour l’information de vos journalistes, qui pourraient confronter les hommes politiques interviewés à cet exemple vivant et actuel : en Autriche la gauche socialiste et la droite démocrate-chrétienne, bien que traditionnellement opposées, gouvernent ENSEMBLE après s’être mises d’accord sur un programme de gouvernement. Et il ne viendrait à l’idée de personne, absolument personne, de parler de compromission !
Je suis socialiste et pourtant je suis d’accord avec Edouard Philippe qui demande des élections anticipées en mai 2026. Nous aurions ainsi du temps pour des débats et étudier les programmes des partis politiques. Il faut peut-être revenir au septennat ? Ou 6 ans?
Question bête : à quoi servent vraiment les sénateurs ? Selon moi, on ne voit pas concrètement leur travail.
Je trouve honteux, lamentable que la présentatrice du flash infos ce jour à 21h, parle de « fumée blanche » concernant la politique française, en attente d’un Premier ministre…
D’où sort une référence à des pratiques religieuses sur une radio de service public qui se doit d’être neutre.
La prochaine fois, elle dira quoi ?
Nous sommes les spectateurs d’une lutte de pouvoir dont nous ne comprenons pas le sens. Quel est le sujet de cette lutte, quel est sa finalité ? Défendre la démocratie, cela semble juste un alibi à d’autres ambitions.
La précarité augmente dans tous les sens : économique, numérique, sanitaire.
Nous sommes proches de la désespérance.
Je souhaiterais que les députés travaillent sur un changement sur notre mode d’élection de la présidentielle. Cela fait des années que l’on vote contre au lieu de pouvoir voter pour.
Si nous pouvions officialiser la valeur des bulletins blancs et de décider qu’à partir d’un pourcentage à définir alors, les deux candidats en course devraient revoir leur programme.
Il y a trop de partis politique, ce qui rend la France ingouvernable, comme avant l’arrivée de General de Gaulle. Une nouvelle Constitution permettrait elle de limiter la représentation du peuple avec seulement trois partis politiques : la gauche, le centre et la droite.
Je me permets de vous écrire à propos d’un reportage diffusé récemment sur France Info concernant la durée moyenne d’un Premier ministre. En tant qu’auditeur fidèle de votre antenne, que j’écoute très régulièrement, je tiens à exprimer quelques réserves sur ce reportage, dont le travail journalistique aurait, selon moi, pu être davantage approfondi. Il m’a notamment semblé étonnant d’entendre l’expression « l’un des plus grands » plutôt qu’une affirmation claire, si les faits permettent de dire qu’il s’agit du plus grand. Ce type de formulation, devenue très fréquente, donne souvent l’impression que les journalistes n’osent plus affirmer la vérité avec précision. Par ailleurs, dans le même sujet, le journaliste indique « je crois qu’il a duré deux ans », ce qui renforce l’impression d’un manque de vérification factuelle. Sur un sujet aussi simple à documenter, un chiffre exact aurait, me semble-t-il, été plus rigoureux et plus respectueux du travail d’information. Je vous remercie par avance d’avoir pris le temps de lire ces observations et de les transmettre, si possible, à l’équipe concernée.
Je trouve ce chantage à la censure insupportable. Si le gouvernement ne fait pas ça, alors « on censurera » et on retournera aux élections, je trouve irresponsable que les députés, que la classe politique ne puissent pas se parler et décider des lois dans l’Assemblée nationale et ouvrent par la censure un boulevard à l’extrême droite. Si censure il y a, je n’irai plus voter, moi qui ai toujours voté. Je suis plus qu’outrée par la classe politique totalement irresponsable et sourde.