Je n’écoute pas la radio toute la journée et il est possible que vous ayez également donné la parole à des personnes soucieuses de ne pas voir des enfants s’engager dans d’inquiétants processus de transition. En revanche, j’ai entendu une longue interview en faveur de la transition des enfants (« Charlie »), également publié sur le site de France Info. J’y trouve également un article sur un rassemblement à Tours de l’Organisation Solidarité Trans, mais aucun article présentant les arguments en faveur de l’interdiction des bloqueurs de puberté. Il y aurait pourtant beaucoup à dire : sur les effets de mode, surtout chez les très jeunes filles qui voient dans une transition vers l’autre sexe une échappatoire aux injonctions auxquelles elles sont soumises, sur la tendance actuelle d’interpréter les troubles de l’adolescence comme « dysphorie de genre », sur les dommages physiques (osseux) entraînés par les bloqueurs de puberté (sur lesquels il n’existe aucune recherche spécifique, ces produits ayant été détournés de l’usage thérapeutique pour lequel ils ont été conçus), sur l’expérience des pays les plus en pointe en la matière et qui ont fortement rétropédalé, sur les enseignements à tirer de Tavistock, etc. L’engagement aveugle de Radio France pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à une minorité « discriminée » est indéfendable.

Je viens d’écouter un journal du mercredi 29 mai au cours duquel un reportage sur la transition de genre des mineurs. Et, comme d’habitude sur France Inter, j’ai attendu les arguments qui auraient pu atténuer le parti-pris de la rédaction. On apprend que les « associations » et la gauche sont évidemment contre la proposition de droite du Sénat et nous avons eu droit à un « reportage » où 3 médecins favorables au traitement chimique, à une jeune fille/ jeune homme et sa mère, qui s’expriment en faveur de l’aide médicamenteuse pour les mineurs. On nous assène que tout est réversible, qu’on a du recul sur les effets à long terme, sur le changement d’avis eux-mêmes des jeunes est ridiculement bas (0,3% !!!) etc… En clair, tout va bien et on doit en conclure qu’oser se poser des questions ou pire, s’opposer à ce que des mineurs reçoivent ce traitement, ne peut être qu’ un combat d’arrière-garde ( et de droite bien sûr) puisqu’aucune voix ne vient le contredire ou même l’atténuer.

Serait-il possible de faire passer ce message à votre journaliste à propos de son interview de Yolande Zauberman ?
On ne parle pas de personnes transsexuelles mais transgenres. « Transsexuel » est un terme pathologisant, introduit par les psychanalystes dans les années 50 dans le registre de la psychose. Il est proscrit aujourd’hui. De plus, il répand par son étymologie, la confusion que les transidentités seraient une « sexualité ».
D’avance je vous remercie pour votre aide.

J’ai été choquée ce matin d’entendre votre journaliste parler à plusieurs reprises de « transsexuel ». Nous savons ce que cela signifie lorsque des personnes emploient ce terme. Je suis fort étonnée de l’avoir entendu à plusieurs reprises. Je le regrette et en suis encore une fois très surprise.

Je viens d’écouter l’épisode d’hier (2 avril) « Quand l’homosexualité était un crime ». Je travaille sur les transidentités et si les médias en parlent beaucoup, ils n’évoquent jamais le fait que depuis 1979, les personnes trans étaient prises en charge par des équipes médicales officielles dans les hôpitaux publics, reconnus par la sécurité sociale (ALD) et que les traitements hormonaux et chirurgicaux, comme les trans, ne datent pas d’hier. Evidemment, le rapport de la sénatrice LR n’en fait pas état… Vous pourriez même peut être convaincre un médecin de cette époque ?
Je sais que vous avez déjà traité le sujet sous des angles différents mais celui-ci vous intéressera peut-être.

Je suis outré de la façon dont vos « journalistes » traitent de ce sujet terrible qu’est la transidentité.
Je ne vous apprendrai pas que les manifestations militantes de ce 5 mai sont dirigées contre le projet de loi des républicains certes, mais aussi et une fois de plus contre le livre Transmania et ses autrices, qui sont victimes de menaces de la part des petits nasillons LGBT etc.
Dans ce journal, la neutralité journalistique était aux abonnés absents et ce n’est pas normal.

Dans un journal de mardi, à propos du rapport sénatorial sur la transidendité, j’ai été surpris par le ton véhément employé par votre journaliste vis-à-vis de l’élue interrogée. De plus, il lui laisse à peine le temps de s’exprimer pour donner immédiatement la parole à deux opposants. Bel exemple de pluralité à géométrie variable.