Vos invités et journalistes, chroniqueurs, etc. pourraient-ils faire attention aux liaisons, genre : “quatre z idées”, “puisse t être”,
Un petit retour à l’école serait le bienvenu,
Bien sûr qu’on peut s’amuser avec le français mais évitez d’écorcher les “z oreilles”, de bon matin.

Merci de préciser – si besoin – à la journaliste qui présentait les infos ce matin et interrogeait une assistante parlementaire que même s’ils sont DEUX MILLE, les assistants parlementaires ne sont jamais les « DEUX MILLE’Z ASSISTANTS PARLEMENTAIRES ». MILLE reste invariable, même en cas de dissolution.

Pour rappel la schizophrénie est une maladie qui fait beaucoup souffrir les malades et leurs proches. Parmi les 600 000 malades en France, vous avez des auditeurs qui souffrent de cette maladie ou des proches de malade. L’emploi injustifié de ce mot est ressenti comme une stigmatisation par ces personnes, puisque la maladie ne correspond en rien à la définition que vous donnez à ce mot. Vous êtes humoriste, faites un effort de vocabulaire et arrêtez de stigmatiser.

La cause est désespérée, France Info ne règlera probablement jamais son problème de prononciation de la voyelle « o ». J’entends encore que pour commémorer le Débarquement, on a chanté l’Ode à la joie, prononcé “ôde” (comme dans “Aude” le département, ou la “tôle”). Bien entendu, c’est un « o » ouvert, comme dans “homme”, ou “carotte”. On aura du moins échappé cette fois-ci à la « côte » de l’occasion (vous savez, quand mon boucher me refile une pièce de bœuf de seconde main). Et j’en profite : vraiment ras-le-bol d’entendre ce foutu « gangrèner » ou « gangrèné » (phonétiquement “gangrainé”), alors que c’est “gangrené” (phonétiquement “gangrené”). Tous au coin !

Un journaliste (« ce film est une ÔDE à… ») fait école : un autre journaliste au journal de 19h vient de nous annoncer « l’ÔDE à la joie » de Beethoven chantée sur une plage normande… Pas vraiment une ode à la prononciation correcte du Français !

Epouvantable épidémie de prononciation fautive des « o » de débuts ou de fins de mots dans presque tous les journaux radiophoniques de Radio France, consistant à fermer tous ces « o » (comme dans « pôle ») alors qu’ils devraient presque tous être ouverts (comme dans « pomme »). Ça peut sembler un détail, mais ça rend la langue française pâteuse, alors qu’elle a toujours été une langue claire. Bref, c’est une horreur. Je suis étonné que les rédactions et directions des chaînes de Radio France ne répondent jamais de façon concrète, notamment par un renforcement des critères de recrutement et la formation permanente des journalistes et producteurs, aux remarques faites par les auditeurs.
La dégradation abyssale de la langue française sur nos antennes mériterait un traitement urgent vigoureux : quand j’en parle avec mes amis, tous font le même constat consterné.

J’écoute France Inter et je constate que de plus en plus on use, abuse d anglicismes. C’est INADMISSIBLE sur une radio publique ! Je vous envoie un Florilège ; “coach(er)”, “staff”, “Team”, “Week-end”, “Challenge(er)”, “Impact(er)n Timing”, “Matcher”, “Débrief”, “Briefer”, “Pitch”, “Fake news”, “Manager(ment)”, “Training”, “Prime time”, “Secure”, “Casting” etc. Le pire, c’est quand on dit ces mots pour les traduire dans la foulée ! … Que c’est triste. Il faut reprendre les invités qui utilisent ces mots OU leur demander avant l’entretien de s’exprimer en français. Après tout c’est la meilleure façon d’être compris…