Les auditeurs ont été nombreux à réagir à la chronique de François Morel de ce vendredi matin inspirée par les messages des auditeurs irrités par les rires trop présents dans certaines émissions sur France Inter. Nous vous proposons une sélection de leurs messages à lire ici :

Ce vendredi 26 septembre 2025 dans son billet d’humeur François Morel m’a étonné. Il a cru amusant de se moquer des auditeurs de France Inter qui n’aiment pas les rires. Je partage les nombreux messages publiés ici : rires forcés, empêchant de bien entendre ce qui se dit, ayant pour but de nous indiquer, à nous débiles, où le texte est drôle, etc. Monsieur Morel ne supporte donc pas les critiques faites à sa station, a-t-il eu consigne de défendre ses collègues d’Inter souvent peu amusants. Ridiculiser les auditeurs d’Inter qui ne font que donner un avis, quel manque de respect pour nous, c’est à … pleurer !

Je déplore que les rires sans utilité se développent sur l’antenne. J’ai déploré les rires autour de la prestation de François Morel qui se suffit à elle-même et pour laquelle les auditeurs n’ont pas à subir ces rires ridicules qui gâchent complètement la qualité des chroniques magnifiques de François Morel.
Quand toute une équipe se livre à une cacophonie, paroles et rires superposés, l’auditeur n’entend plus rien. La bonne humeur et la complicité entre les animateurs peut s’exprimer sans doute autrement . Merci de respecter l’auditoire de France Inter qui a choisi cette station pour éviter ces extravagances présentes sur les chaînes commerciales.

La chronique de François Morel ce matin était une invitation à ne plus vous écrire au risque de voir son commentaire tourné en ridicule. Belle promotion de votre fonction de médiatrice. Non, les auditeurs n’en ont pas marre des « rires bêtes » (et encore l’animatrice du jour en a fait une démonstration brillante), ils en ont marre des rires en général, mais aussi des rires forcés quand ce n’est pas vraiment drôle, quand c’est vulgaire, quand c’est bête (oui ça arrive), de l’entre-soi et finalement de cette arrogance qui aveugle et empêche de reconnaître une évidence. Il est plus facile de dénigrer et de moquer que de procéder à une (légère mais nécessaire) introspection. C’était gênant et cela m’a donné le sentiment que nous étions que des gueux observés et dénigrés par ces gens qui savent tant dans leur tour d’ivoire.

Quelle mouche a donc piqué François Morel, dont nous sommes nombreux à apprécier le talent, l’humour et la délicatesse qui caractérisent sa chronique du vendredi matin ? Voilà qu’il moque, ce vendredi matin 26 septembre, le propos de l’auditeur qui a eu la maladresse de parler de « rires bêtes », formule maladroite s’il en est et sans doute peu pertinente, pour évoquer ces rires collectifs tonitruants qui ont pour effet, au-delà de l’agacement qu’ils peuvent susciter chez nombre d’auditeurs, de rendre souvent inaudibles la chute d’un trait d’humour et le début du suivant. Cette question des rires, témoignages de l’entre-soi reproché par tant d’auditeurs à certaines émissions de France Inter qui restent par ailleurs intéressantes, ne peut être balayée d’un geste renvoyant les auditeurs agacés à leur caractère grognon qui expliquerait tout. François Morel n’y est pas pour grand-chose, il est vrai… Donc vive la chronique de François Morel, et apprécions pleinement le fait qu’elle n’ait pas besoin de rires à l’antenne pour qu’on la trouve drôle et irremplaçable.

D’accord avec les auditeurs qui témoignent de leur agacement concernant l’excès de rires sur France inter. Nous n’écoutons plus depuis longtemps déjà La bande originale, ni Zoom Zoom Zen. Partout du rire qui gâche l’écoute. Même la chronique de François Morel est désormais couverte de rires. François Morel n’a pas besoin de ce coup de pouce pour qu’on l’apprécie, il se débrouille très bien tout seul et nous, auditeurs, on le comprend sans qu’il soit nécessaire d’en rajouter. Personnellement, j’ai le sentiment qu’on me vole ma propre spontanéité, et ça me coupe l’envie de rire !

Simple suggestion technique : pourriez-vous baisser les micros des personnes présentes qui réagissent par des rires et gloussements aux propos du chroniqueur ? C’est général mais en particulier ce matin lors de la chronique de M. Morel dont les propos ont été en partie couverts par ces rires.

Curieux hasard, ce matin. Venant de lire le courrier de la médiatrice, (lequel revient sur la question des rires), j’écoute François Morel ! Il a beaucoup de talent, mais on l’a connu plus inspiré. Je suis assez choqué d’une approche qui suinte un mépris de l’avis des auditeurs, ramenés à un « auditeur énervé ». Et finir sur Pierre Haski, humoriste « méconnu », c’est encore se moquer d’auditeurs qui demandent, légitimement et avec des arguments, que les personnes en studio, a minima, ferment leur micro (pour ne pas dire autre chose …) pendant les sketches (sic). Quand François Morel annonce une ambiance suivant un « mauvais » humoriste, j’ai craint qu’on se retrouve un mardi matin à 8h59 … Quant aux rires des membres de la matinale à ce moment-là, qu’en dire ? Je ne jugerai pas de leur qualité ; François Morel s’en est chargé (sic) – mais ils témoignent de cet entre-soi de « gens » de radio qui semblent oublier qu’ils ou elles n’existent que par les auditeurs.
Pour M. Morel, qui nous fait souvent rire : ce matin, c’était un peu court, jeune homme et bien peu inspiré ! Et peu amène pour les auditeurs en désaccord avec vous. Dommage. On vous souhaite de vous reprendre.

La Grande Matinale est un grand moment de détente et de rires pour moi. Beaucoup plus détendue et rigolote que lors des dernières saisons ! Nous rions plus grâce aux chroniqueurs, tout ça orchestré par Sonia Devillers. A partir du vendredi un bonheur d’écouter François Morel.
Une déprimée qui vous remercie de la faire rire, merci à toute l’équipe…

Fidèle auditrice de France Culture, France Musique et de France Inter, je navigue maintenant entre ces 3 stations de radio pour éviter certaines émissions aux rires vraiment intempestifs qui peuvent irriter. Je veux bien rire, mais j’ai parfois l’impression de me trouver dans une soirée où l’on rit de tout et de rien. J’ai été heurtée par le billet de François Morel, que je peux apprécier par ailleurs, ainsi que de l’équipe présente, se moquant de l’auditeur qui a osé s’exprimer sur le sujet et en le ridiculisant. C’est pour moi un grand manque de respect.
Je ne suis pas la seule à avoir ce sentiment.
Ces rires parfois sincères ou forcés font partie de la majorité des émissions maintenant, on peut penser que c’est la tendance actuelle….
On peut rire de tout et de rien et cela peut être agaçant.

Faute de mieux. François Morel vient de citer des remarques d’auditeurs, je suis d’accord avec celui qui parle des rires après les interventions : moi, ça me fait passer sur une autre radio… Insupportable ! Agacement extrême ! Dommage que des rires idiots polluent cette radio que j’aime pourtant ! Pensez-y !

C’était particulièrement pitoyable d’entendre les rires débiles dans votre studio durant la tentative de réflexion de François Morel au sujet du rire à l’antenne de France Inter. Ça soulignait l’inconscience absolue qui règne au sein de vos équipes sur l’effet produit auprès des auditeurs.

Les rires sur France Inter sont grotesques et insupportables.
Les rires mécaniques couvrant en partie les propos de l’humoriste se déclenchent souvent avant que la blague soit terminée.
On a l’impression d’assister à la réunion de potes qui se racontent des bonnes blagues. Ils semblent délibérément ignorer que des milliers de personnes les écoutent.
Les émissions Zoom zoom zen et la bande originale sont spécialistes dans le genre, plus proches du ricanement que du rire.

Je viens de lire beaucoup de messages concernant les rires … toute la journée, et je suis aussi très agacée, les rires masquent les paroles des intervenants, et paraissent vraiment forcés. C’est si peu drôle que je ne vais plus écouter France Inter mais France Info !!!!!

J’aimerais savoir s’il a été donné aux journalistes la consigne de rire ou pousser des éclats de rire lorsque s’exprime un intervenant plus ou moins drôle.
Ces éclats de rire étaient le fait des femmes jusqu’à ces derniers temps, désormais la voix des journalistes hommes se mêle à celle des femmes. C’est insupportable, et triste en même temps, car, au-delà de ces rires, ces journalistes ont des propos intelligents et intéressants.
Nous serions heureux que vous transmettiez notre propos à ces journalistes et leurs dirigeants, en leur demandant de cesser ces excès. Merci.

Je suis déçue par la chronique de François Morel ce vendredi 26 septembre. Comme beaucoup d’auditeurs et auditrices, je suis agacée par les rires intempestifs lors de la matinale de France Inter. Les chroniqueurs présents autour de la table ont dû faire leur miel des moqueries de François Morel fustigeant ces remarques d’auditeurs et auditrices.
J’invite François Morel, dont j’apprécie la subtilité habituellement, à se brancher pendant une semaine sur cette matinale pour constater ce qui peut nous conduire, nous, à passer sur une autre station.

Merci à M. Morel pour avoir remis ce matin l’ « église » de l’humour au centre du politiquement correct à France Inter.
M. Morel fustige, certes du haut de son talent aiguisé d’observateur, ces râleurs invétérés, ces « Deschiens » décidément rétifs à l’évidente vague « humoristique » propagée par tous les moyens par votre antenne au financement public, qui se plaignent de la chronique humoristique et de la façon dont elle se déroule.
Malgré ce que vous contestez, sur fond de railleries de studio.
M. Morel rabroue avec une malice subtile ces gueux qui dénoncent à tort selon lui les emportées de « rires bêtes » et les gloussements intempestifs des intervenants présents dans le studio autour de l' »humoriste » retenu par la grille.
Ceux là même qui s’offusquent du contenu de la chronique, ordinaires qu’ils sont restés en dépit de la vaccination « woke » en vigueur. J’en fais partie ; malheureusement pour moi.
Pour qu’il en reste indemne, l’humour sur France Inter se devrait de rester dans une sphère de neutralité, cahier des charges du service public et écoute par le plus grand nombre (c’est vous qui le dites) obligent.
À la Raymond Devos, à la Pierre Dac, à la Francis Blanche. À la Fernand Raynaud…
Mais pas que…
À la Guy Bedos, aux débuts du moins, à la François Morel, également et dans les mêmes conditions!
À la Anne Roumanoff, à la Arnaud Ducret, à la David Castello, Constance, Marc Jolivet, Michel Boujenah, Noelle Perna, Laurent Gerra, Pierre Desproges, Philippe Lellouch, Éric Chevallier, Élodie Poux, Bernard Mabille, Didier Bourdon, François Rollin, Patrick Sébastien, Patrick Timsit, Gérard Jugnot, Karine Dubernet, Pas cal Legitimus, Kev Adams, La Bajon ! … Il y en a tant.
Des personnalités qui risqueraient peut-être de faire de l’ombre à l’unique et bonne parole, un tantinet entriste de France Inter.
À ses tirades de « private jokes », pas drôles dans tant de circonstances. Majoritairement et désormais à des rares exceptions.
Je ne peux que partager cette exaspération de biens des auditeurs « qui avaient quelque-chose entre les oreilles », pour reprendre un slogan qui était celui de votre média. Qui en tous cas était partagé, ce qui n’est plus le cas.
Le problème de vos chroniques « humoristiques » étant qu’elles sont avant tout orientées politiquement. La plupart du temps.
Ce qui sur le service public ne devrait pas !
Et vos comparses de micros, en idiots utiles, impriment un trait grossier qui exaspère, oui. C’est mon cas.
Malgré tous leurs efforts pour faire avaler la pilule et les vôtres, humoristes patentés de France Inter, pour faire diversion à ce que vous sembleriez caractériser par de la bêtise de la part d’une frange peu addicte de vos auditeurs qui ne sauraient plus entendre la bonne parole.
C’est en tout cas la démonstration très habile que vous nous avez faite encore ce matin.
Mais pas drôle. Ni neutre. Malgré votre talent. Désolé.
On ne parle même pas des gloussements, irrespectueux pour l’auditeur lambda, des groupies de service. Exaspérant.
S’il y a matière à s’esclaffer, ce serait à l’auditeur de le faire, pour lui. Vos collègues, compte tenu de votre statut de radio PUBLIQUE, se doivent à la réserve.