Depuis le début de la grève des transports, l’utilisation du vélo dans les grandes agglomérations a explosé. Comment faire coexister ce type de déplacement avec les autres : c’était la question posée par l’émission Le Téléphone sonne du 22 janvier.
L’afflux de vélos à l’occasion de la grève a montré qu’il est devenu très dangereux de circuler à vélo dans ces conditions à Paris :
1) les couloirs sont trop étroits pour une importante circulation et les circuits sont incomplets
2) les cyclistes ne respectent rien du code de la route, ils doublent à droite, ne klaxonnent pas quand ils doublent, grillent systématiquement les feux rouges, foncent dans la circulation et se faufilent entre les voiture, etc.
Parisien, j’ai arrêté totalement de prendre ma voiture pour me déplacer en IDF depuis 2007 (13 ans). J’utilisais un mix de transport en commun et de vélib et pour des déplacements A/R de moins 10 km mon vélo personnel. A cause des grèves, je suis passé à plus de 15 km A/R et je vais continuer.
Les vélos ne s’arrêtent pas aux feux rouges, ils circulent sur les trottoirs, ils rendent à Paris la vie impossible au piétons. Cela devient tout simplement insupportable. Parce qu’il faut ajouter les trottinettes, les vespas aussi sur les trottoirs.
J’ai commencé à faire du vélo à Paris après les grandes grèves de 1995. Je n’ai jamais arrêté depuis, où que je vive. Maintenant je roule en biporteur, j’ai deux enfants et pas de voiture (je vis maintenant à Tours).
Aujourd’hui, pour emporter votre vélo dans un TGV, il faut le démonter et le ranger dans un sac spécial (à vos frais), tout en payant un supplément. Ça aurait pourtant été bien pratique de pouvoir arriver devant le TGV avec mon vélo, pour une mission à Paris, et de pouvoir l’utiliser ensuite à Paris, au moment même où les transports en commun étaient défaillants. Pourquoi l’État n’impose-t-il pas à la SNCF de faciliter le transport des vélos de ses clients ?
Ce message pour souligner que les actions des pouvoirs publics sont parfois peu efficaces pour faciliter l’usage du vélo. Par exemple, au niveau de l’agglomération toulousaine entre Cugnaux et le sud-ouest de Toulouse, la voie cyclable privilégiée est le lieu d’agressions quasiment quotidiennes : agression sexuelle d’une femme, attaque au couteau, traque au scooter pour faire trébucher les cyclistes (avec arrêt maladie d’une semaine à la clé). Malgré des signalements récurrents aux mairies annexes de Toulouse, à la police etc. aucune amélioration depuis plusieurs mois. Pas d’autre option cyclable en sécurité malgré les demandes de long terme d’une association vélo locale. Que faire…?
J’utilise le vélo tous les jours pour aller au boulot, 10km, c’est un moyen de locomotion et non du loisir ! Nous avons besoin de vrai pistes cyclable, genre autoroute à vélo, prioritaire sur le voitures et bien distinct des cheminements piétons. J’ajoute que plus on fait du vélo et moins on trouve la voiture légitime en ville.
Beaucoup de vélos circulent sans sonnettes, ou ne sonnent jamais avant de dépasser un piéton. Si un vélo sonne sur un trottoir, le piéton s’écarte à gauche ou à droite? La sonnette est-elle obligatoire…un petit rappel SVP. La sonnette a t’elle un avenir lorsqu’il y a beaucoup de vélos…etc et j’en passe…!
Il faudrait aussi éduquer les piétons, quand il y a une vraie piste cyclable à côté d’un trottoir, on voit souvent les piétons occuper à la fois la piste et le trottoir. Je le vois tous les jours en allant travailler et en passant à côté d’un collège, des groupes de collégiens occupe toute la largeur de la piste et du trottoir. Heureusement un petit coup de sonnette et ils s’écartent. Le même cas aux Pays Bas ou au Danemark, le piéton risque fort de se faire écraser par un vélo.
Je travaille en Suisse à Bâle. Et je suis franchement choqué par l’indiscipline des cyclistes lorsque je séjourne à Paris : pas de casque, vélo sur trottoir, feux rouges grillés. Ceci en comparaison de ce qui se passe en Suisse .
Les cyclistes, on les voit de plus en plus sur les routes. Mais aussi sur les réseaux sociaux. En particulier sur Twitter, où ils font la promotion du vélo (ils ont bien raison) et se plaignent du comportement des autres usagers de la route, dénonçant avec des hashtag les bagnoles stationnées sur les pistes cyclables ou dans les sas vélo. Les gens ne se parlent plus, s’insultent. Partout. Ça en devient parfois insupportable. Soyons tolérants, un minimum, et remettons nous en question aussi ! Tous ensemble !
Les feux rouges datent d’une époque où la voiture était reine. Avant la voiture, il n’y avait pas de feux rouges. Il faudrait repenser les intersections et les mécanismes de priorités aujourd’hui.
A Strasbourg, il y a beaucoup de problèmes entre vélo et piétons !
Par pitié cyclistes… éclairez vous ! de petites lampes clignotantes au vélo ou sur les jambes alertent l’automobiliste.
J’écoute votre émission et je crois que vous ne posez pas le « bon » problème. La question n’est pas de savoir si les personnes veulent faire du vélo mais de savoir s’ils en ont les moyens. En France, nous sommes extrêmement en retard. J’ai eu l’occasion de séjourner en Hollande où tous les réseaux sont pensés en fonction des vélos, des bus, des piétons et des voitures. En France, lorsqu’on refait ou on crée une route, on ne pense (ou on ne veut) même pas prévoir systématiquement une piste cyclable à côté. Il s’agit juste d’une volonté politique et d’un état d’esprit. Si vous donnez les moyens aux Français de circuler de façon sécurisée, comme c’est le cas en Hollande, ils seront incités à rouler en vélo pour le bonheur de tous !!!
Oui pour le vélo…. Mais : À quand la fin des incivilités routières des véhicules motorisés en île de France!? On est en danger sur la route face à des comportements criminelles !! Tous les jours à chaque trajet !
Et que font les agents de la circulation ? Nous n’en voyons plus!
Enfin, c’est comme d’habitude dans notre beau pays « lol »
Qu’attendent les politiques pour faire des choix !
Et non les cyclistes ne sont pas des chauffards, comme les conducteurs de motos et scooters ils sont dans une vigilance permanente
Cycliste intermittent à La Rochelle en Charentes Maritime, ville qui encourage le vélo!!!! Passé une certaine heure en hiver les seuls cyclistes sont les livreurs « Uber EAT »… à méditer amis de la petite reine….
Je fais du vélotaf tous les jours : 6km matin, 6km soir tous les jours en Ardèche en campagne proche petite ville (Privas) ; c’est un plaisir ! et nous emmenons les enfants dans une remorque à vélo à la crèche et à l’école. Les voitures s’habituent mais les aménagement urbains restent insuffisants !
Je suis pharmacien à la montagne et pour des raisons écologiques et pour ma santé je vais à mon travail en vélo électrique le matin 12km à mon lieu de travail (seulement l’été) .
Je fais beaucoup de vélo en ville, et je suis confrontée au problème de la pollution : comment le cycliste peut-il se protéger des échappements des voitures ?
Je suis cyclisme et conductrice. Les vélos à gauche me fond vraiment peur. Sur une voie double un vélo qui se positionne à gauche ça me semble super dangereux. J’ai d’ailleurs eu la peur de ma vie un camion n’ayant pas vu le vélo qui était à gauche. Une plaque pour les vélos – avec une formation. Le contre sens, oui, mais lorsqu’on a un vélo à droite et un à contre sens à gauche on choisit qui ? Pourquoi ne pas mettre des côté de rue piétons seulement et de l’autre possible au vélo ? Je ne crois pas à l’autodiscipline française.
25 km de vélo pour aller travailler… Il faut un sacré déodorant pour ne pas gêner le monde avec l’odeur de sueur lors de réunion si pas de douches ai bureau.
Je me déplace à vélo et je constate qu’il est plus fréquent d’être frolé par les automobilistes (pour 1 ou 2 secondes de gagnées ) que de griller un feu rouge à vélo. Et n’oublions pas que d’appuyer sur une pédale de frein bien au chaud est plus aisé que de relancer en vélo, au froid afin de sauver la planète…
Je vis à Lyon après 15 ans à Paris. La politique de mobilité à Lyon pour les vélos est très bien organisée dans la ville. Par contre, il y a un réel problème de points parking à vélo qui sont trop peu développés. On est obligés de « squatter » les poteaux de signalisation. Les quelques points « parking vélos » sont soit utilisés par les scooters soit inexistants.
J’habite la vallée du Buëch, je ne me déplace qu’en vélo par choix et par contrainte budgétaire. L’Etat, la région, le Conseil Général ne font rien du tout pour les déplacements en bicyclette, gares désaffectées dans les villages, fermeture programmée de la voie ferrée Grenoble-Gap, donc pas de possibilité de prendre le train pour des trajets longs, les cars ne prennent que les vélos pliants, non adaptés aux routes de montagne. La route départementale 1075 doit être « aménagée » mais pour les poids lourds ; à priori pas de piste cyclable de prévue ! que faire les élus privilégient la voiture et le car au détriment du reste. Que faire ? risquer sa vie sur la route en zone rurale ?
Il a un sacré culot votre invité. Je suis piétonne et je ne supporte plus les vélos qui roulent sur le trottoir, me frôlent, manquent de me faire tomber, sont infichus de s’arrêter au feu rouge et les arguments qu’il aligne sont incroyables mauvaise foi. J’en déduis que les piétons il s’en fout, enfants comme adultes. Honteux.
Je réside à Luchon, petite ville de 2500 habitants, très peuplée en été et durant la saison de ski. C’est une ville actuellement envahie de voiture se l’artère principale : impossible d’y circuler à vélo en famille ! Une petite ville, avec des moyens plus limités que les grandes métropoles peut-elle aussi se transformer et développer les modes de transport doux ?
Sur France Inter on parle vélo : déplacement, pistes, code, vivre ensemble… mais si j’ai un vélo et qu’il ne tient pas chez moi, je le range où ? On n’en parle jamais… Je suis en ville pour cette raison, je ne fais pas de vélo…
Habitante de Montpellier, je suis sidérée de voir que rien n’est fait pour les vélos. Très peu de pistes cyclables, réhabilitation du quartier Figuerolles sans avoir prévue de piste cyclable (sachant qu’il y a beaucoup de vélos dans ce quartier), le maire ayant même clamé lors d’un meeting « je ne vais pas mettre des pistes cyclables partout pour 2 vélos qui se courent après »… Je trouve cela aberrant !
La tarte à la crème des vélos qui ne respectent pas le code de la route ! Les voiture ne se garent jamais sur les pistes cyclables, ne grillent jamais les feux rouges, ne dépassent jamais les limitations de vitesses, etc…! C’est ridicule et caricatural! ce sont les voitures qui polluent et tuent des citoyens par les vélos ni les piétons!
Habitant Rennes, j’ai bénéficie d’un VAE pdt 2 ans pour 200€/an et maintenant c’est fini. Je vais être obligée d’en acheter un et les prix restent chers. J en fait 6 mois/ an, le reste en bus. Les prix vont-ils baisser ? Et les batteries tenir plus longtemps pour faire plus de km ?
Deux accidents heureusement sans conséquence en dix ans de vélo intense à Paris, mais il y a longtemps : un piéton qui traverse n’importe comment la piste et une voiture qui veut démarrer plus vite que moi.
A soixante ans, j’utilise mon vélo pour aller travailler (sauf les jours où il pleut) depuis plus de 10 ans, et pour me balader depuis toujours …
J’ai quand même le sentiment (même avant les grèves) que son usage a changé : avant c’était presqu’autant un mode de vie qu’un moyen de transport : en vélo on prenait son temps, on regardait autour de soi, majoritairement on pédalait soft… Et maintenant, surtout en ville, je vois de plus en plus de vélos qui foncent, qui grillent les feux, qui montent sur les trottoirs, qui invectivent…
Nous sommes 2 jeunes retraités et nous avons accompli l’été dernier un premier périple de 7000 kms en VAE, des Pyrénées à Bergen (Norvège) et retour, une formidable aventure de 5 mois. Batterie au lithium certes mais hormis la construction des vélos fabriqués avec du charbon allemand, rejet en CO2 = 0 et santé physique au top. En vélo musculaire, on ne l’aurait jamais fait (je suis atteint d’une BPCO avec une capacité pulmonaire réduite à 60 %). Le pays traversé le plus avancé au plan vélo ? La Hollande bien-sûr. Là-bas, tout le monde pédale, jeunes, vieux, prolos et prouts, en VAE ou en musculaire… et pas qu’en ville, partout ! La pluie ? Un bon ciré et le tour est joué. Certes, un ciré, c’est encore du pétrole mais par rapport à une carrosserie… Qu’attend-on ?
A l’ouest de Brest sur la côte (ça existe), je devrais faire 20 km aller pour aller au travail : je suis capable et le souhaiterais. Problème : je suis enseignant et nous n’avons ni bureau ni parking, ni douche (important). Il faut dans ce domaine aussi nous écouter pour créer de bonnes conditions de travail vertueuses.
A Paris, il serait vraiment important de rebondir sur ce mois d’intenses changements de circulation. Faire une campagne sur les bonnes pratiques et le « vivre ensemble ». J’ai dû prendre ma voiture pour aller travailler et j’ai vraiment eu peur de renverser un cycliste, un scooter ou une trottinette avec 2 personnes dessus. Il faut éduquer tout le monde.