Tout d’abord je voudrais remercier toutes les personnes qui travaillent à Radio France et qui me permettent d’avoir accès chaque jour à des émissions de très grande qualité mais également à la Culture.
Je suis médecin à l’hôpital public et suis de fait extrêmement inquiète pour tout notre système public. Je suis très peinée de constater qu’à Radio France, comme à l’hôpital, les pouvoirs publiques prennent un énorme risque, celui de perdre la qualité exceptionnelle des programme à la faveur des économies. Comme dans la santé, c’est une politique court termiste avec des conséquences qui ne peuvent être que dramatiques.
Heureusement vous n ‘êtes pas au point de non-retour dans lequel nous nous trouvons à l’hôpital mais il se pourrait que vous le soyez dans 10 ans.
C’est pour cela que je soutiens le mouvement de grève de radio France.
Ce message est un message de soutien aux équipes de radio France. Ma profession me conduit très fréquemment à comparer la France et l’Allemagne. De manière générale, il est fréquent de voir l’Allemagne citée en modèle. S’agissant en revanche des programmes audiovisuels, notamment radio, il n’y a pas d’équivalent de programmes d’une qualité et diversité telles que ceux de Radio France (et les 7 chaînes sont ici citées en modèle). Vos auditeurs, de France et d’ailleurs, français et étrangers, vous attendent pour les accompagner encore longtemps dans cette direction!
Serait-il possible d’avoir quelques explications sur la diffusion aléatoire des émissions en période de grève ?
Par exemple, sur France Inter la matinale offre une alternance de programmation normale et de plages musicales « grève ».
Est-ce que cela signifie qu’il y a un changement de technicien ou de présentateur ? Augustin Trappenard succède au 7-9 qui a été diffusé normalement mais l’émission Boomerang ne peut se faire. Parfois Sonia Devillers prend l’antenne vers 9h 40 alors qu’il n’y a pas eu Boomerang…Nous pourrions multiplier les exemples.
Il serait intéressant de savoir – pour expliquer la non-diffusion d’une émission – combien de personnes impliquées dans sa réalisation sont en grève. Autrement dit, 1 technicien gréviste suffit-il à arrêter le système ? idem pour les journalistes. Cet aspect quantitatif de la grève serait instructif car il y a vraisemblablement un rapport très intéressant entre le nombre de grévistes censés être opérationnels en temps T avec le nombre de non grévistes ou encore de grévistes n’ayant pas de lien direct avec l’émission non diffusée. Je vous remercie pour l’attention que vous voudrez bien porter à ma question qui touche des points sensibles tant l’impact de la grève est disproportionné par rapport au nombre de grévistes communiqué par la direction.
Soutien à Radio France. Il est toujours facile de signaler ce qui ne va pas, mais plus rarement de souligner ce qui fonctionne. Radio France est un service public légitime, qui nous permet de nous informer objectivement, de découvrir différentes pratiques culturelles et artistiques, de rire de tout, d’avoir un regard critique sur notre société et son actualité.
Vous et vos équipes représentent la liberté qui nous est si chère et il serait bien déraisonnable de lui réduire les budgets. Car voilà la phrase que l’on entend partout, « réduire les budgets pour retrouver l’équilibre ». Quel équilibre ? Cela n’a pas de sens, l’Etat c’est nous, les contribuables. L’Etat n’est pas voué à être à l’équilibre. Et puis au fond notre pays n’a jamais produit autant de richesse, donc il n’y a jamais eu autant d’argent qui entre dans les caisses publiques. Peut-être donc que l’argent n’est pas dépenser de la meilleur manière. Mais Radio France n’est pas une dépense inutile, elle est une dépense nécessaire au même titre que l’éducation et la santé.
Je vous souhaite beaucoup de courage, et sachez que nous sommes très nombreux à vous soutenir.
Je souhaiterais comprendre pourquoi malgré déjà des gros efforts, Radio France est menacée dans ses fondements?
Radio que j’écoute depuis toujours, j’ai 53 ans, je l’ai vu changer avec les évolutions technologiques et je ne me suis jamais lassée de l’écouter. D’ailleurs je n’écoute qu’elle..
Je ne voudrais pas que par des décisions politiques, nous la fragilisions pour ensuite dire qu’ elle ne vaille plus rien et enfin s’en débarrasser ! Et laisser la part belle au radio privée qui nous harcèle de pub.
J’aime vos infos, votre humeur votre culture en général.
Mes impôts permet votre financement et je refuse d’avoir une radio au rabais. En espérant que je ne serais pas la seule à vous avoir interpellé.
La grève actuelle est perçue comme celle d’une corporation attachée à ses privilèges mais non comme une défense du service public.
Auditrice d’inter depuis de nombreuses années, je voulais apporter mon soutien à ceux qui font vos excellentes émissions en ce temps de grève. Je suis fidèle à un jour dans le monde dont j’écoute Les rediffusions en podcast en cuisinant, à la matinale bien sûr, à la terre au carré, à affaires sensibles en podcast quand je plie mon linge.. grâce à eux je rentabilise les temps morts, les heures creuses du quotidien en continuant de m’instruire alors que je fais les tâches ménagères – et ensuite, quand je prépare mes cours – je suis professeurs de langue et civilisation allemande en classe préparatoire, il m’arrive très souvent de réutiliser des choses entendues dans la bouche de vos journalistes ou des experts que vous invitez.
Je crois que j’ai écouté à peu près tous les podcast d’inter Et de France Culture concernant l’Allemagne, son histoire, son actualité.
Votre travail arrive donc indirectement dans les salles de classe, contribue à nourrir le mien.
Je suis infiniment reconnaissante à tous ceux qui contribuent, à l’antenne ou en coulisse, à la fiabilité et la qualité de vos émissions.
Il est triste de devoir se battre pour continuer à travailler dans de bonnes conditions – malheureusement c’est Aujourd’hui le lot de beaucoup d’entre nous dans les services publics.
S’il vous plaît, ne demandez pas à vos collaborateurs de faire mieux avec moins. Encouragez les plutôt à continuer à nous rendre chaque jours plus intelligents, à nous éclairer, nous faire rire, nous informer jour après jours.
Madame, aujourd’hui, du fait de la grève, les émissions sont perturbées. Cela ne me paraît pas anormal. Cependant, dans certaines émissions les journalistes n’hésitent pas à utiliser l’audience pour faire une tribune partisane (déclaration d’ouverture du journal de 7h, l’instant M, …). Le droit de grève, légitime, n’autorise pas cependant à utiliser l’outil de production pour son propre intérêt, ou pour justifier sa cause. Dans une entreprise de production de biens matériels, un tel agissement serait qualifié de vol, ou à minima de détournement. Si les grévistes veulent faire connaître leur mécontentement, au-delà de la perturbation de l’antenne, il leur est loisible de faire en sorte que leur mouvement soit relayé, commenté, discuter dans les autres médias ‘radio, télé, presse, ….), mais certainement pas par cet abus de pouvoir scandaleux. Dans ces conditions, que l’on ne parle pas de la neutralité du service public …
Ce message fait suite aux mots prononcés plus tôt ce matin par Nicolas Demorand sur France Inter avec lesquels il encourageait tout un chacun à faire valoir auprès de vous sa position quant aux récentes mesures prises à l’encontre du service public et plus particulièrement des radios publiques. J’ignore quel pourrait être l’impact de mon message et ce que vous en ferez, mais faute de mieux je vous l’envoie à vous.
Ce que j’ai à vous dire pourrait concerner Inter dont je suis un fervent auditeur depuis que mon père allumait la radio dans la voiture le matin quand il m’emmenait au collège. J’ai maintenant un bac+5 et suis toujours aussi fidèle à cette antenne. Mais là n’est pas le propos. J’ai appris la semaine dernière la décision qui avait été prise par les directions de Radio France de mettre fin aux antennes locales de FIP. J’habite à Nantes, à 200 m des studios d’enregistrement de la radio, et cette nouvelle me prit au dépourvu, et vint gâcher ma fin de journée.
Pourquoi mettre fin à une radio à la programmation éclectique, exigeante, drôle, touchante, surprenante?
Pourquoi mettre fin à une radio qui marche, que tellement de gens écoutent en voiture le matin, le soir au moment de préparer le repas, en début d’après-midi avec un café, le weekend au fond du lit ?
Pourquoi mettre fin à la seule radio tenant au courant de l’actualité culturelle locale de manière précise, souvent hors des sentiers battus, contribuant ainsi au maintien d’un écosystème associatif parfois déjà fragilisé ?
L’argent bien sûr, j’imagine. Comme une radio sans publicité ne doit pas être rentable! Je ne me souvenais pas que le but premier du service public était d’ordre lucratif, mais soit.
Je sais que les techniciens de la start-up nation me répondront « on ne supprime pas FIP, nous proposons une nouvelle façon de l’écouter à l’aune des plateformes numériques blablabli blablabla ».
Je n’en ai fichtrement rien à faire pour rester poli. Une radio ouverte tristement dans un navigateur internet ne remplacera jamais la magie de tomber par hasard entre deux fréquences sur la douce voix suave des « fipettes » nous invitant à savourer « une nouvelle heure d’infusion musicale pour bien démarrer la journée ».
Je ne suis pas dupe. Je sais bien qu’au vu du climat actuel, les heures de FIP sont probablement comptées: les équipes nantaises avait obtenu un sursis en 2000 et en 2017, mais qu’il doit être épuisant de sans cesse se battre
Je suis un assidu auditeur de France Inter. Je soutiens totalement le mouvement de grève de France Inter. Les services publics sont attaqués de toutes parts et j’en suis désespéré. Bravo à la première radio de France. Tenez bon.
La chronique de justification de la grève ce matin est juste scandaleuse : associer systématiquement une baisse des effectifs à une baisse de qualité est nier le principe de base de l’économie – privée ou publique – et du progrès humain depuis la nuit des temps, sauf bien entendu en ex-Union Soviétique, dont semblent relever directement ces propos : la productivité !
Le nier c’est juste imaginer que n’importe quel produit serait encore fabriqué aujourd’hui à la main, pièce par pièce, par des artisans isolés… Cela dit nous n’aurions pas encore la radio, ce qui nous éviterait d’entendre ces inepties.
Pourquoi donc les privilégiés du « service public » seraient-ils exempts de cette règle qui régit le progrès humain, capitaliste ou pas ?
Dommage, j’aimais bien France Inter malgré son parti-pris gauchiste permanent et affiché, ce qui est également scandaleux pour un organisme public financé par le contribuable.
Profitez-en bien : le « grand soir » n’est pas qu’une rhétorique d’extrême-gauche, et vous faites tout pour que ça tourne mal, ce que je souhaite absolument pas en tant qu’électeur traditionnel de centre-droit.
Je suis scandalisée par les mesures de restriction (encore) pour l’ensemble de Radio France. Ces radios (notamment France Inter, France Culture et France Info) sont intelligentes, les programmes enrichissants, donnant à comprendre le monde d’aujourd’hui ou à se divertir de manière intelligente. Pourquoi pénaliser des services qui marchent bien…. Pour l’usager, c’est incompréhensible… N’y a-t-il pas ailleurs en France des économies à faire (fonctionnement de l’Elysée par exemple), de l’argent à récupérer auprès des GAFA, des niches fiscales à supprimer. Pourquoi ENCORE faire subir aux usagers lambda des économies, alors qu’on ne les exige pas d’autre services qui pourtant devraient être concernés.
En raison d’un appel à la grève émanant d’une partie importante de mes Ami(e)s et famille, nous ne sommes pas en mesure de poursuivre à l’avenir, notre relation de fidèles auditeurs que nous étions jusqu’à ce jour. Nous vous prions de bien vouloir nous en excuser.
Je veux ici apporter ma solidarité à Radio France, et France Inter en particulier, quant au mouvement de grève en cours.
Les budgets et effectifs ne doivent pas être réduits, France Inter fait un excellent travail de sensibilisation à la protection de l’environnement, il faut au contraire démultiplier ces initiatives !
Une option serait de rendre obligatoire la redevance audiovisuelle à tous ceux qui écoutent la radio (donc qui ont un appareil radio dans leur véhicule par exemple, ou une appli sur leur téléphone ou qui se connectent aux sites de radio France sur leur ordi) sauf pour les plus défavorisés bien entendu.
Bonjour à tous ceux qui font grève sur les ondes publiques,
Je suis pour la suppression des régimes spéciaux. J’ai un petit salaire et percevrai une petite retraite de 1000.00 €. Je ne serai pas loin de minimum vieillesse. Ça suffit les bobos de journalistes qui gagnent un bon salaire et qui bloquent le service publique. C’est normal que la réforme passe et que vous soyez dégraisser comme le sont la plupart des services publiques. A bas les privilèges des fonctionnaires. Vous soutenez les gauchistes qui se font la part belle sur vos antennes. L’hôpital va mal faute de réforme. Il y a trop de personnel dans l’administration, trop de rendez-vous manqué pris par des patients peu scrupuleux qui annulent et prennent la place de gens qui devraient être pris en urgence. Samedi dernier entre 8:00 et 9:00, une syndicaliste a été reçue par Caroline pour parler de son vécu à l’hôpital, aucune contradiction n’a été émise par la journaliste. Celle-ci buvait du petit lait, quelle honte le service publique
Radio France là où est le dialogue entre les citoyens et les rédactions
Bonjour Madame la médiatrice, bonjours à tou.te.s qui faites Radio France,
je viens dire ici ma solidarité, mon adhésion, mon attachement indéfectible à Radio France qui est LE LIEN tellement CONCRET à la vie sociale, intellectuelle, scientifique, politique, à l’actualité culturelle, l’économie, ce dans sa multitude de programmes de très grande qualité par la force des qualités et compétences de ses salariés ou journalistes indépendants. A 45 ans, je ne peux pas vivre mentalement SAINEMENT et SEREINEMENT sans l’entretien de questionnements quotidiens qu’encourage la programmation de France Inter et France Culture. Mon compagnon, mes beaux-parents sont des auditeurs de longues dates, je le suis depuis 12 ans assidûment, la montée en puissance de la lucidité et du bon sens de tous vos choix est flagrante depuis 6-7 ans puis 3-4 ans. Mon fils de 14 ans ne peut plus se passer de vous pour penser, comprendre le monde, réfléchir sa vie à petite et grande échelle, prendre le plaisir que cela est que d’être un auditeur comblé, il a une vie avec les copains-copines, rassurez-vous, l’un encourage l’autre. Encore une petite aparté, nous sommes toujours épatés de vos choix de programmation musicale en temps de grève ou pas, nos reconnaissances artistiques vont vers les mêmes, c’est fou tout de même de tant se reconnaître dans une radio. Même évidence dans le sens éthique que prend telle ou telle intervention de savoirs, d’explorations, de propositions, d’esprit critique. Vous êtes nous, nous sommes vôtres, vous êtes notre France « inter ». RECIPROCITE, ACTION MUTUELLE. A vos côtés, malgré la complexité et les difficultés de la vie, nous nous sentons vivants, optimistes, en mouvement. Bravo à toutes et tous, soyez nos intouchables.
Une grève civique et non corporatiste ?
J’ai eu un sentiment de malaise à la suite des 80 secondes que Nicolas Demorand a consacrées à la grève de Radio France le lundi 2 décembre à la fin des informations de 7H.
Premier malaise sur le flou du statut de cette prise de parole : au nom des grévistes dont on ne connait ni le nombre, ni les statuts ? Au nom de l’ensemble du personnel de radio France ? Au nom de la rédaction de la matinale de France Inter ? Etc. ?
Deuxième malaise d’entendre le journaliste renvoyer les auditeurs à la médiatrice de Radio France pour dire ce qu’on pensait de cette grève avec comme seule déclaration suivante sur ce qui la justifie : une indignation sur la demande de faire des économies à un service public qui est exemplaire car il a beaucoup d’auditeurs.
Troisième malaise sur ce que peut faire la médiatrice de Radio France face à une avalanche de messages, sinon essayer d’arbitrer sur la quantité de messages pour ou contre la grève et en sélectionner quelques-uns. Cela ne fait pas beaucoup avancer un travail nécessaire de médiation pour construire une sortie rapide de grève.
Quatrième malaise devant la justification finale de principe affirmant que c’est une grève civique et non corporatiste. Ceci mériterait d’être démontré, sachant que le civisme, c’est d’une part une civilité qui n’est pas pratiquée par des journalistes oubliant de l’exercer vis-à-vis des auditeurs en les privant de leurs émissions, d’autre part une citoyenneté qui voudrait que l’ensemble des parties prenantes, y compris les auditeurs, puissent débattre de l’avenir de Radio France.
Pourquoi casser ce qui fonctionne et qui donne d’excellents résultats ???
J’ai le plaisir, et je ne suis pas le seul, d’entendre et même de regarder tous les jours dès 7 heures du matin d’excellents journalistes hommes et femmes, qui traitent précisément de l’actualité sans aucun parti pris. Je trouve d’ailleurs toujours trop court le moment passé avec l’invité de 8h20 avec Léa SALAME et Nicolas DEMORAND car peu d’auditeurs ont la possibilité de s’exprimer.
Pour terminer j’écoute FRANCE INTER pour les raisons évoquées ci-dessus mais aussi car nous ne
sommes pas « GAVES DE PUB » comme sur les autres radios.
Maintenez la redevance pour ne pas laisser la place à la PUB !!!
Bonjour France Inter je vois que la grève continue vous foutez complètement des auditeurs juste bon à payer la redevance j’espère qu’un jour un gouvernement aura le grand courage de privatiser cette radio car payer pour supporter les bandes son minable merci au moins qu’en France Télévisions fait grève il y a des émissions RTL et redevenu numéro 1 sûrement merci les syndicats
Auditrice attentive depuis 30 ans de Radio France et plus particulièrement de France Inter, j’ai transmis à mes enfants le goût de l’écoute de la radio chacun d’entre eux selon son âge ayant une émission préférée.
Si, aujourd’hui je prends le clavier, c’est que je suis excédée que l’on demande encore des économies sur un service public d’information de la qualité de France Inter (et Radio France par extension dont FIP et France Bleue). On ne peut pas maintenir la qualité attendue par les auditeurs et en même temps réduire sans fin les coûts ! La qualité à un prix et le Service public aussi !
Cependant dans le contexte actuel de démantèlement du Service Public en organisant sa dégradation par le gel ou la baisse budgétaire sans fin, je ne peux m’empêcher de penser que l’objectif insidieux est de ne plus permettre d’accéder à une radio « libre » d’information diversifiée où chacun à une tribune d’expression selon sa sensibilité !
Alors cessons la casse du Service Public d’information et tous les autres Santé, Éducation, Secours ! Comme a dit notre « cher » Président ce sont nos impôts alors demandez-nous ce que nous voulons en faire car ce sont nos Services Publics !
Une auditrice fidèle, satisfaite du service rendu par Radio France et excédée de ses exigences permanentes d’économie qui nuisent à cette qualité et à cette diversité !
Je tenais à m’exprimer au sujet des raisons de la grève qui touche les services de radio France pour des raisons qui, bien que dans l’air du temps, me laissent pessimiste quant à un retour à la normale. Je suis « client » de vos service depuis quelques petites années, après avoir été fidèle de nombreuse années à d’autres radios privées. Je les ai quittées comme on quitte un être cher avec qui on a passé de bons moments mais dans lesquels on ne se reconnait plus. J’ai retrouvé ces sensations à l’écoute de vos programmes, même si je ne partage pas toutes les idées qui y sont défendues, je reste philosophe et me dit que la pureté du débat nait de la diversité des idées. L’équilibre indéfinissable que vous avez atteint (sans revenus publicitaire j’avoue que ce doit être une prouesse) est une richesse. Il est cependant très fragile. Soyez respectueux s-il-vous plait, dans la réponse que vous donnerez à des demandes de restriction budgétaires, de ne pas piétiner un travail longuement mené pour servir l’intérêt du public qui, comme le disait Nicolas Demorand ce matin, se satisfait du niveau d’information, de divertissement et d’instruction.
Croire à une possible réversibilité de la situation est illusoire, est-ce qu’on remet des service postaux dans les village ?, est-ce qu’on reconstruit des écoles ? est-ce qu’on reconstruit des hôpitaux ? non ! Votre décision sera une descente de marche sans retour, donc réfléchissez bien. Vous risquez de me voir vous quitter pour un ailleurs.
M. Nicolas Demorand a incité les auditeurs à s’adresser à vous pour donner leur sentiment sur la grève de radio France. Radio France bien qu’il s’agisse d’une radio d’état, qui devrait être au service de celui-ci et de la France, est très marquée à gauche, c’est à dire dans l’opposition au gouvernement et au président, de ce fait ses auditeurs doivent soutenir majoritairement la grève puisqu’elle permet d’affaiblir le gouvernement. Critiquer un gouvernement c’est facile, encore faut-il être en capacité d’offrir une alternative, sinon c’est du pure nihilisme. Pour ce qui est contre et contre ce qui est pour.
M. Demorand a vanté la qualité de radio France, auquel la plupart des auditeurs peuvent souscrire, mais la question n’est pas là. Le problème de radio France ce sont les moyens considérables mis en œuvre, moyens payés par les contribuables à travers notamment la redevance et les subventions de l’état.
Les avantages sociaux dont bénéficient les salariés de radio France sont considérables : personnel pléthorique, salaires exorbitants, M. Demorand et Mme Salamé richissimes, la mieux payée du PAF, 60 jours de congés payés, 4 jours par semaine, abus de intermittence (payé par l’Unédic), dégrèvements fiscaux pour les journalistes, 32 heures par semaine pour certains, etc etc Facile tous ces avantages et prébendes sont payés par les contribuables. Que radio France assume son autonomie financière et les salariés de Radio France vivront enfin dans le monde réel .et ils arrêteront de faire grève pour un oui ou pour un non. D’ailleurs sont-ils payés lorsqu’ils font grève?
Je tiens à remercier vivement les responsables (?) syndicaux pour la grève qui s’éternise. Grâce à eux, j’ai écouté d’autres matinales et je me suis rendu compte qu’il y avait aussi de bons journalistes ailleurs. Voilà donc un effet collatéral que vous n’aviez peut-être pas prévu: la fuite d’auditeurs fidèles vers d’autres antennes. Et je ne parle pas du fait que nous sommes obligés de payer une redevance pour financer des jours de grève. Enfin, je trouve scandaleux que vous n’ayez même pas l’élémentaire décence d’interrompre votre mouvement en ce jour où l’actualité sombre mérite d’être traitée de manière détaillée. Salutations, Jean-Paul Bodarr
Si la phrase de Nicolas Demorand « …Alors pourquoi prendre le risque, à une époque de fragmentation accélérée de l’espace public, de fragiliser une institution qui marche, qui se transforme tous les jours, qui informe, qui divertit, qui instruit et qui nous tient encore ensemble ? Pourquoi prendre ce risque ?… »
Puis-je à mon tour, demander qui fait prendre le risque ?
Est-ce le gouvernement qui demande à TOUS de faire des efforts ou aux grévistes qui font perdre des auditeurs durement acquis avec des grèves longues et incompréhensibles ?
Dans le privé, on ne nous demande pas de faire des efforts, on ferme une entreprise et les salariés sont au chômage, c’est ce qu’il vient de m’arriver et 2 fois de suite…
Donc je suis au chômage et cherche un emploi tous les jours… c’est ce que devront faire les collaborateurs de France Inter qui seront dans le même cas, rien de plus ni de moins que les autres, ce sont les accidents de la vie.
Merci aux syndicats de ne pas prendre tout le monde en otage, et de ne pas faire pourrir la situation jusqu’au 5 décembre pour « être avec les autres » voire jusqu’à Noël !
Il faut s’adapter à la situation*, se retrousser les manches et ne pas vivre sur ses acquis, on est presque en 2020, le monde change plus que rapidement, adaptons-nous !
Courage à tous !
.
Recevez, Madame, mes salutations distinguées.
*Je me suis adaptée aussi… en boycottant la playlist Inter pour initiés, en écoutant bien malgré moi Europe 1 mais en pestant à chaque pub…
Vous dire à quel point Radio France irrigue de ses ondes, éclaire de ses lumières, éveille de toute son énergie les territoires et les cerveaux, et remplit à merveille son oeuvre de Service Public. De la joie, de la culture au sens propre (connaître, découvrir, s’étonner…), de l’information : c’est ce qu’on attend de votre travail. Magnifique.
Mais depuis plus de 10 ans on apprend aussi que des réductions de coûts doivent impacter les services – pourquoi, alors que la réussite est là, vouloir aller bouleverser ce qui fonctionne bien ? Quelle est l’efficacité en terme de service que de diminuer les moyens de ce qui satisfait le plus grand nombre ? Pourquoi, svp ?
Merci d’éclairer ce mystère – parce que c’est incompréhensible —
M. Demorand demande notre avis sur la grève à Radio France de manière très ambigüe. Fidèle auditeur depuis des décennies, ma position, elle, n’est pas ambigüe : je soutiens sans faille les personnels grévistes du groupe Radio France. N’en déplaise à M. Demorand qui explique qu’il « faut bien redresser les finances publiques »…
Je me permets ,en tant qu’ usager de Radio France, d’utiliser votre site de médiateur, pour vous faire part de mon soutien au personnel gréviste de Radio France. Cette radio a déjà subie Il n’y a pas si longtemps des coupes budgétaires et des licenciements. La popularité de cette radio est grande, son audience en constante évolution, les émissions sont de qualité, chacun y trouve sa place dans le panel de choix proposé par les différentes fréquentes. Alors pourquoi vouloir casser ce qui fonctionne ?Nous sommes enviés hors continent pour la qualité de nos accès à l’information à la culture, pourquoi vouloir détruire ce que d’autres ont mis tant de temps à construire? La qualité est une valeur précieuse qu’il convient de choyer et non de mettre en péril. Je suis tous les jours en contact avec des salariés qui souffrent de ne pas pouvoir exercer correctement leur métier, je suis médecin du travail. Est-ce que c’est cela les valeurs françaises que l’on nous a enseigné? Je ne le crois pas! Laisser travailler correctement les salariés de Radio France car sinon, en empiétant sur leurs larges de manœuvre, tout va s’écrouler, et ce sera trop tard !
M Demorand a fait ce matin un appel à vous écrire suite à un billet ouvertement pro gréviste
Cette position personnelle et d’employé de la chaîne n’avait rien à faire sur la matinale
M Demorand se réfère aux résultats d’audience de Franc Inter : ceci justifie-t-il de ne rien changer ? avec un tel budget peut-on considérer que c’est si difficile d’autant que les concurrents sont plutôt médiocres ?
Dans une entreprise ce genre de comportement me parait sanctionnable …
Je vous écrit pour vous demander de faire au mieux, pour permettre à cet organisme qu’est Radio France d’être pérennisé .
J’écoute principalement France Inter, je télécharge les podcast de France Culture et je suis l’actualité via la page Facebook de France Inter. Je le fais parce que l’information est fiable, les émissions sont qualitatives et même si on j’aime beaucoup la playlist de grève, je lui préfère la playlist de nuit, signe que tout va bien
Je travaille dans un service public en grande difficulté, et c’est d’une pénibilité sans nom de devoir se battre chaque jour pour exercer dans des conditions décentes, en étant en accord avec ses principe qd c’est l’institution elle-même qui nous broie.
Alors faites en sorte que ce service public qu’est Radio France permette de à ses salariés de travailler sereinement, pour procurer aux auditeurs in fine des programmes de qualité.
Je vous vous remercie si vous avez lu ce mail jusqu’au bout
Voilà pour la première fois je prends la liberté de m’exprimer. Je soutiens cette grève même si quand j’allume mon poste mes émissions préférées sont remplacées par une playlist. Pourquoi défaire par économie des émissions qui fonctionnent. Je paie ma redevance et je souhaite garder la liberté d’écouter une radio de qualité.
France inter est ma radio d’information car les infos sont fiables et traitées avec justesse. France inter est également la radio de la culture avec ses nombreuses émissions culturelles et celle de la musique où l’on écoute des musiques du Monde que l’on entend pas sur les autres radios et c’est enfin la radio de l’humour avec des émissions comme Par Jupiter qui est nécessaire pour décompresser après le travail, alors laissez-nous nos infos, culture, musique et humour vivre sereinement et avec les moyens nécessaires pour que nous aussi soyons nourris de tout cela.
« En région », comme vous dites de Paris, moi artisan retraité et ma femme employée encore pour huit ans, nous n’écoutons que France Inter, en dehors de la télé du soir, et lorsque que ma femme est en congé la radio est ouverte toute la journée. Nous écoutons tout et parfois avec attention. Mais combien nous nous sentons étrangers au monde des commentateurs et au monde commenté depuis les studios parisiens de France Inter. Pour nous situer, dans ce monde : Thomas Legrand nous paraît, de loin, l’analyste le plus intelligent du PAF et Guillaume Meurice est notre humoriste préféré. Alors que notre idéologie nous attache à votre radio, la sociologie politique et culturelle française traitée par vos studio, nous ne la percevons pas autour de nous, dans la montagne du Vivarais-Velay où nous sommes depuis vingt ans, émigrés de Bruxelles. Pourrez-vous échapper un jour au parisiannisme, avoir des chroniqueurs qui vivent toute l’année dans cette ruralité qui devient un sujet politique stratégique ?
Dépression latente
J’ai écouté le Zoom de Nicolas ce matin et figurez-vous, qu’une heure avant, encore au lit, je faisais le même éditorial : La grève, un sport national. Les galères que cela va provoquer, l’image dans le monde de cette répétition systématique. Je me disais qu’en disant cela sur votre antenne, au téléphone sonne par exemple, j’allais pointer mon épée dans l’eau. Oui, Monsieur, allait-on penser et me dire : Oui, Monsieur, on a besoin de la grève dans ce pays pour avancer le Schmilblick, quitte à mettre dans un état d’angoisse, voire de dépression les usagers des services Publiques. A chaque rentrée, c’est le même scénario, on attend le verdict de la CGT qui décide de la manière dont on va subir la grève cette saison. Les français en sont désormais habitués (?) et s’organisent comme ils peuvent. La focalisation se tourne désormais sur les conséquences de la grève et non les causes qu’on oublie parfois.
Le zoom de Nicolas m’a mis du baume au cœur car » Non Jef t’es pas tout seul », et parle de la fragilisation d’un service qui fait la fierté de ce pays. Les programmes de Radio France sont top et le auditeurs sont là. Mais dans ce pays, même quand ça marche, une envie auto-destructrice vous envahit et appelez à la grève.
Le bonheur est inaccessible quand vous êtes « négatif », envie de vous lamenter même quand tout semble aller pour le mieux. Est ce une pathologie nationale qui est enracinée dans la culture de ce pays ? Je le crois de plus en plus
Je viens d’entendre M. Demorand s’exprimer sur la manière dont je pourrais manifester ma désapprobation devant la conduite de la grève, en tant que « propriétaire » de Radio France. En tant que citoyenne et auditrice, je suis surtout choquée de ne pas avoir d’information sur les motifs de ce mouvement sur vos antennes. Et j’appelle M. Demorand à manifester un peu plus de solidarité avec les techniciens qui lui permettent d’exprimer son soutien si courageux au pouvoir.
Comme sans doute nombre d’auditeurs de Radio-France, je voudrais vous dire que je préfère continuer à payer une redevance audio-visuel au niveau actuel, plutôt que bénéficier d’une réduction d’impôts en échange d’une baisse de dotation qui mettrait en cause la qualité de la radio.
Je tiens à apporter mon soutien à la grève des salariés de radio France car le plan d’économie drastique imposé ne peut que réduire la qualité et la diversité des programmes.
Fidèle auditrice de France inter , chaîne qui s’adresse à tous les publics , j’écoute aussi très régulièrement France musique et Fip et depuis peu France culture chez qui je trouve de nouveaux champs de réflexion et de découvertes.
Cette réforme de la radio publique s’inscrit dans la vague de réformes libérales voulues par le gouvernement qui nous envoient vers plus de médiocrité plus de précarité plus d’inégalité .
J’ai 64 ans , suis retraitée depuis un mois et serai dans la rue le 5 décembre pour dire le grand ras le bol de ces politiques de privatisation et de baisse des dotations pour le services publics
Bonjour Madame, je souhaite apporter un message de soutien aux personnels de Radio France actuellement en grève car ils défendent une radio de service public de grande qualité, que j’ai un immense plaisir à écouter quotidiennement. Cette qualité est appréciée et reconnue, les sondages le prouvent, mais aussi les conversations des citoyens : nous aimons notre radio de service public. Et l’idée qu’il y ait une volonté d’affaiblir ou de casser cette dynamique enthousiasmante est simplement aberrante. Merci pour la qualité de votre travail, pour vos émissions intelligentes et inspirantes, pour vos humoristes extraordinaires qui illuminent le quotidien ! Soutien à vous ! Merci
Je soutiens la grève pour maintenir les moyens qui permettent de faire une radio de qualité. Je suis lasse de la précarisation de tous les services publiques et espère que radio France saura rester le fleuron des médias publiques sans devenir une radio au rabais.
Pourquoi le gouvernement demande à France Inter, notamment, des économies financières alors que je crois savoir que ce service public est excédentaire ?
Merci pour la qualité de vos programmes et notamment de vos chroniqueuses et chroniqueurs de par Jupiter ainsi qu’ à Nicole FERRONI.
Pourquoi le gouvernement demande à France Inter, notamment, des économies financières alors que je crois savoir que ce service public est excédentaire ?
Merci pour la qualité de vos programmes et notamment de vos chroniqueuses et chroniqueurs de par Jupiter ainsi qu’ à Nicole FERRONI.
Chaque matin, depuis ma plus tendre enfance, j’écoute France Inter. Depuis toujours je me réveille avec le 6/9 de France inter. Cela fait quelques temps que je suis étudiante et j’aime beaucoup écouté les émissions pour me réveiller, m’interroger sur l’actualité, me cultiver grâces aux différentes émission. Depuis que Radio France a mis en place, les podcasts Radio France avec l’appli, désormais la radio me suit partout.
Depuis maintenant deux semaine, cette radio que j’aime fait grève, passant outre que ne pas entendre les chroniqueurs me manque et me font en quelques sorte rater ma journée, être à l’ouest au niveau actualité, je les soutiens. Je pense qu’il ne faut pas supprimer de poste et donner plus à cette radio. C’est une radio publique et aujourd’hui, nous avons besoin de ça.
Je soutiens cette grève et souhaite bon courage à tous les employés de radio France,
Bonne journée à vous,
Une jeune femme super fan.
Je tiens à ne pas remercier Radio France, sa direction ainsi que la CGT qui m’oblige à écouter RTL : ses promos Black friday sa pub et quelques brèves infos en matinale. J’avais une belle radio FI, en tête en audiences grâce à la qualité des programmes divers et variés, son indépendance de ton, sa matinale, ses chroniqueurs , son inventivité….et je me retrouve avec une chaine musicale entrecoupée, au bon vouloir des ou du syndicat majoritaire, d’une émission qui passe, qui passe pas le jour suivant….enfin le bazar quoi !
Cette radio nous appartient non pas à la CGT, Non pas à la direction mais au contribuable….
La radio de référence est-elle moribonde ?
Je viens d’entendre Nicolas Demorand lancer un appel à vous écrire à propos de la grève à Radio France (après un long plaidoyer pro domo sur les émissions du service public). Nicolas Demorand nous dit que ces radios nous appartiennent. Mais je ne crois pas que ce soit le cas. Les émissions politiques de France Inter et France Culture (même si elles respectent une diversité dans le choix de leurs invités, une obligation qui leur est faite heureusement par la réglementation) présentent une constante opposition au gouvernement d’Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir en 2017. Les journalistes ne cachent pas leur aversion pour le Président de la République et espèrent depuis deux ans maintenant que les mouvements sociaux vont pouvoir mettre en difficulté ou même renverser le gouvernement actuel. On l’a vu lors de la grève des cheminots puis avec la couverture exagérée et injustifiée accordée aux Gilets jaunes et on le voit aujourd’hui avec cette tentative de faire monter la tension à l’approche du 5 décembre (on a entendu par exemple ce dimanche dans l’Emission politique Nathalie Saint-Crix parler d’un possible retour de la lutte des classes et Ali Badou parler de double légitimité, celle des urnes et celle de « la rue » et émettre l’espoir qu’une opposition émerge à gauche pour faire échec à Emmanuel Macron et Marine Le Pen). On entend dans toutes les interventions des journalistes cet espoir qu’une « coagulation » ou « une convergence des luttes » se produise pour faire échouer le programme de réformes du gouvernement. Alors bien sûr cette ligne politique attire un bon nombre d’auditeurs – des insoumis jusqu’à la vieille gauche en passant par EELV – mais les autres, les électeurs de Macron comme moi ne se reconnaissent pas dans ces radios. Même si nous représentons un tiers des électeurs, les antennes de Radio France ne nous appartiennent pas. Elles ont été accaparées par cette pensée de gauche traditionnelle qui n’aime pas le changement, qui voudrait que tout soit comme avant, cette gauche frileuse qui est encore plus conservatrice que la droite des Républicains, qui peste contre la globalisation mais s’exprime par snobisme avec des mots anglais, qui se veut progressiste mais est totalement conformiste, qui pense sur elle-mîme dans cette bulle médiatique qui embrasse les chaînes de Radio France, Le Monde, Libé et les Inrocks (ce n’est pas une surprise si beaucoup d’intervenants sur les antennes de Radio France sont passés de l’un à l’autre de ces média lors de leurs carrières) . Le monde change à toute vitesse et le discours de cette vieille gauche est celui du passé . La grève à Radio France en est un bon exemple: la direction souhaite procéder à 299 départs volontaires (donc pas de licenciements secs) sur un total de 4800 et Demorand nous parle de risque de fragilisation de Radio France, comme s’il s’agissait d’une menace terrible à l’organisation, et les syndicats (représentatifs? vraiment?) se mettent immédiatement en grève. Une grève peu suivie si l’on en croit les chiffres 25% le premier jour et moins de 15% puis moins de 10% les jours suivants et pourtant qui empêche la diffusion de la plupart des émissions (le fameux pouvoir de blocage d’organisations très minoritaires). Mais franchement les grèves à Radio France, cela fait finalement du bien. Il y a de la musique. C’est relaxant. Ça permet de ne pas trop s’énerver en écoutant Demorand, Baddou, Bécard, Saint Cricq, Aubry et compagnie. Donc merci les grèvistes de Radio France. Espérons que ça dure encore un moment.
Monsieur Demorand a demandé ce matin aux auditeurs de s’exprimer sur la Grève en cours. Budget Radio France > 600 M€, Budget RTL voisin de 85 M€, Budget Europe 1 voisin de 65 M€. Bien sûr les périmètres ne sont pas les mêmes. Congés à Radio France au moins 3 semaines de plus que la moyenne nationale. Ne me dites pas qu’il n’y a pas quelques économies à faire. Une Entreprise qui ne se réforme pas meurt. SNCF fret meurt aussi du fait des grèves à répétition qui ont fini par lasser ses clients. Depuis plus d’une semaine maintenant nous écoutons RTL, BFM Business, Europe 1 et force est de constater qu’eux aussi ont des émissions intéressantes et il y souffle un vent d’optimisme qui a tendance à disparaître de France Inter. Après 25 ans d’audition fidèle de France Inter, vais-je me lasser ? C’est possible car outre cette grève interminable, entendre une animatrice de plus de 70 ans (bonne par ailleurs, mais tout de même, un peu de décence !) se plaindre du plan social à l’antenne c’est un peu exaspérant. Il y a bien plus malheureux que cette dame.
Bonjour Emmanuelle Daviet,
Un mot pour vous dire d’abord que je suis une Francintérienne acharnée depuis 1984, je remercie à chaque instant les antennes du service public de nous nourrir, de nous rendre intelligents, curieux, accueillants, promptes à la controverse constructive. Je connais les grilles par cœur, les noms de tous les intervenants à la bonne marche de ces émissions, les cachés aussi.
Quel désespoir de ne plus vous entendre, je perds des voix amicales qui m’accompagnent au quotidien.
Je file sur RFI ou France Culture ou France Musique ou France Bleu Paris pour tenter de capter quelque .chose qui me parle.
Je comprends parfaitement et je soutiens de toutes mes forces cette grève. La qualité se perd depuis toutes ces années, mais oui, faute de moyens.
Que d’émissions enregistrées qui perdent le sel de la vie du direct (Giulia Foïs que je chéris, Laurent Goumarre). Et tellement d’autres. Le doute, l’incongru, l’inattendu du direct, le ratage, c’est la réalité de nos existences. Comme au théâtre. Pas des corps en ce qui vous concerne, mais des voix. Précieuses.
Vous qui êtes une journaliste (Interclass’ en particulier, quelle réussite, je suis une convaincue irrémédiable de la nécessité de l’éducation, de la culture, de la lecture pour remédier aux catastrophes immondes en cours), vous mesurez bien l’urgence de rester là, avec nous, dans toute votre force et pugnacité.
Ce matin, nous sommes le lundi 2 novembre, j’entendais, j’écoutais plutôt avec joie l’appel de Nicolas Demorand et celui de Sonia Devillers pour la défense de notre radio.
Ne nous laissez pas en plan, défendez vos auditeurs, battez-vous pour conserver vos droits, votre façon d’envisager un métier de service public.
Merci Emmanuelle Daviet de nous entendre, nous vous entendons,
Bonjour
Nicolas DEMORAND nous invite à participer au débat sur l’avenir de RADIO FRANCE et à la gréve qui touche cette belle entreprise de SERVICE PUBLIC.
J’écoute FRANCE INFO très souvent et régulièrement et j’apprécie ses émissions même si parfois (ou trop souvent) les reportages les débats sont trop orientés politiquement. Bref, ce n’est pas le sujet.
Je suis convaincu que RF doit se réformer et doit alléger ses dépenses, comme FRANCE TV l’a fait récemment.
L’une l’a fait alors pourquoi pas l’autre?
RF est une belle entreprise qui remplit sa mission de service public et elle le fera certainement aussi avec 299 emplois supprimés.
Les efforts demandes aujourd’hui sont surmontables, du reste, nous le savons les départs non remplacés ont déjà eu lieu dans un passé récent dans cette entreprise (c’est de notoriété publique)….alors pourquoi pas quelques-uns de plus?
La vraie question est de savoir où les supprimer?
Au sein de RF, existe depuis 1997 une station aux résultats Médiamétrie confidentiels pour ne pas dire nuls. Je parle du Mouv’ ou la caution « jeune » de RF. Allons bon……les autres stations de RF font cet effort de rajeunissement de ses auditoires (INTER, Musique, Culture)….alors basta……Mouv’ pourrait être supprimée ou transformée en radio digitale. C’est une piste sérieuse d’ économies.
RF, service public, donc financée par nos impôts, les français n’ont pas à financer une radio jeune, radio écoutée seulement par ceux qui la font….des radios jeunes y’en a beaucoup dans notre pays.
Alors oui, en tant que contribuable, je soutiens la demande de notre gouvernement à RF de réduire ses dépenses.
Oui, Madame Veil doit tenir bon, cependant elle doit revoir les bonnes pistes d’économie.
Enfin, elle doit revoir aussi ses recettes. Vos podcasts n’ont pas de Pub …..pourquoi ne pas développer cette piste de recette,?
Pour terminer, je trouve « gonflé » pour ne pas dire « déplacé » que N.Demorand utilise son outil de travail (le micro, son émission) pour donner son point de vue sur cette grève et sur la position de sa direction générale.
A l’écoute ce matin comme tous les matins puis à la lecture ce soir des 80′ de Nicolas Demorand je tiens à vous faire part de ma position : je suis totalement contre la fragilisation de ce service public qui pour reprendre les mots du sus cité « me préexistait et j’espère me survivra »
Je suis prête à payer plus de redevance pour cela mais arrêtez de vouloir tuer la liberté d’expression qui règne sur les antennes de radio France par dès réduction de budget dévastatrice !
Pour finir je tiens à exprimer ma pleine et entière solidarité à cette grève et je souscris à chaque mot du plaidoyer de Nicolas !!!
Bien cordialement
Bonjour Madame,
Radio France, ensemble de radios d’une riche diversité qui permet à chacun d’entre nous auditeurs de tous âges de toutes catégories socio professionnelles d’accompagner nos moments de vie, celles et ceux qui ont grandi avec leur fréquence favorite avec toujours le même engouement…. Compagne de vie en quelque sorte et ce grâce à une multitude de professionnels, ceux que l’on entend et ceux de l’ombre sans qui rien ne pourrait exister.
Qualité des programmes qui ont une valeur, liée à l’engagement de tous ces gens.
La logique comptable n’a pas sa place dans le service public, ni dans les hôpitaux, ni dans l’enseignement, ni dans la justice… Ni à la radio. La qualité à un prix et ce prix donne une valeur à tous ceux qui s’investissent.
Alors oui je veux bien payer plus d’impôts pour conserver ce à quoi nous sommes attachés et radio France en fait partie. Et merci à Monsieur Demorand d’avoir réveillé nos consciences endormies ou anesthésiées
Chère France Inter,
C’est la toute première fois que j’interagis avec vous. Je n’ai jamais vraiment écouté la radio a la maison depuis 17 ans que j’ai quitté mes parents et commencé ma vie d’adulte. Dans la voiture non plus en vérité ou je me souviens surtout de zapper les stations parce que la musique ne me convenait pas ou qu’il y avait trop de pub pour finalement mettre un CD… Bizarrement tout a changé quand j’ai quitté la France pour m’installer à Londres en 2013 (pardonnez d’ailleurs l’absence d’accents sur certaines lettres). Les nouveaux modes d’écoute sont la raison principale de mon changement. Je ne vous écoute que très rarement en direct tandis que je suis devenu un auditeur assidu du 7/9, d’Affaires Sensibles, Ça peut pas faire de mal, Secrets d’info, plus quelques émissions spéciales d’été (comme les séries sur Higelin ou Daho).
Je n’ai pas besoin d’écrire un roman pour simplement vous remercier, tous, présentateurs comme réalisateurs, assistants, techniciens. Vos noms me sont devenus familiers. Votre travail est exceptionnel et de façon évidente je suis loin d’être le seul à le penser car vous ne seriez pas devenu la première radio de France, félicitation.
Je rentrais du travail ce matin en écoutant les deux premiers épisodes de la série de Sara Ghibaudo sur les attentats de Paris, tandis que Londres vient juste de souffrir encore une fois. Cette série de podcast a un aspect inédit par rapport à vos émissions diffusés sur les ondes ; au tout début, Sara Ghibaudo se rappelle de ce qu’elle faisait au moment des attentats. Cela ne dure pas longtemps bien sûr, mais ça a suffi pour changer un peu ma place d’auditeur. Quelqu’un me raconte une histoire avec une distance réduite comme si ensemble on partageait quelque chose d’un peu plus intime et ça m’a énormément plu. C’avait déjà été mon ressenti en écoutant Pour Suite ou Bruno Duvic nous fait visitez les bureaux ou l’information se crée et où l’on peut même feuilleter un peu les carnets de notes des journalistes. L’intimité d’Intérieur Queer est la base même du podcast, sans oublier Oli. Au final vous avez vraiment su créer une toute autre expérience de la radio par vos podcasts inédits.
Je me souviens d’un bout d’interview ou l’interviewé justifiait de la réforme de l’audiovisuel publique disant qu’il fallait réformer maintenant, que c’est le bon moment car tout va bien. C’est une drôle de manière de remercier pour le bon travail accompli. Certaines émissions m’ont manqué la semaine dernière mais vous avez tellement raison.
Vous souhaitant a tous beaucoup de courage dans cette épreuve et vous remerciant encore pour la qualité de vos émissions
Amitiés sincères
Je suis mille fois d’accord avec le texte de N.Demorand. Vous êtes une excellente radio qui est devenue fort heureusement la première radio en France. Qualité des thématiques ,des intervenants, de l’approche musicale, culturelle humoristique et de libre expression. Vous n’avez pas d’émission débile ponctuées de minutes interminables de publicités comme certains de vos concurrents.
Pourquoi gâcher tous ces acquis alors qu’il y a un énorme besoin d’élever le niveau culturel de tous les citoyens. Avec cette grève que je ne comprends pas (et qui devrait pouvoir se traiter) vous remettez en cause la réussite de votre mission.
Bien cordialement et continuez votre mission de grande qualité
80 secondes Nicolas Demorand : soutenons Radio France, ses journalistes, ses producteurs, ses techniciens, ses émissions, ses concerts, ses orchestres et son chœur!
Bonjour madame la médiatrice,
Je vous permets de vous contacter à la suite de l’appel de Nicolas Demorand pendant le 7-9 le lundi 2 décembre pour témoigner de l’importance de Radio France par notre usage quotidien.
Pour ma part, Radio France est nécessaire et doit conserver les moyens qui lui sont alloués car elle fournit des programmes dont la qualité et le sérieux ne sont pas démentis. Cela est primordiale au moment où les fakes news, les raccourcis sont nombreux dans les médias. Dans cette catégorie, je place les émissions « Secret d’info » sur France inter.
Deuxièmement, j’écoute radio france car elle représente pour moi une radio indépendante dans un paysage audiovisuel français détenu en majorité par des milliardaires. Cette indépendance permet d’une part de proposer des programmes pluralistes représentant toutes les opinions de la société dans des reportages et des débats et d’autre part de s’échapper du diktat de l’audience par la production de reportages et d’émissions longues sur des sujets de société peu mis en avant par d’autres médias. Dans cette catégorie, je place les émissions « le téléphone sonne » et « on l’a arrête pas l’éco » sur France inter puis l’émission « le temps du débat » et « service public » sur France Culture.
A titre personnel, ces émissions me permettent de me tenir informer de l’actualité et d’obtenir des opinions éclairées sur des sujets sensibles pour s’écarter des réactions émotionnelles a priori.
Je vous remercie pour la richesse et la pertinence de vos programmes. Comme vous j’ai été heureux de constater via les données de médiamétrie que cette opinion est partagée par de plus en plus de français.
Bon courage pour la suite du mouvement, continuez à défendre le service public.
Je viens de prendre connaissance du 80′ de Nicolas Demorand et souscris totalement au constat de contradiction totale qui existe entre la qualité des Emissions de radio france, la reconnaissance qui en est faite par les auditeurs et la baisse des moyens prévue par le gouvernement de Mr Macron. À ce titre je comprends et soutiens le mouvement social en cours, même si je suis frustrée au quotidien de ne pas pouvoir toujours écouter mes Emissions favorites.
Je souhaiterais être mieux informée sur les négociations en cours car il me semble avoir entendu peu d’informations sur ce sujet et connaitre les éléments de blocage, pistes d’avancée, qui est autour de la table….
Merci
Je voulais dire, suite à l’appel à vous contacter de M. Demorand, qui semblait cibler les mécontents de la grève à Radio France afin qu’ils se plaignent auprès de vous, que je soutiens entièrement cette grève car je suis consciente qu’elle a lieu aussi pour moi, pour que je puisse continuer de bénéficier d’un service public de très grande qualité en matière de média radiophonique.
Le jour où radio france sera réduite à peau de chagrin, il n’y aura plus d’informations libres, ni de transmissions de savoirs de haute qualité via un canal accessible par tous, en France. Nous serons un peuple d’ignorants désinformés comme aux Etats Unis.
Je remercie les grévistes pour leur courage et leur sens du bien commun.
Mais oui pourquoi ? Au questionnement de N Demorand, qu’est ce qui fait qu’une chose positive devienne l’objet d’une volonté absurde de la détruire ? Et qui a donc ce pouvoir et la légitimité de dicter ce qui doit continuer à exister ou pas ? Continuez ici ou ailleurs, nous serons toujours là pour nous nourrir de votre onde de liberté… et rien ne pourra l’empêcher de traverser les murs aussi épais soient-ils !
Le droit de grève et celui de manifester sont importants et anciens. Les formes modernes de participation citoyenne ouvrent des voies complémentaires qui ont du sens. Radio France proclame à ses auditeurs que « cette radio, c’est la vôtre », ce qui est vrai par les échanges téléphoniques ou par les réseaux sociaux, par les enquêtes des journalistes sur le terrain et par les sondages. Mais nous pouvons mieux et plus pour participer !
J’ai signé ces dernières années plusieurs pétitions, j’ai voté pour obtenir un référendum concernant ADP, j’ai contribué à des caisses de grève, je ne vois rien de cela pour la grève actuelle à Radio France et, au-delà, pour fédérer les auditeurs attachés au service public et à sa promotion. Ai-je manqué cette information ou bien n’existe-t-il rien de semblable ? Comment puis-je marquer mon soutien à ce mouvement ?
C’est au cours des « 80 ‘’ » de Nicolas Demorand de ce lundi matin que j’ai compris que je pouvais m’adresser à la médiatrice pour poser cette question. J’espère, surtout, que les voies de manifestation du soutien des auditeurs existent ou peuvent être mises en place.
Pour soutenir le mouvement de grève qui touche la radio que j’écoute et qui est quasiment ce que j’aime parfois appeler mon doudou sonore …un doudou vit des aventures, change, évolue mais on fait toujours tout pour qu’il puisse être là en forme et au maximum de ses capacités. Il faut pour cela en prendre soin et ne pas le perdre…
La radio de service publique est précieuse pour toutes les raisons qu’a mentionné M. Demorand lundi matin. Je soutiens ce mouvement de grève et vive la playlist!!
Bonjour Madame,
Je vous écris pour vous faire partager mon soutien à la grève à Radio France.
Alors que, dans un contexte général de perte d’auditeurs de radio, le groupe radio france voit son auditorat augmenter (France Inter en particulier cartonne). Au lieu de récompenser les salariés de radio France de cette belle réussite, l’état, la direction de radio france préfèrent montrer la porte.
Moi qui écoute beaucoup France Inter j’y trouve un compagnon extraordinaire de mon quotidien. J’adore l’humour à France Inter et le sérieux et le professionnalisme des journalistes. C’est pour moi une source fiable d’information!
Alors pourquoi vouloir déstabiliser cette belle mécanique avec ce plan de départ volontaire? ( comme le disait à l’antenne Nicolas Demorand).
Je suis donc en faveur de cette grève, je souhaite qu’elle arrive à infléchir la position de la direction et du ministère en charge.
Je vous remercie de m’avoir lu,
Bien cordialement
Pour M. Demorand
Bonjour, votre explication de la grève ce matin était inaudible. Pourquoi ne pas dire clairement que c’était un mouvement en raison de la volonté de suppression de 299 postes ? Vous donnez l’impression d’auto censure…. contradictoire avec l’excellent travail que vous faites par ailleurs.
En espérant que Radio France trouve une issue heureuse à cette crise. La vie n’est pas la même sans France Inter et France Culture.
Car oui, vous faites un travail indispensable pour tous.
bonjour, j’ai trouvé très juste la contribution de Nicolas Demorand au débat sur le financement de la radio publique. elle marche ! soyons vigilants à ne pas la détruire. ça peut être un objectif pour certain, parfois marcher trop bien pose problème… en tout cas le prétexte de la maîtrise des dépenses publiques est toujours surprenante. c’est un discours convenu, qui permet de réduire ce que l’on veut, tout en maintenant ou priorisant ce qui nous arrange 🙂 ! je ne connais pas le montant des réductions demandées, ni la manière dont vous êtes traitée, mais si c’est comme les salariés sont considérés dans la « discussion » autour des retraites, c’est pas terrible… je trouve que l’état parle mal à la population, tout du moins à certains… les chasseurs par exemple sont considérés ;).
bravo et merci pour le zoom de Nicolas Demorand. Oui cette grève nous emmerde, mais nous l’acceptons et la soutenons volontiers au vu de ses objectifs, et en s’obligeant à écouter en ce moment quelquefois la concurrence, on comprends mieux ce qui nous lie à France Inter.
Cette grève se situe sur le front de l’empiètement du libéralisme, où tout se justifie par le fric, sans évaluer le service rendu de cette radio. En faisant le choix de ce libéralisme, la présidente se disqualifie, cette façon de gérer, c’est vraiment l’ancien monde, comme d’envahir l’antenne par la publicité. Quelle honte, Tordre le bras à cette radio pour l’obliger à ressembler aux autres. Merci aux grévistes, et merci aussi de nous tenir au courant de l’évolution du conflit. Les auditeurs sont avec vous.
Bonjour Madame la médiatrice
J’ai écouté Nicolas Demorand ce matin et j’approuve totalement ses arguments.
Pour ma part, j’ai 70 ans et j’écoute France Inter essentiellement, quotidiennement. je connais la grille par cœur. La radio me relie au Monde , m’informe avec ses analyses politiques, me distrait avec ses humoristes et ses excellentes émissions culturelles.
je vous dit MERCI!
J’étais trop heureuse de retrouver ce matin les voix qui accompagnent mon réveil.
L’éditorial de M. Demorand de ce matin est étonnant d’autosatisfaction. Si France Inter est la 1ère radio de France, elle le doit à la qualité de ses programmations mais aussi à la médiocrité des autres radios, non ? Et puis, est-ce que cela dédouane France Inter de ces grèves tellement itératives qu’elles en perdent toute signification?
A monsieur Demorand : Rappelez-vous que, en vous targuant d’une forte audience, c’est pour beaucoup aussi dû au fait que vous n’avez pas de publicité qui pourrit l’écoute des radios commerciales. Donc, en gros, c’est nous qui vous payons et si j’en crois certaines informations, les effectifs sont largement suffisants à radio France. De plus il y a certains gros salaires (suivez mon regard…). Par ailleurs pour votre émission ne dites pas que les auditeurs ont la parole puisqu’en gros, il y a 2 ou 3 auditeurs à poser des questions par séquence et surtout de gauche…Ce n’est pas étonnant d’ailleurs puisque la station est notoirement de gauche et que votre ton pontifiant et péremptoire ne supporte pas la contradiction. Le seul avantage de votre grève c’est que nous avons de la musique en continu !
Merci mille fois pour cette heureuse initiative ! Nous avons besoin, nous auditeurs, d’entendre NOS journalistes commenter les raisons de cette grève. Vous le faites, c’est salutaire après une matinale qui a repris comme si de rien n’était ….
Chère Madame la médiatrice.
Ce petit e-mail rapide entre deux patients pour vous signifier mon soutien à la grève de cette radio que je me délecte d’écouter depuis plusieurs mois.
Kinésithérapeute à Grenoble
Je fais suite à l’interpellation lancée par Nicolas DEMORAND dans la matinale du 7-9 de ce jour, interpellation relative aux difficultés rencontrées par le groupe Radio France.
L’objet de mon email sous forme de question : « Faut-il un service public de qualité ? », en contient déjà la réponse … cela me rapproche des questions formulées par Charline VANHOENACKER … 🙂
Telle pourrait donc être la question assortie du corollaire « et quels moyens lui donner ? »
Pourquoi un service de qualité ? Mais pour développer nos intelligences ! toutes nos intelligences, qu’elles soient sociétales, économiques, politiques, artistiques … et surtout écologiques !
Pour développer nos capacités d’analyse et de recul (l’humour y participe avec force … j’aurais pu écrire avec farce !).
Pour que nos cerveaux ne soient pas « vides » ! Ainsi ils sauront faire face aux torrents de publicité que les chaînes commerciales nous déversent. Et en cette époque, ces torrents affluent !
Bref, pour nous faire grandir dans le plus beau sens du terme.
Et les moyens … ?
Certes, il faut gérer l’argent public avec équité, transparence et exemplarité. Si la tutelle de Radio France (j’entends pas là le ministère à qui elle rend compte) répond à ces trois critères, alors il faut prendre la question de la révision des moyens, de l’optimisation de leur emploi, comme une opportunité pour s’améliorer.
Mais voilà, comme auditeur et citoyen, et attentif à ces fameux trois critères, que la tutelle vous / nous démontre qu’ils sont respectés, audit à l’appui (audit qui se devra d’être publié et être contradictoire).
Alors seulement, la question des moyens pourra être abordée avec intelligence, analyse, recul et sans brutalité quant aux décisions qui devraient être prises.
Voilà ma modeste réflexion, qui se veut surtout un encouragement fort à conserver la qualité des services qui sont ceux que les chaînes publiques du groupe nous délivrent.
Je viens d’écouter les 80 ‘ de Nicolas Demorand « Pourquoi fragiliser les radios de service publique? », oui j’ai envie de manifester mon soutien !!!!
Pour la même raison j’ai toujours pensé que ça devrait être les usagers qui devraient manifester pour la poste, l’école, les transports publics, etc. Pour apporter un élément de réponse à la question posée ….je vous suggère d’inviter de nouveau un économiste de renom: Gaël Giraud . Il pourra éclairer sur les stratégies économiques qui nous dépouillent pour tenter perfuser un système voué à sa / notre perte ! Et si nous voulons trouver les remèdes il faut comprendre les causes du « mal », comme pour la santé , et sortir du tabou de la critique de cette économie, comme Vandana Shiva sait aussi le faire !
j’ai entendu votre appel à écrire à la Médiatrice ; j’avoue que je n’avais pas pensé à cette solution. Chaque jour Radio France m’accompagne, courage à tous
Madame la Médiatrice,
Dans tous les domaines, il n’est pas facile de devoir, mais avec raison, reconsidérer nos dépenses ; cela est vrai pour une petite famille, il doit l’être aussi pour une grande famille, comme une Nation, comme Radio France dont je suis, à titre divers selon les programmes, une très fidèle auditrice. Je ne suis pas toujours d’accord avec les thèses développées par l’un ou l’autre journaliste, en tout cas sa façon d’interviewer. Ainsi, mon message ne sera pas celui d’une inconditionnelle à cet égard. Mais il le sera pour défendre ce grand service public si divers, si compétent, si absolument vital dans ce monde qui se délite de toute part. Comprenez qu’au vu de ce monde en pleine crise et mutation – les deux cumulés, c’est beaucoup – avoir un pic, une antenne, un phare, un témoin lumineux par période de gros temps, c’est une question de survie pour chacun de nous. Dites-le, s’il vous plaît, à votre présidente afin, qu’avec les décideurs, elle prenne des mesures en concertation avec les syndicats, les professionnels.
Une semaine de diète, c’est beaucoup. La grève de la faim, c’est dangereux.
Jouissif votre billet ce matin !
Avec toute ma sympathie,
L’attitude de l’état est scandaleuse à l’encontre de l’ensemble des services publics comme Radio France. L’état voudrait détruire Radio France qu’il ne si prendrait pas mieux.
Auditeur je soutien lez personnel qui lui défend le service public.
Bonjour,
étant une auditrice fidèle de votre radio, je voulais juste vous écrire quelques lignes pour marquer mon soutien à toutes les équipes de France Inter et au mouvement de grève engagé pour la défense de cette radio de qualité.
N’hésitez pas à faire savoir à vos auditeurs, dont moi-même, s’il est possible d’exprimer plus officiellement notre soutien (pétition, courrier aux sénateurs, etc…).
Bonjour!
Juste un petit message pour voir dire que vous me manquez terriblement et que j’espère que le mouvement de grève postera ses fruits.
À très bientôt dans de bonnes conditions.
Un petit message pour vous soutenir dans votre mouvement.
Merci de vous mobiliser pour nous, pour que nous ne soyons pas privés de ces radios de qualité inégalée. Il suffit d’entendre ce qu’il reste sur les ondes quand vous n’êtes pas là, Culture, Inter, … et c’est la misère !!!
Jeune retraité et fidèle auditeur de France-Inter du matin au soir, je ferme plus fréquemment mon poste de radio car je n’adhère pas à tous les choix musicaux contenus dans la playlist.
Toutefois, je veux ici apporter mon soutien au mouvement de grève contre les licenciements gouvernementaux au sein de radio-france et souhaite savoir où et comment je puis exprimer ce sentiment de fidèle auditeur, donc premier concerné par la réforme.
Une question me taraude ..Nous sommes des millions à vous écouter et en cette période de grève ,je souhaite vous apportez mon soutien mais en tant que auditrice , faut-il continuer à vous écouter, arrêter notre radio ou allez sur d’autres radios?.
chose que je ne souhaite pas .pensez à tous ces auditeurs (rices) qui vous écoutent ,nous pourrions aussi faire pression pour cette grève ,avec vous .
Je ne sais pas si j’écris au bon destinataire. Juste un petit mot pour vous dire qu’en tant que fidèle auditrice de France Inter, je soutiens à 100 % les grévistes de Radio France.
Bonjour,
Je vous écris pour vous faire savoir que je ne comprends pas les décisions de compression de personnel. Ce serait vraiment dommage que cette radio perde la qualité de ces émissions par manque de moyens.
J’écoute France Inter et ses ancêtres depuis que je suis petite. Aujourd’hui, j’ai 65 ans, et je souhaite bénéficier encore longtemps de toutes ces émissions culturelles, d’information et de divertissement.
J’espère que la grève fera changer d’avis à la direction de la chaîne.
Bonjour,
je suis scandalisée comme beaucoup d’auditrices et d’auditeurs du service public par le plan annoncé par l’état de réduire de manière conséquente la dotation au groupe Radio France. C’est une honte d’affaiblir de cette façon un service public de qualité. Et de mettre sous pression l’ensemble des personnels avec l’ouverture de départs volontaires.
Cette politique a été pensée par Emmanuel Macron, promotion ENA Léopold Sédar Senghor et sera mise en œuvre par Sibyle Veil, même école, même année de promotion…
Il nous faut des gens nouveaux dotés d’une vision et non seulement des gestionnaires qui ne savent que faire des coupes aux conséquences dramatiques (hôpitaux, éducation nationale, police…).
Chère Médiatrice,
Mon message parmi tant d’autres je l’espère.
Point de critique
Pas de solution puisque je ne suis qu’une fidèle auditrice
Mais un immense soutien aux équipes qui ne cessent de m’étonner car depuis ma plus tendre enfance, France Inter accompagne, agite et enrichit mon quotidien…
Enfant je ne comprenais pas tout, mais j’aimais les voix, dont je percevais la passion, le questionnement ou l’indignation mesurée et pédagogique
Ado, entendant les voix, j’ai posé des questions …à mes parents
Jeune adulte, les voix m’ont tenu compagnie pendant mon apprentissage de la vie autonome, responsable de son quotidien et bien souvent solitaire
Aujourd’hui, un demi-siècle plus tard, France Inter est toujours à mes côtés… et j’adore, car les voix d’aujourd’hui, celles d’hier, refusent d’être à l’arrière garde et se remettent sans cesse en question, s’adaptent aux changements pas toujours facile, quelques fois incompréhensible, acceptent de laisser la place aux plus jeunes…m’apprennent la souplesse, la tolérance, l’humour et m’ouvrent à des univers musicaux, scientifiques, artistiques ou politiques auxquels j’aurais tourné le dos depuis longtemps par simple flemmardise de l’âge!
Je ne connais pas meilleur crème antirides que France Inter !!!
Quand tout va bien….ou presque, qu’importe car personne, ni la vie, est parfait et lisse …
Quand vous donnez le meilleur de vous même
Quand vous offrez tant. Chaque jour. Chaque année, en remettant certains de vos contrats en question à la fin de la saison.
Pourquoi demandez encore plus ?!
Accueillez plutôt ce qui est bon et bien, et refusez enfin la tentation de vouloir toujours refaire à zéro !
Mauvaise habitude de société de consommation ?
Je ne suis pas une spécialiste.
Simple observatrice de ce qui se passe autour de moi : je suis compositrice de parfums indépendante et je travaille pour de grandes marques de luxe qui remettent sans cesse à plats, projets et membres du personnels…que d’énergie gaspillées !
Pardon pour cette longue lettre
N’y lisez que mon enthousiasme pour votre radio
J’ai hâte de vous retrouver très vite, sans interruption et avec tous vos collaborateurs !!
J’espère sincèrement que vous trouverez un terrain fertile d’entente :-))
Monsieur Demorand parle de la fragilisation de la merveilleuse Radio qu’est France Inter.
Mais il ne précise pas qui fragilise . Pour notre Part, mon épouse et moi même ,nous voulons, Féliciter les syndicalistes de leur action car loin de fragiliser leur outil de travail ,ils se battent pour préserver son développement .
De tout cœur avec vous dans cette lutte en espérant un retour au bon sens de la part de l’état pour vous permettre de continuer la belle radio que vous construisez.
Bien qu’il soit très dur pour moi en tant qu’auditrice de ne pas pouvoir écouter France Inter, je dis bravo à Radio France de continuer et ne pas céder au rouleau compresseur mis en place pour détruire le service public.
Bonjour.
Fidèle auditeur de FI depuis plusieurs décennies, je soutiens l’action des membres de Radio France pour la défense du service public et pour l’abrogation de ce plan inepte de réduction de l’effectif.
Depuis plusieurs années, la publicité augmente, surtout de marques commerciales et moins d’intérêt général, le programme de nuit (00h-5h) est un programme de rediffusion de la journée, de moins en moins d’émissions en direct (on ne sait pas toujours quand elles le sont).
Les audiences augmentent, les publics rajeunissent, les journaux et les émissions d’information sont excellents et traitent de sujets pertinents.
Bref, Radio France et FI se portent bien et assument leur rôle de service public performant et nécessaire.
Réduire l’effectif et faire plus de numérique sans budget sont des objectifs incompatibles.
En revanche, faire une redevance universelle payée par tous serait un objectif défendable devant le gouvernement et le parlement pour les français, avec un service public de l’audiovisuel au budget stable et pérenne qui défend la culture commune. (Ineptie, je n’ai pas de télévision, je ne paye pas la redevance et je n’écoute que FI plus de 5h par jour)
Réduire les effectifs et les émissions locales de France Bleu se tiendront à partir des succursales locales de BMW ou de VW, voire des hypermarchés…
Non, ce n’est pas la vision d’un service public pertinent, nécessaire et indépendant
Je suis un auditeur belge qui a abandonné la radiotélévision belge (RTBF) dont la qualité s’est dégradée d’année en année au fur et à mesure que la pub envahissait ses programmes. Je trouve dans vos programmes informations, critiques, humour.
Bonjour, je déplore le plan social de France inter qui va forcément avoir des conséquences sur la qualité des émissions. J’ai cessé de regarder sue France 2 telematin, car l’émission c est considérablement appauvrie, au profit du 7- 9 h de Nicolas Demi dans. Pourquoi un service public digne de ce nom qui produit de la qualité qui augmente son audience doit-elle » régressée » et se mettre en difficulté. C’est comme ça que la présidence de cette radio remercie ses équipes ? En tirant vers le bas ? Nous ne pouvons que nous honorer d’avoir une radio de service public de ce niveau. Vous voulez tout gâcher ? Le personnel doit être fier de ces bons résultats mais ne les démotivés pas en réduisant les moyens. Bien sincèrement.
Madame, Monsieur,
On gaspille mon argent en tuant ma radio : oui, le service public fonctionne et laissons le vivre. Il produit des émissions de qualité, dans la diversité, et l’intelligence. France Inter cartonne et on la flingue! Quelle gabegie! A bon entendeur, salut!
Auditeur fidèle je suis d’accord avec les grévistes contre ce énième plan de restriction .
Retirez ce plan qui met en péril nos radios publiques
Bonjour Madame,
Je n’ai pas pour habitude d’utiliser ce canal de communication.
Mais là …Aujourd’hui !!! LA COUPE EST PLEINE !!!!
En ma qualité d’auditrice quotidienne de France Inter depuis plusieurs années et ce de manière intensive depuis 5 ans, je veux vous faire entendre ma voix.
Je suis de celles et ceux qui ont contribué aux bons résultats d’audience annoncés ces derniers jours.
Je me sens donc concernée.
Il n’est plus acceptable que pour des raisons de réductions de coûts et sous de faux prétextes d’économies d’échelles vous sanctionniez et remerciez 299 femmes et hommes qui nous offrent chaque jour par leurs compétences et leur passion pour leur métier : qualité, excellence, créativité, … Radio France reste le seul média radiophonique du Service Public où les derniers espaces de Liberté, d’Intelligence cohabitent…et vous voulez détruire tout cela.
Alors NON !!!
Quels sont ces dirigeants, politiques qui s’attaquent et saccagent nos ressources et nos espaces culturels. Notre société en France et à l’International VA MAL et NOUS AVEC …Il serait urgent d’en tenir compte.
J’ai entendu aujourd’hui Nicolas DEMORAND et sa brève mais percutante intervention à l’antenne ainsi que le très touchant « Billet de François MOREL » au lendemain de l’annonce du Plan Social car c’en est un (sous couvert de départs volontaires) .
J’ai donc décidé de prendre la plume pour vous dire ceci à HAUTE VOIX :
JE SUIS SOLIDAIRE DU MOUVEMENT DE GREVE et ne peux que modestement apporter mon soutien à leurs revendications et les encourage à continuer le mouvement pour ENFIN se faire entendre.
J’écoute France Inter quotidiennement et démarre mes journées avec vos chroniqueurs dès 5 heures du matin. Je connais toute la programmation par cœur et suis adepte des Podcasts (que je réécoute en boucle) et suis toujours admirative et suis nourrie par la richesse des émissions et le travail produit par tous ceux qui participent de près ou de loin au bon déroulement de chaque programme.
Aussi, Je veux continuer à m’abreuver des MOTS de ceux qui font INTER comme :
Nicolas DEMORAND et le 7/9 – Augustin Trapenard et Boomerang – Ali Rebeihi et Grand bien vous fasse ! – Mathieu Vidard et La terre au carré – Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek – Guillaume Meurice… dans
Par jupiter ! – Fabienne Sintes et Un jour dans le monde ainsi que Le téléphone sonne – Daniel Fiévet et
Du vent dans les synapses – François-Régis Gaudry dans On va déguster – Zoé Varier Une journée particulière – Vincent Josse Le grand atelier – Guillaume Gallienne Ça peut pas faire de mal – Kathleen Evin
L’humeur vagabonde – Djubaka, »l’oreille musicale » de France Inter …et celui qui me manque par dessus tout « Edouard Baer Lumières dans la nuit ….Mille pardons à toutes celles et ceux que j’oublie.
Ma seule motivation et mon seul intérêt par cette longue missive est que NOUS AUDITEURS soyons entendus.
Je n’ai qu’une seule requête …Je souhaite que vous transmettiez mes écrits à Monsieur Nicolas DEMORAND.
Je vous remercie, Madame, de l’attention que vous voudrez bien porter à ce mail.
Bonjour,
Je souhaite vous faire part de mon soutien absolument sans faille au mouvement de grève actuellement en cours et dont les motivations me semblent parfaitement justifiées et dont les ordres gouvernementaux directement relayés par la direction relèvent plus de la réduction du droit d’expression et sont plus un muselage et une action de propagande qu’une réalité économique nécessaire. Les économies demandées ont d’ores et déjà été réalisé précédemment et ce n’est pas le lieu (la maison de la radio) où doivent être recherchées de nouvelles économies.
Bonjour,
Fidèle auditeur de france inter et france musique, je tiens à exprimer mon entière satisfaction de la qualité des programmes et mon soutien aux revendications des personnels grévistes.
Couper dans les budgets de radio France reviendrait à sanctionner des comportements vertueux!
Une renégociation nécessaire du temps de travail
Le temps de travail dans l’entreprise, fixé par l’accord du 27 janvier 2000, demeure particulièrement faible : la majorité des journalistes (plus de huit ans d’ancienneté) travaillent 192 jours par an, ce qui leur permet de totaliser l’équivalent de 14 semaines d’absences (deux semaines de moins que la totalité des congés scolaires). Les personnels techniques et administratifs non cadres travaillent 194,5 jours et les cadres 197 jours. Certaines organisations du travail prévoient des durées plus courtes. Aucun système effectif de contrôle du temps de travail n’est, par ailleurs, en place, ce qui n’interdit pas paradoxalement le versement d’heures supplémentaires. 130 personnes relèvent du forfait-jour (208 jours travaillés par an), alors que ce régime serait adapté au travail des journalistes.
Cet extrait vient de la cour des comptes
Faire une grève ok mais aussi regarder les efforts qui peuvent être fait à l’interne
Je viens d’écouter le message de Nicolas Demorand qui vente les qualités de Radio France qui sont réelles il me semble que la gestion du personnel est un peu chaotique
Fidèle auditrice de France Inter depuis plus de 40 ans, je voulais juste vous dire comment vous m’avez tous manqué la semaine dernière et que je vous soutiens fortement, et indéfectiblement , malgré les pubs!!!… Vous êtes mes compagnons du matin et du début de soirée, continuez votre magnifique travail!!!…Merci
Madame la Médiatrice, et au-delà de vous, Madame la Présidente et Monsieur le Ministre,
Comme de nombreux auditeurs, je regrette aujourd’hui le mouvement de grève de Radio France.
Pourquoi ? parce que les voix de Radio France, c’est un peu ma maison, mon quotidien, et que, malgré la grande qualité des playlists, qui font que je ne quitte pas les ondes de ma radio de coeur, de mes radios de coeur, je déplore que les personnels en soient réduits à faire entendre leur appel de la sorte.
Je regrette infiniment que saison après saison les cases ouvertes aux paroles d’ouvriers et de gens modestes se réduisent, comme avec la disparition de Comme un bruit qui court.
Je regrette ces plans d’économie permanents et je redoute que la mission de service public s’en ressente. Déjà, je vous remontais récemment sur twitter la nécessité de faire davantage appel à des journalistes spécialisés pour les interviews de politiques : comment remplir sereinement la mission de service public quand vos journalistes, aussi talentueux soient-ils, ne sont pas en mesure de relancer correctement les invités ? Léa Salamé ou Nicolas Demorand ne peuvent être en mesure de débusquer chaque matin le détail dans le discours technique de chaque interlocuteur, et ce manque de connaissances techniques laisse la porte ouverte à une surenchère de propagande qui fait peser un risque sur notre démocratie. Si notre service public n’est plus en mesure de proposer un contenu de qualité, qui le fera ? comment s’émouvoir ensuite de la fameuse « montée des extrêmes » ?
En tant que citoyenne, payer une redevance pour un service public de qualité va de soi. Je regrette donc que l’on applique une telle exigence d’économies à un service démocratiquement utile.
Je soutiens donc pleinement la grève, et souhaite vivement que direction et ministère revoient leur copie pour que nos radios, car, oui, ce sont les nôtres, puissent continuer à remplir leur mission.
Respectueuses salutations,
Nicolas Demorand a fait récemment un plaidoyer vibrant du service public et a utilisé son temps d’antenne pour exprimer son opposition au plan d’économie proposé par la direction.
Il argue qu’étant donné le succès actuel, il serait malvenu de demander aux collaborateurs de faire des efforts et des économies.
Je précise que je suis un auditeur très fidèle de France Inter et que j’apprécie plus particulièrement le 7-9.
Mais ne pourrait-on avoir également la position de la direction de FI et aussi une idée des conditions de travail actuelles des collaborateurs de FI (temps de travail, RTT, avantages en nature, etc) afin de pouvoir se faire une idée plus claire si les efforts demandés sont raisonnables ou non.
En vous remerciant par avance
Bonjour madame,
Je suis déçu par l’intervention de Nicolas Demorand justifiant une grève de plus. C’est déplacé. C’est un mélange des genres que je regrette.