Le verbe pallier répété à plusieurs reprises (d’où ma réaction) ne doit pas être utilisé avec « à ». Moyen mnémotechnique : pallier c’est comme combler ! Vous remerciant de votre vigilance à bien vouloir pallier cette lacune.
J’ai entendu pallier à “ sur votre antenne. Non ! “Pallier” est transitif direct donc “ on pallie un fait, un inconvénient” mais sans intermédiaire c’est plus efficace.
Je n’en puis plus…J’en ai plus que ras le bol d’entendre au moins 50% de vos journalistes faire la faute de français basique suivante : “Il faut pallier A quelque chose”. Bien sûr que non ! Il faut pallier quelque chose, c’est transitif, il ne faut pas pallier quelque chose… GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !!! France Inter se doit de ne plus faire cette faute si triviale et vilaine sur son antenne. Merci beaucoup d’avance pour la protection de nos oreilles. Je vous adore, je ne vous en veux pas mais s’il vous plait pensez à la défense de notre belle langue et aussi à l’éducation de nos concitoyens jeunes et moins jeunes qui vous écoutent de plus en plus nombreux et bravo à vous !!!
Vous entendre dire « pallier À » me fait sortir de mes gonds : comment un professionnel a-t-il pu traverser les années sans qu’il, ou que son entourage, sache que pallier est un verbe transitif donc on « pallie quelque chose » et non « à quelque chose » ?
Pourriez-dire aux journalistes rédigeant les papiers pour les flashs info d’éviter les formulations du type « pallier à” l’expression est incorrecte et m’écorche les oreilles !
Depuis quelque temps j’ai pris l’habitude d’écouter le journal et les infos du matin entre 7 et 9h. Mais je suis tentée d’arrêter, tant je suis agacée, et pire, consternée par le niveau de langue de la plupart des présentateurs ; ils n’hésitent pas à tordre la syntaxe, déformer le vocabulaire et la prononciation… de façon extrêmement fréquente. Je croyais naïvement que pour parler sur cette chaîne il fallait avoir prouvé son bon niveau d’expression ; cela ne semble pas être le cas. Les exemples sont si nombreux que je peine à les mémoriser… Je ne compte plus toutes les entorses au bon usage, comme « pallier A », « après que » suivi du subjonctif, « succéder quelqu’un », etc… Et, pas plus tard que ce matin, j’ai failli tomber de ma chaise en entendant un de vos plus estimés présentateurs parler de cahiers en prononçant « cayais », et comme il l’a fait plusieurs fois, ce n’était pas parce que sa langue avait fourché… Je trouve un peu affligeant qu’une chaîne dans laquelle on se réfugie pour échapper à la médiocrité culturelle environnante se permette un niveau d’expression aussi bas.
Je suis une auditrice assidue de France Culture particulièrement et il s’avère malheureusement que nombre de vos invités ignorent que le verbe PALLIER est un verbe transitif.
Une suggestion parmi d’autres : Afficher aux murs de tous vos studios, et éventuellement aussi dans les couloirs, la cantine et les toilettes, de grands panneaux portant l’inscription : PALLIER À (un problème) avec le À barré d’une énorme croix rouge. Et le rappel du mode de fonctionnement de ce verbe. Je vous remercie par avance pour tout ce que vous pourrez faire.
Combien de fois entends-je cette faute impardonnable : celle de rendre intransitif un verbe transitif. En effet, pallier est transitif, on doit dire pallier les défauts de… et non pas pallier aux défauts de …Veuillez faire attention à votre langage, s’il vous plaît.
Une petite chose : pourriez-vous dire à vos journalistes que l’on « pallie quelque chose et non à quelque chose » et que « car en effet » est inutilement redondant. Ce serait bien de respecter la langue française dans le service public.
Entendu au sujet de la panne ayant affecté le réseau de télécommunication. À l’antenne, la journaliste en charge de la présentation du journal indique « pour pallier A cette panne » au lieu de « pour pallier cette panne ». L’erreur est probablement passé inaperçue tant cette formulation a tendance à se reprendre et au regard de la nature de l’information mais il est important de veiller au bon usage de la langue française a fortiori sur les ondes du service public. Je vous remercie de bien vouloir prendre en compte cette remarque.
On ne dit pas « pallier à.… » car le verbe pallier est transitif
Bravo, Madame, d’avoir aimablement repris « pallier » mal utilisé par votre invité. Continuez à bien parler français contrairement à presque tous les animateurs et journalistes.