Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes, est l’invité du Grand entretien de France Inter ce 26 mars, à l’occasion de la publication de cinq nouvelles notes sur l’état de la France.

Pourriez-vous nous expliquer de façon SIMPLE, pourquoi nos dépenses publiques sont les plus élevées, pas assez de prof, de médecins, de services publics en général et tous ces gens sont moins payés qu’en Allemagne par exemple ?????
De plus peut-on évaluer le budget des services de l’Etat comparé à l’Allemagne ?
Qu’en est-il de tous ces comités Théodule où les gens ne servent à rien et sont parfois payés grassement ?

Une piste énorme de réduction de la dette, plus constructive que de faire des coupes, est celle évoquée par des particuliers, des agents de collectivités locales, par les médecins de l’hôpital, par Pascal Brice le 1er février dans votre émission confirmée par un très grand nombre d’associations dans la dernière enquête du CESE sur les financements publiques des associations : REDUIRE le poids, la complexité, la diversité, l’inadaptabilité, et surtout la quantité des démarches administratives !
A budget constant, les agents administratifs pourraient être plus disponibles pour les usagers, les médecins et infirmières plus disponibles pour leurs patients, les travailleurs sociaux pour les adhérents qu’ils accompagnent, pour être en actions plutôt qu’à remplir des multitudes de tableaux, rapports et documents inutiles et redondants pour la plupart.
Comme le dit Maroun Eddé dans son livre ‘La destruction de l’État’ (2023), pages 27 : « L’impuissance croissante des services publics n’a en réalité rien d’inévitable : elle est le fruit de choix politiques successifs qui les ont fragilisés, les rendant inaptes à relever les défis qui se présentent à eux alors qu’ils avaient su faire face à des défis d’une ampleur similaire et même supérieure dans le passé. Ces politiques de fragilisation ont suivi un rythme à trois temps : soumis à des impératifs de rentabilité, les services publics ont vu leurs budgets réduits alors même que les besoins s’accroissaient. L’inflation du reporting et de la bureaucratie intermédiaire a ensuite accéléré le transfert des moyens de l’action réelle vers des activités périphériques ou parasitaires, accroissant plus encore le malaise des agents sur le terrain » et aussi des associations d’intérêt général, et aussi des soignants…
Parlons vraiment de solutions et décisions efficaces avec M. Moscovici et tous les autres qui viennent sur votre antenne et arrêtons de dire « on va être obligés de réduire encore les services d’utilité publique car on n’a plus de sous ». Ça me consterne au quotidien dans mon travail et dans ma vie personnelle !

Quand on entend parler des réductions de dépenses à faire, pourquoi ne pas aborder les augmentations que se sont accordées les députés, sénateurs ? Je sais que ça représente peu sur le budget global, mais nous pouvons être choqués quand, par ailleurs, les leviers envisagés sont sur les chômeurs, retraités… alors qu’il est inenvisageable de s’attaquer aux super profits et aux paradis fiscaux. J’espère, une fois vous entendre poser ces questions.

Comment se fait-il que parallèlement à notre dette qui se creuse les grandes entreprises françaises du CAC 40 aient augmenté leurs bénéfices en 2023 passant à plus de 140 Milliards. ? N’y a-t-il pas une certaine indécence de la part de gouvernement de penser à rogner les budgets publics indispensables au bon fonctionnement du pays (hôpitaux, écologie, écoles…) sans se dire qu’il serait temps que ces entreprises ne gardent pas tout le gâteau pour leurs actionnaires ??!

Face à cette dette galopante, était-ce une nécessité d’accorder aux Députés 300€ et aux Sénateurs 700€ au titre d’une prime inflation et ce alors même que les « gagnes petit » des Collectivités territoriales n’ont pas reçu cette prime?

Les dépenses publiques directes et indirectes liées aux JO, dépenses utiles ? Qu’en pense Moscovici ?

Quid de l’augmentation des députés et des sénateurs, qui font partie des gens aisés de notre pays, ne doivent-ils pas participer à l’effort collectif ?

Déficit public.
Au lieu des restriction budgétaires sur les services rendus par l’Etat aux français (enseignement, santé, etc), ne pas prendre l’argent où il est ?
Pourquoi avoir vendu les entreprises qui rapportent (la Française des jeux, les autoroutes, etc.) ?