L’actrice Judith Godrèche vient de déposer plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans ». Elle raconte au micro de Sonia Devillers ce 8 février, la relation quand elle était adolescente avec le cinéaste de 25 ans son aîné. Ce témoignage a fait réagir des auditeurs :

Chère Sonia,
Je vous remercie sincèrement pour le témoignage poignant de Judith Godrèche recueilli ce matin. Toujours juste, toujours à votre place, les paroles émises n’en peuvent être que plus audibles et propices à la libération. Même si celle-ci est difficile.

J’écoutais le témoignage de Judith Godrèche sur le viol qu’elle a subi alors qu’elle n’avait que 14 ans. Les premières pensées qui me sont venues sont « mais où étaient ces parents ? étaient-ils d’accord que leur fille sorte avec un mec de 40 ans ? elle en a parlé à la fin du reportage en disant que ces parents ne pouvaient rien faire. A mon avis les parents ont une grande responsabilité dans la vie de leur fille adolescente.

Mais où étaient les parents de Judith Godrèche ? 14 ans ! Que faisaient-ils ? Ils sont psychanalyste et psychothérapeute, non ?!?!!

Madame Godrèche,
J’ai entendu votre témoignage ce matin ; j’ai été très très bouleversée ; ce que vous racontez est glaçant ; hier en discutant avec mon mari de toutes ces agressions des hommes vis à vis des femmes, je lui ai dit que je pensais que Jacques Doillon devait appartenir à cette catégorie d’hommes simple intuition ; j’ai vu pas mal de ces films en étant jeune et avec le recul la violence qui s’en dégageait vis à vis des femmes était devenue pour moi évidente ; à l’époque je sortais toujours très mal à l’aise des séances après le visionnage de ses films sans que je puisse vraiment définir ce qui me mettait si mal à l’aise. Madame, c’est avec les larmes aux yeux que je vous embrasse très fort et vous apporte tout mon soutien ; je suis très émue.

Nous sommes très nombreux en France à avoir une mère victime de prédation sexuelle.
Les prédateurs restent souvent intouchables, ce qui prolonge la peine à perpétuité.
En ce qui me concerne, cela a créé de profondes blessures que je porterai toute ma vie. MERCI pour votre engagement – vous avez, avec Vanessa Springora, Camille Kouchner et tant d’autres, la capacité de nous rendre notre droit à la joie.

C’est moche tous ces réalisateurs dont on a aimé les films qui se sont mal comportés avec les femmes ou plutôt les « femmes enfants » B. jacquot, J Doillon …. Pauvre Jane Birkin elle n’a pas choisi des hommes bien entre Gainsbourg et son Lemon Incest ….Doillon la fille de 15 ans ….devant les yeux de Birkin qui s’est toujours tu…..Tous complices dans le milieu du cinéma……C’est moche tout ça !!!!

Merci pour ce témoignage poignant dont on percevait toute l’authenticité dans la voix et les réponses « serrées » de l’actrice.
Pourquoi proposer « une version longue » qui pourrait relever du voyeurisme.
J’en ai assez entendu pour estimer la douleur, la souffrance de Judith Godrèche.
Le dossier est dans les mains de la justice, plus dans les oreilles des auditeurs.