Il serait bien de faire un court sujet sur les candidats au titre de premier ministre. A aucun moment, vous ne parlez de leur âge, de leurs diplômes et de leur parcours professionnel. Personnellement vu mes difficultés, le programme du RN attire mais quand je suis allée sur internet voir qui était Bardella jamais je ne confierai la France à un gamin de 28 ans qui a juste un diplôme de géographie et qui le comble n’a jamais travaillé de sa vie… Donc j’en ai déduit qu’il ne fait que lire des discours qu’on lui écrit et ne connaît rien en droit en économie, ça fait peur.

Comment se fait-il qu’aucun média ne s’interroge sur les capacités de M. Bardella à diriger un pays avec pour tout bagage un bac ? Il n’a aucune formation professionnelle et n’a jamais travaillé.

L’évolution des droits de 52% de la population, dont je suis, ne semble pas intéresser grand monde dans cette campagne inédite (ni dans les précédentes d’ailleurs).
Pourquoi si peu de questions aux candidats sur leur vision/volonté sociétale quant aux droits des femmes, à notre place et contributions dans la société ? Il existe pourtant des différences très importantes entre les prétendants, différences qui seront décisives pour la société et son devenir.
Économie, antisémitisme … essentielles. Mais sans bruit, la vie et les droits des femmes sont et seront mis à mal par certains sans que ça n’émeuve ni ne fasse débats !
Parlez de nous, filles, femmes, mères, veuves, jeunes, actives, âgées… Parlez de nous aussi.
Les valeurs des candidats à ce sujet sont loin d’être équivalentes.

J’aimerais qu’un point soit fait sur la question de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants dans les différents programmes, et d’une manière plus générale sur les combats féministes (sexisme, harcèlement sexuel, IVG, égalité des droits…).
Cette question disparaît trop en ce moment des informations politiques traitées.
Quid également de la politique culturelle qui serait proposée par les différentes listes ?
Merci de rétablir l’accès à ces informations !!

Qu’on analyse enfin les programmes ! On en a assez de cette société incohérente ! Nous voici propulsés dans une période d’élections législatives, qu’on nous parle du programme des listes et qu’on arrête de saborder la campagne. Mélenchon n’est pas le thème. Alors qu’on avait gros à gagner, encore une fois nous voici embourbé dans une machine à perdre, bien aidé par le traitement journalistique.

Les journalistes peuvent-ils arrêter de questionner continuellement sur les polémiques et interroger sur le fond ? Il y a urgence vu le contexte !

Chère France Inter, chères et chers intervieweuses et intervieweurs de la matinale, je vais commencer par ma conclusion : renversez les proportions et l’ordre des sujets que vous traitez en interview politique.
Voici ma proposition :
1er temps – 2/3 sur la présentation et la critique de points précis des programmes.
2e temps – 1/3 sur les polémiques « révélatrices » du moment.
Et voici ma petite argumentation.
Je suis désappointé. Je suis même régulièrement mécontent (voilà qui rassemble tous les Français, encore faut-il trouver à cette caractéristique commune un débouché et pouvoir s’en servir de manière à transformer notre quotidien pour le meilleur).
Je viens d’écouter une interview d’une personnalité politique et je constate le même travers que dans la majorité des interviews de ce temps de campagne électorale : journalistes, illusionnés par la bulle des réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés, et par la bulle cognitive créée par les discussions que vous avez entre collègues sur les derniers épiphénomènes politiciens, vous lâchez la proie pour l’ombre.
Je m’explique :
En tant que citoyen, j’ai besoin d’une médiatisation de qualité sur les programmes politiques des différents candidats. Dans les faits, vous ne me rendez pas le service que j’attends de vous, en effet le temps que vous passez lors d’une interview d’une femme ou d’un homme politique consacré à son programme est seulement d’1/3.
Cessez de vous réfugier derrière des arguments fainéants comme « L’incarnation c’est important ! » ou encore « La réaction d’une personne à la déclaration d’une autre est très révélatrice ».
Je ne vous dirai pas que c’est faux. Je vous dirai que vous inversez la hiérarchie des informations que vous nous devez.
Interview de l’invité politique : les journalistes abordent le programme au bout de 14’05 sur 20’32 d’interview !
Comment voulez-vous l’expliquer correctement, apporter la contradiction ou demander des précisions d’applications concrètes, demander des précisions sur les conséquences sur la vie quotidienne de telle ou telle mesure ou la comparer à des expertises ou à des exemples issus d’autres pays/ de l’histoire si vous n’y consacrez qu’un 1/3 de l’interview ?
Donc, faites votre révolution :
1er temps – 2/3 sur la présentation et la critique de points précis des programmes.
2e temps – 1/3 sur les polémiques « révélatrices » du moment.

J’écoute avec attention et admiration vos programmes… Mais honte à vous pour la partie politique… Honte à vous de porter une pluie d’agressivité, de harcèlement médiatique… Honte à vous de poser des questions ritournelles et non constructives sur les valeurs politiques. Honte à vous d’alimenter des débats récurrents sur la limitation des valeurs et/ou d’un programme… Vous êtes les esclaves du buzz. Et la médiocrité du traitement de l’information : honte à vous pour votre incompétence médiatique et égalitaire… L’urgence est au rdv pour le premier tour… Stop… Evitez la médiocrité et la recherche continuelle du buzz qui constitue un facteur d’appauvrissement considérable de l’information fournie.
Très déçu… Merci.

Je ne comprends pas comment France Inter peut aujourd’hui, à ce point privilégier le débat d’opinion plutôt que le travail journalistique.
Après la victoire du RN aux européennes – aucun travail d’autocritique sur votre responsabilité dans ce résultat, avec le glissement de votre chaine dans une dialectique de droite de plus en plus dur.
Aussi, je vous propose de réfléchir à la qualité de vos invités : est-ce vraiment nécessaire d’avoir un débat entre Alain Minc et Caroline Fourest en matinal, lorsqu’on a le loisir d’entendre Natacha Polony et Gilles Finchelstein tous les week-ends ?
Bref je trouve, votre traitement de l’information ainsi que votre ligne éditoriale désastreuse – ce qui me désole d’autant plus, c’est qu’aucune alternative n’existe dans le champ des médias… Opinion de droite contre opinion d’extrême droite, pour des lendemains sombres.

Quand vous parlez du programme du RN, la décence, la cohérence avant le résultat des élections voudrait d’employer le conditionnel et non le futur comme cela vient d’être fait aujourd’hui pour l’annonce !
Les mots comme les conjugaisons ont leur sens.

Il y a de l’agitation dans l’audiovisuel public.
Pourquoi cette agitation alors que vous ne pouviez pas ignorer que tôt au tard le RN arriverait au pouvoir et vous y avez pris votre part ? Les journalistes de l’audiovisuel public pendant des années ont tapé comme des sourds contre Macron et son gouvernement, celui-ci bonne pâte laissant faire. Vous espériez que la gauche radicale viendrait au pouvoir alors que le principal opposant à Macron était le RN, ce que vous ne pouviez ignorer. Le résultat est là et vous ne pouvez que vous en prendre à vous-même. Souvenons qu’en 1981 quand la gauche est arrivée au pouvoir il y a eu un sérieux coup de balai et bien aujourd’hui sera la droite. Heureusement que grâce à la dissolution le RN n’aura ni la présidence ni la majorité absolue, ce qui aurait été le cas en 2027. Évidemment votre anti-macronisme viscérale ne vous fera pas le reconnaître.

J’écoute votre émission parce qu’en faisant la vaisselle j’aime bien un fonds de paroles. J’ai choisi cette émission parce que je n’avais pas trop le temps d’un choix meilleur. Avant même de débuter l’audition, je connaissais déjà les arguments qui s’échangeraient. C’est toujours les mêmes – à France Culture, la bourgeoisie bêle à l’unisson, avec parfois quelques éclairs de lucidité, comme celui de Mme Ascaride dans Libération, ce journal de la grande bourgeoisie de gauche (comme Libé et son patron Bergé qui ne voyait pas la différence entre louer son ventre et louer ses bras) que la plèbe ne lit pas car elle le sait hostile. Le plébéien dont je suis est dès lors bien plus légitime à parler que vos invités, privilégiés, tous sur le même mode et pensant tous dans la ligne. Mais de mes semblables vous n’invitez jamais et ne les connaissez même pas.
Votre bêtise, votre étroitesse d’esprit, votre entêtement à ne pas comprendre, à confondre racisme et intérêts légitimes des plus modestes, votre mépris et votre charité de classe, votre morgue déguisée en bons sentiments, vous font débiter à chaque phrase, sans même que vous le compreniez, des arguments qui sont justement ce que par antithèse les gens désirent, sauf les bourgeois, les universitaires, la gauche d’opérette, la capitalopatriarcat colonialiste woke. Pour vos bons services – avez-vous pensé à contacter le RN pour une rétribution dans le nouveau paysage médiatique qui s’annonce et que votre aveuglement démocratique aura bien contribué à faire advenir ? La victoire annoncée du RN doit beaucoup à France Inter. Nul doute qu’une radio démocratique et sociale, à l’image de notre république, ne peut pas fonctionner en conservant les cadres d’aujourd’hui aux mains d’une clique qui a trahi et sa mission et le peuple.

Je pensais que les élections (peu importe lesquelles) étaient respectables (quel que soit le résultat), qu’un suffrage universel était incontestable, qu’il était l’expression inaliénable du choix d’un peuple… Le 10 mai 1981 j’étais à Solférino et à la Bastille… Et puis le temps a passé… Avec de profondes désillusions. En 2002, la gauche est descendue dans la rue, manifester contre un suffrage universel (avant même le résultat final !). La véritable rupture s’est opérée à ce moment-là. Comme en 2002, les véritables fascistes s’expriment aujourd’hui (que les incultes refassent un peu d’histoire…), mais ils ne sont plus à droite, mais bel et bien à gauche !!! Ce sont bien eux les antidémocrates, véritables semeurs de chaos, ceux qui il y a 40 ans conspuaient (j’y ai cru) la religion chrétienne mais qui aujourd’hui font tapis rouge à une autre religion autrement plus fascisante (je précise que je ne suis pas croyant du tout), ceux qui prônaient le laisser aller dans les établissements scolaires et qui aujourd’hui se plaignent d’être dépassés (ils ne récoltent que ce qu’ils ont semé, mais en accusent les autres hypocritement et sans scrupules… comme dans d’innombrables domaines… Pouah !!!), ceux qui soutiennent des idéologies sournoises, ceux qui n’ont jamais lu un traitre mot des livres qui en font étalage, ceux qui n’ont cessé de trahir leurs idéaux, ceux qui, ceux qui, ceux qui… La liste est infiniment longue de leurs manipulations dans lesquelles se sont vautrés nombres de médias, particulièrement ceux du service public, propagandistes et par conséquent voleurs de l’argent public (aïe ! Désolé, je sais que ça ne va pas vous plaire). Oui, décidément, les temps ont bien changé, les valeurs se sont renversées, inversées, détraquées… et nos démocraties s’éteignent par la faute de ceux qui hier s’en faisaient soi-disant les champions. Oui, les véritables fascistes ne sont plus à droite, mais bel et bien à gauche. Et vous, où pensez-vous vous situer dans tout ça ? A bon entendeur…