La radio...pour moi enfant et ado dans les années 60, la radio était le pays des voix sans visages. Elles transitaient par mon poste à transistors acheté avec mon argent de poche et m'accompagnaient jusqu'au sommeil dans le mystère de la nuit. J'écoutais un genre d'émissions que l'on pourrait faire renaître : le théâtre radiophonique avec Les Tréteaux de la nuit ou Le Théâtre de l’étrange. La poésie et la chanson avec Le Club des poètes de Jean-Pierre Rosnay à la voix envoûtante, complice de Brassens et beau-frère de Moustaki... à l'époque déjà il avait du talent.