Ce matin, lundi 30 avril, j’allume la radio sur France Culture vers 8h40. J’écoute l’entretien de Sebastian Dieguez par Florian Delorme sur le boulechite. Boulechite… qu’est-ce que c’est que ce truc ? S’agit-il d’un petit amas de résine de cannabis ? Je n’ai pas de compte sur Facebook ni sur Twitter, bref, sur aucun réseau social. Je n’ai jamais eu l’attention attiré par ce mot – boulechite -, néanmoins, je le suppose anglais et devant s’écrire bullshit. Dans mon ignorance crasse, je compte sur France Culture pour acquérir les idées claires. J’écoute donc attentivement ma radio préférée… Imaginez ma frustration, au bout des dix-huit minutes d’entretien, ma connaissance de l’anglais n’a pas été enrichie de ce mot – bullshit – dont la consonance à mes oreilles sonne plutôt dans la vulgarité. À bien y réfléchir, qu’est-ce que c’est qu’un bullshitter ? (d’ailleurs mon correcteur d’orthographe de Windows me souligne le mot en rouge.) La redondance des mots utilisés m’a fait comprendre que cela avait à voir avec le mensonge, les fausses nouvelles et avec un concept dont les locuteurs ne m’ont pas fourni la définition : la post-vérité. Ils parlent de toutes ces nouvelles propagées sur les réseaux sociaux. Je prends la plume car je suis irrité. J’ai cru entendre un débat de BFMTV. Permettez-moi cette remarque : les idées claires, ça commence par définir ce dont on veut parler et ça passe par l’utilisation de la langue française. Paraîtrais-je plus intelligent si je disais à mon enfant « prends ton messer pour couper ta viande » ? Ou bien « un vaso de jus d’orange te ferait-il plaisir ? » ? Même si je suis persuadé que ça ne sert strictement à rien, cette brève note me fait du bien.

La Médiatrice Radio France vous répond
07/05/2018 - 13:12

Votre remarque très juste a été transmise.