Je suis catastrophé par ce discours" parisien" disant qu'avant on n'a rien fait, qu'on accusait les parents.... Dans ma carrière de prof EPS et dans les années 80 j'ai eu un élève autiste de la 6eme à la terminale dont le papa était président de l'association des parents d'élèves. J'avais lu le livre de Bruno Beteleim sur l'autisme, ce qui m'a bien aidé car mon élève avait des comportements identiques à ceux décrits par l'auteur. Cet enfant acceptait d'aller en classe avec les autres mais ne communiquait pas. En cours de français il avançait avec son bureau jusqu'au tableau et n'écrivait rien. En cours de math tout se passait bien. En classe de 3eme il s'est mis à écrire sans faire de fautes... Il me semble qu'en province nous savons prendre de la distance avec les dictats médicaux. Les institutions sont souvent à la traîne, heureusement que nous n'attendons pas que la Faculté nous dise ce qu'on doit faire. En tant que professeur principal cet élève m'a permis d'adoucir les critiques que mes collègues pouvaient faire en conseil de classe sur d'autres enfants.
Salutations à toute l'équipe