Bonjour,

J’admets être un râleur à cheval sur la grammaire comme sur la prononciation. Je sais ne pas être le seul de vos auditeurs avec ces traits de caractère.

Oui, mais la prononciation de Black Lives Matter m’a fait saigner les oreilles, et j’ai eu honte du rapport que les français entretiennent avec la prononciation de l’anglais. Mais après tout, cela me permet de me la péter en le faisant remarquer.

Là où j’avoue un agacement sans partage, c’est quand j’entends des « black leaves matter » (laissez donc les feuilles d’arbres tranquilles) ou même un effort peut-être louable mais désespérant avec un « black live matter » [laillve] (qui pour le coup ne veut même pas dire autre chose) et ce dans la bouche des journalistes.

Il existe des dizaines d’outils sur internet pour vérifier la prononciation d’un mot avant de faire le « journal parlé ». Mettre quelques minutes une chaîne d’information américaine est une autre solution. (Pour les stakhanovistes il y a les dictionnaires. Papier).

Je trouve bien triste que ce tout petit effort, cette toute petite curiosité, ne soient ni fait ni satisfaite.

Voilà. Ça m’a fait du bien d’en parler.