Cher Jean de Loisy, Auditeur attentif et enthousiaste de “L’Art est la matière”, cette année confinée m’a permis de ré-écouter ou découvrir une bonne partie des épisodes. Merci et bravo pour la qualité des sujets, des intervenants. Et pour ces belles découvertes, aussi : par exemple, le titre de l’émission sur “La charmeuse de serpents” ne m’attirait pas particulièrement, mais l’éclairage sur les acquisitions de Jacques Doucet était passionnant. Fréquentant régulièrement les expositions, j’ai écouté récemment avec plaisir “Altdorfer”ou “L’Age d’or de la peinture danoise”, etc. Je n’ai rien a ajouter pour l’instant, mais si j’ai des remarques, je n’hésiterai pas à les envoyer à l’occasion. Vous qui adorez regarder et interroger les œuvres et les gens, j’ose une question. Peut-être pourriez-vous y répondre, car je n’ai trouvé nulle part la réponse, ni sur Internet, ni auprès des personnels des Musées, ni à la BnF (responsable de l’Encadrement), ni auprès du curieux Hector Obalk, etc. Nous regardons beaucoup les tableaux… mais les cadres ? Je n’ai remarqué que cette année, que beaucoup (voire la plupart) des cadres (a priori originaux) du XIVe ou XVIe siècle, origine Flandre, Nord, Bourgogne, mais pas que… comportent une particularité nette : la moulure inférieure de ces cadres est différente des trois autres, en forme de pan incliné. Pourquoi cette différence dans la partie inférieure à cette période, quelle utilité ou motivation ? Une raison pratique (poussière, vision du bas pour le spectateur), ou symbolique (comme une sorte de théâtre, le cadre inférieur représentant le sol ?). Quelques exemples ici : Merci de votre attention, et si vous aviez une réponse, je vous en serai infiniment reconnaissant. A bientôt sur les ondes…