On aime ici parfois (et gentiment) reprendre les erreurs de langage de nos journalistes bien aimés du service public, d'autant plus pardonnables quand par nature la radio les transforme en grands moulins à paroles.. Bien obligé de reconnaître aussi qu'ils peuvent subir la mauvaise influence de leurs invités eux-mêmes. Ainsi, ce samedi matin, entre 8 h 30 et 9 heures, entendait-on ce genre de syntaxe douteuse de cour d'école primaire dans la bouche d'une importante invitée politique : "il faut voir qu'est-ce qu'on peut améliorer". Et peu après : "pour trouver plus opaque, il faut me dire qu'est-ce que c'est". Et encore ensuite : "il faut voir qu'est-ce qui peut leur convenir." Le problème est surtout que la dame en question est notre ministre en charge... de l'enseignement supérieur ! Désespéré, on en est donc vraiment à se demander... qu'est-ce qu'on peut y faire.