J'ai 85 ans, je suis vieille à l'extérieur mais j'ai toujours vingt ans à l'intérieur.
J'ai constaté au cours de ma vie que beaucoup de jeunes étaient vieux à l'intérieur ! Toujours fatigués, négatifs pour tout, apathiques, incapables d'affronter la vie et recherchant la fuite dans la drogue et l'alcool.
Victor Hugo:
"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas ..."
Le langage d'époque mis à part, nous revivons les mêmes situations. « Faire face » Guynemer. Mettons en lumière, les meilleurs combattants. L'éducation, c'est du mimétisme, comme la mode.
La responsabilité des anciens qui ont de confortables retraites, c'est d'en placer le surplus non nécessaire dans une caisse de Dépôts à destination de l'aide envers les plus jeunes. Je me confine chaque année durant les mois d'hiver et, je pense que la sélection naturelle est, dans la présente pandémie, une loi inévitable. Protégeons d'abord les jeunes dont, par malchance, la situation familiale ou la santé est déjà fragilisée. Donnons à ceux-là toute notre attention.