Bonjour Monsieur le médiateur, voici le message que j'ai adressé à la rédaction du 7/9 la semaine dernière.
Cordialement
Que peut l’ONU contre « l’enfer sur terre » ? L’expression est de son secrétaire général, Antonio Guterres ; elle désigne la situation des 300 000 à 400 000 civils piégés sous les bombes dans les immeubles en ruine de la Ghouta orientale, aux abords de Damas...Citation du Monde du 26 février 2018.
L'enfer sur terre, ne semble pas empêcher qui que se soit de se délecter d'une coupe du monde organisée dans un pays, dont le dirigeant soutient militairement un dictateur qui n'hésite pas à massacrer ses enfants, même au moyen d'armes chimiques interdites par les autres nations.
Je n'entends pas beaucoup, et c'est un euphémisme, de voix discordante venant de ma radio préféré, qui s'étonnerait encore de cette consensualité bien proprette ou tout le monde est content de regarder encore une fois des garçons qui jouent à la baballe et qui vont toucher des salaires indécents dans un pays ou l'opposition est muselé, voir éliminé définitivement. Les droits de l'Homme sont oubliés pendant quelques semaines, et tout le monde peut s'endormir tranquille tandis que les militaires continuent à torturer.
Ou est le journalisme, ou est la pluralité ?
Vous me semblez complice de ces horreurs et aptes à laisser couler vos larmes de crocodiles quand il faut s'apitoyer sur les drames syriens, mais bien silencieux quand vous grimpez dans le wagon des supporters décervelés.
Je suis bien triste.