Nous sommes en droit de penser que les journalistes manient correctement notre langue, cela fait partie de leur métier. Donc, 2 remarques:
1) Grammaire, syntaxe: "Mille Zukrainiens",NON ! "Mille" est invariable. "La situation dans lequelle..."NON ! "Situation" est féminin. Ce ne sont que 2 exemples et je pourrais faire un inventaire à la Prévert !
2) Contenant, contenu: S'adressant à des écrivains, à des dessinateurs, à des graphistes... les journalistes leur disent "Vous éditez.." NON ! Eux, ils écrivent, créent, conceptualisent. Celui qui édite, c'est l'éditeur; sans lui, aucune création ne voit le jour ni n'atteint le public. Bref, remettre chacun à sa place pour reconnaître la spécificité des métiers !
Vous, vous êtes journalistes et non de simples chroniqueurs.
Enfin, au-delà de la langue- et ce n'est pas sans lien- force est de constater le manque de culture théorique, historique, politique. Exemple: "Vieux clivage social, d'il y a 40 ans" NON ! Le choix de société, la lutte des classes, le couple capital / travail sont des notions qu'il faudrait connaître lorsque l'on prétend commenter l'actualité politique et notamment les présidentielles.
Conclusion : Si Inter veut rester la 1ère station, elle devrait veiller à la qualité, et peut-être à la formation- de ses journalistes !
Ces remarques étant partagées par bon nombre de personnes, nous aimerions un retour de votre part et, surtout, une prise en compte.