Bonjour, pouah ! Mais félicitations, sincèrement, pour ce sujet et la diffusion des extraits.
Le déni : parce que c'est insupportable, tant pour cette mère, que pour les gens. Oui c'est abject. Le cerveau se protège au risque de sombrer dans la folie. Cette "action", aussi inentendable et inacceptable soit-elle, pose la question de l'équilibre de la famille : sur quelles bases repose-t-il ? J'ai une amie flic : oui, l'enfant porte le symptôme et la culpabilité, oui la victime est considérée comme coupable de la destruction de la famille. Mon amie travaille avec le procureur sur cette réflexion : placer l'enfant, travailler le lien aussi avec l'auteur(e) de l'inceste. Il s'agit, pour elle, d'aborder ces sujets avec la famille, parler des faits, et de construire la suite avec les partenaires sociaux concernés. Rien n'est pour autant magique, mais cela existe aussi. L'auteur(e) a sans doute été victime, autrefois...