Bonjour,

A l'heure d'un "premier" bilan possible du traitement des informations (des chaines publiques) dans le cadre de la Présidentielle, nous pouvons dire que "collectivement" nous avons tous à participer à la "reconstruction" d'une confiance dans "notre" démocratie; et les médias y ont "bien évidemment" une responsabilité importante. Aussi, à la "lecture" de ce qui vient de se dérouler, je suggère que:

- des progrès soient réalisés en matière d'usage des micro-trottoirs, où les journalistes "induisent" la réponse (par exemple: "n'est ce pas que cette campagne n'est pas intéressante?") et privilégient les paroles plus que simplistes parfois, sans qu'il y ait de contrepoints avec des prises de paroles plus consistantes ou nuancées,

- des progrès soient réalisés pour ne pas systématiquement faire le buzz (et relayer sans distance, sans analyse, sans commentaire...) avec/ les petites phrases (dont par exemple "une campagne de merde" relayée x fois...) et sur les poncifs des uns et des autres sans prise de recul (le mépris, l'arrogance de nos gouvernants, l'oligarchie contre les gens d'en bas, les ruraux contre les urbains, relayés ad nauseam ...), sans que là-aussi les analyses certes plus complexes soient développées...,

- des progrès soient réalisés dans l'explicitation du fonctionnement démocratique lui-même: rôle respectifs des différentes collectivités territoriales et des instances associant la société civile et les citoyens, dans l'exploration de l'implication existante et possible des uns et des autres dans le monde associatif ou divers engagements "au quotidien", dans le décodage de pensées complexes (nous ne manquons pas de think tank et de chercheurs...; mais que nous n'entendons que dans 28 mn...).

Il y aurait encore beaucoup à dire sur la participation des médias au "réenchantement" de la démocratie (et du monde) et non à l'inverse...

Cordialement.