Bonjour,

encore une fois des journalistes utilisent les termes d'otages pour qualifier les usagers des services en grèves.
Je vous invite à vérifier le sens du mot otage. Son utilisation dans les circonstances actuelle est hautement infamante. Les grévistes ne peuvent être confondus avec des criminels.
Merci d'être vigilant à l'éthique qui est censée prévaloir dans votre métier et de respecter le public dont vous êtes les serviteurs.

La Médiatrice Radio France vous répond
31/05/2016 - 14:52

Il est vrai qu’en ces temps de terrorisme, l’usage du mot « otage » à propos des conséquences de grèves est excessif, pour ne pas dire inapproprié. Je vais d’ailleurs le rappeler aux rédactions. Toutefois, comme vous vous en doutez, il s’agit d’une simple image pour évoquer, comme dans une prise d’otage, le fait que des personnes « innocentes » subissent les conséquences d’un acte qui ne les concerne pas, notamment les usagers de services publics ou les automobilistes.